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Le pavillon de la Lanterne, un lieu interdit...

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Sarközy à la Lanterne en 2008
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(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
Le pavillon de la Lanterne a été édifié en 1787 par le prince de Poix, capitaine des chasses et gouverneur de Versailles, sur un terrain situé en bordure de la ménagerie du château de Versailles (aujourd'hui détruite), offert au comte de Noailles son père par le roi Louis XV.

Il comporte alors un rez-de-chaussée ainsi qu'un étage sous combles. Ses façades ornées de stucs comptent sept travées, celle du centre étant surmontée d'un fronton. Cependant, en l'absence d'archives, on ignore ceux qui y ont œuvré.

Contrairement à certaines rumeurs, le nom de « la Lanterne » ne fait pas référence au célèbre refrain révolutionnaire Ah ! ça ira, mais aux nombreuses fenêtres, 36 en tout, du pavillon qui éclairent les lieux.

Le pavillon de la Lanterne, comme le reste des bâtiments du château de Versailles, sera aliéné à la Révolution, puis racheté par la Couronne en 1818. (Wikipédia)

La Lanterne est l'un des lieux les plus discrets et les mieux gardés de la République. Le survol de la résidence est strictement interdit, cinq cars de CRS stationnent en permanence le long des murs d'enceinte. De grandes haies cachent l'essentiel du pavillon de la Lanterne. Rares sont ceux qui ont pu photographier les lieux, et encore plus rares sont ceux qui y sont entrés.
Les quelques clichés qui circulent ont été pris dans des conditions exceptionnelles : des photographies ont été prises il y a quelques années, par un photographe intrépide qui brava l’interdiction de survoler les lieux en hélicoptère. Après la tempête de 1999, un arbre tomba sur une partie du mur d'enceinte et permis à quelques photographes d'apercevoir la bâtisse et de prendre également quelques clichés.
Lorsque le président de la République est présent à la Lanterne, une cinquantaine de CRS complète le dispositif de sécurité présent en permanence. Autrement dit, il est quasiment impossible de s'approcher du lieu.

Politique.net - 5 février 2008

Commentaires

  • La Lanterne... Ca ferait un joli nom pour une pendaison.
    Dans le cas ou il se remettrait de son malaise vagal.

  • Cette perspective est réellement étrange... l'homme de derrière qui paraît bien plus loin paraît bien plus grand que l'homme de devant... bizarre bizarre...

  • Qu’attend le Préfet pour virer ces squatters illégaux et clandestins ? Que dit la chanson déjà :
    «Ah, ça ira, ça ira,…, à la lanterne on les pendra….» !

  • Cher abad, ce pavillon de la Lanterne est un lieu triste par les souvenirs qu'il évoque: révolution sanglante, pillages, assassinats du roi et de la reine, et de centaines d'innocents coupables seulement d'être nés dans la noblesse.

    Personnellement, je n'habiterais pas cette résidence qui n'a rien de républicain. Y faire la fête avec des "people" est particulièrement odieux et insultant.

    Napoléon n'a jamais voulu coucher à Versailles. Par superstition peut-être, mais surtout par respect. Du moins je le suppose.

  • Cher zelionaya, SarKözy est très petit et le garde du corps sans doute très grand. Je pense aussi que le photographe a pu prendre cette photo caché dans un arbre? Les photos sont rigoureusement interdites. Il peut y avoir aussi un téléobjectif qui fausse les perspectives? Qui les écrasent?

    J'ai remarqué que souvent les personnages au second plan paraissent plus grands et plus rapprochés que ceux au premier plan sur certaines photos. Je ne connais pas l'explication, mais il doit y en avoir une!

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