Nicolas Sarközy, victime dimanche d'un malaise, est sorti lundi du Val-de-Grâce pour se rendre à la Lanterne, à Versailles, "un repos relatif de quelques jours" lui ayant été conseillé par les médecins qui, en revanche, ne lui ont prescrit aucun traitement médical.
C'est en marchant, main dans la main avec son épouse Carla Bruni-Sarközy, que le chef de l'Etat, souriant, saluant les badauds et remerciant ses médecins, est sorti peu après 11H00 dans la cour de l'hôpital militaire du Vème arrondissement.
"Aucun traitement médical n'a été prescrit" au chef de l'Etat, "un repos relatif de quelques jours lui a été conseillé", a affirmé l'Elysée dans un communiqué.
M. Sarközy a commencé à suivre ces conseils : en sortant de l'hôpital, il ne s'est pas rendu à l'Elysée, mais à la Lanterne, propriété versaillaise de la République, où, selon des journalistes qui ont suivi son cortège, le couple présidentiel est arrivé en milieu de journée.
Le Premier ministre, en déplacement lundi en Bourgogne, s'est réjoui de retrouver le président "en pleine forme" dès "cet après-midi".
C'est en faisant un footing dans le parc du château de Versailles que le président avait fait eu un malaise.
Interrogé par l'AFP, l'Elysée avait refusé d'indiquer la destination de M. Sarközy à sa sortie du Val-de-Grâce, le chef de l'Etat souhaitant "préserver son intimité de repos".La ministre de l'Economie Christine Lagarde le remplaçait à midi pour la signature à l'Elysée d'un accord sur le crédit aux entreprises.
Selon un communiqué de l'Elysée, il n'y a "pas de cause" ni de "conséquences cardiologiques" au malaise présidentiel.
"Il est confirmé par ailleurs (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM cérébrale) qu'il n'y a ni cause ni conséquence neurologique ou métabolique", ajoute ce bulletin qui parle d'un "malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante".
Selon les spécialistes, la lipothymie est un malaise plutôt bénin si les examens cardiologiques sont normaux.
"Dans ces conditions", un déplacement programmé mardi au Mont Saint-Michel a été reporté, a annoncé l'Elysée.
En revanche, M. Sarközy présidera mercredi le dernier Conseil des ministres d'avant les vacances.
"Victimes collatérales", les personnalités (au moins deux ou trois) qui devaient être nommées secrétaires d'Etat, devront attendre fin août, a confirmé à l'AFP une source proche du président.
Interrogé sur la santé du président à l'occasion du point de presse de l'UMP, le porte-parole Frédéric Lefebvre, dont le nom est prononcé dans le cadre de ces futures nominations, a employé les mots d'"accident cardiaque", avant de promptement s'employer à rectifier : il parlait en "élargissant" le terme "à tous les Français".
Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, a estimé quant à lui que "ce petit incident bénin, comme cela a été dit par les responsables médicaux, n'aura pas de conséquence".
Au Val-de-Grâce, le président s'est régulièrement enquis de l'actualité. Ses collaborateurs l'ont assuré que "les choses étaient calmes".
A la fin de la semaine, M. Sarközy devrait s'envoler vers le Cap Nègre (Var), pour trois semaines de congé dans la résidence familiale de son épouse.
AFP. 27.07.09
Commentaires
Puisqu'il va avoir du temps pour lire et qu'il n'a pas "aimé" La Princesse de Clèves, on peut lui conseiller de relire (lire ?) Les Fables de La Fontaine ! Par exemple: "La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf" ; "Les animaux malades de la peste"; "Le jardinier et son seigneur"; "Le geai paré des plumes du paon" et tant d'autres !
Donc , si c'est aussi bénin que cela , il s'agit d'une opération de communication condamnable au plus haut point .
A mon avis, ce n'est pas bénin du tout, mais ce n'est que mon avis .
L'Ordre mondial a pris du plomb dans l'aile.
La mariée était à moitié en noir....
A Gaëlle : n’est-ce pas plutôt sa première dame pipi qui le fatigue trop ?
A Tania : je lui conseillerais aussi la lecture de la fable « La lice et sa compagne », en lui demandant de méditer la conclusion :
«Laissez-leur prendre un pied chez vous,
ils en auront bientôt pris quatre».
A JLA : c’est « plomb durci » ?
En effet, cher abad, cette fable convient bien à la situation et au personnage .
@JLA
C'est un accident cardiologique ou bagal à 99, 99% % ?
@abad: mon titre est ironique, bien sûr!