Sacha Baron Cohen
Derrière la moustache de Borat, les mèches blondes de Brüno ou le bonnet d’Ali G, une seule et même personne : Sacha Baron Cohen, 37 ans, comédien aussi mystérieux que caméléon. Ses rares interviews, il les donne sans jamais quitter la peau de ses personnages…
La presse britannique a tout de même réussi à dévoiler quelques pans de son parcours : né à Londres d’un père d’origine juive lituanienne, propriétaire d’un magasin de vêtements, et d’une mère israélienne, professeur de danse, il a été élevé dans la culture juive orthodoxe.
Il a fait des études d’histoire à Cambridge, jusqu’à sa thèse sur le rôle des Juifs dans le mouvement des droits civils américains. C’est au club d’art dramatique de l’université qu’il découvre sa vocation de comédien.
Au même moment, il rejoint le mouvement de jeunesse sioniste Habonim Dror.
Après l’université, Sacha Baron Cohen travaille brièvement comme mannequin pour des magazines de mode. Mais c’est à la télévision locale de la ville de Windsor qu’il fait ses premières armes de présentateur-reporter.
Malgré son succès, Windsor TV le renvoie après un programme spécial « Saint-Valentin » jugé obscène. Mais la chaîne nationale Channel 4 l’a repéré et l’engage pour animer le programme satyrique « 11 O’Clock » pour lequel il reçoit le prix du meilleur acteur comique.
Alors qu’il a déjà esquissé les personnages de Borat et de Brüno, celui d’Ali G, une « racaille » londonienne sans cervelle, le catapulte sur une chaîne américaine. Dans la peau d’Ali, il interviewe des personnalités, comme le millionnaire Donald Trump qui, sous ses flèches verbales, fuit le plateau télévisé. Sacha Baron Cohen dit avoir été poursuivi en justice par 3 000 personnes offensées par ses provocations. Plusieurs fois récompensé en Grande-Bretagne, Ali G a été recruté par Madonna pour le clip de « Music » et, en 2002, a fait l’objet d’un long-métrage (« Ali G in da House »), premier du genre avant « Borat » et « Brüno ».
Alors qu’il a déjà esquissé les personnages de Borat et de Brüno, celui d’Ali G, une « racaille » londonienne sans cervelle, le catapulte sur une chaîne américaine. Dans la peau d’Ali, il interviewe des personnalités, comme le millionnaire Donald Trump qui, sous ses flèches verbales, fuit le plateau télévisé. Sacha Baron Cohen dit avoir été poursuivi en justice par 3 000 personnes offensées par ses provocations. Plusieurs fois récompensé en Grande-Bretagne, Ali G a été recruté par Madonna pour le clip de « Music » et, en 2002, a fait l’objet d’un long-métrage (« Ali G in da House »), premier du genre avant « Borat » et « Brüno ».
Le comédien cite Peter Sellers à la source de son inspiration, mais n’en dit pas beaucoup plus sur son travail. Même discrétion côté vie privée : il mènerait une vie de famille classique à Los Angeles avec sa compagne, Isla Fisher, une actrice autrichienne de 33 ans qui s’est convertie au judaïsme à son contact, et Olive, leur fille de 21 mois.
Le parisien - 22 juillet 2009
Commentaires
En France, nous avons un certain Michael (Bena)Youn qui montre aussi de grandes dispositions dans l'étalage d'immondices.
Un cousin peut-être ?
Beurk !
Les asticots digérent à l'extérieur de leur corps, en projetant leurs sucs gastriques à l'extérieur. Ce répugnant individu suit leur exemple en s'attaquant aux plus faibles en lançant ses pollutions malsaines dans les médias.
Je crois qu'il ne vaut pas la corde pour le pendre.
Connais pas, ce baron ! mais la lecture de l’article du pharisien permet de deviner à quoi il sert !
Chère LENI, "il est beau à vomir!", comme Albert Cohen l'écrit pour son héros dans "Belle du Seigneur"!
Ils se vautrent dans l'ordure pour donner à la jeunesse l'envie de faire la même chose... Le but de ces films prétendument "humoristiques", c'est l'inversion, la dépravation à la portée de n'importe qui, la destruction de notre civilisation, de ce qui nous reste de morale élémentaire.
Tout cela n'a rien de "créatif" ni de spontané: ils savent très bien ce qu'ils font, ces pourrisseurs! Il faut atteindre la jeunesse encore saine, l'amener de film en film (l'image joue un rôle très important dans la "sidération des masses"!) à l'acceptation de toutes les dégradations possibles des goyim sous couvert d'humour!
Personne ne lit le marquis de Sade.... Mais tout le monde peut aller au cinéma voir un film comme Brüno tellement vanté par les critiques, les médias!
@Fernand: Baron, c'est Ben Aaron, fils d'Aaron. Pourtant Baron a l'air français à première vue.
Cousins, mais pas germains...