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3000 soldats français risquent leur peau chaque jour en Afghanistan pour le N.O.M.

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Un soldat français près d'un véhicule avant blindé (VAB)
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

Ils sont toujours en réanimation, mais « leur pronostic vital n’est pas engagé ». Un officier et un soldat français ont été grièvement blessés il y a une semaine en . Accompagné du général Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre, le nouveau secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, leur a rendu visite hier après-midi à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), où ils sont hospitalisés depuis jeudi dernier.


Victimes de l’explosion d’un IED (engin explosif improvisé) au passage de leur convoi dans la province du Wardak, au sud-ouest de , les deux hommes avaient été rapatriés en dès jeudi dernier par un Falcon médicalisé. Dans l’explosion, leur VAB (véhicule de l’avant blindé) sanitaire aurait fait un bond de plus de deux mètres !

« Le grand danger, ce sont les bombes artisanales »

Souffrant de traumatismes multiples, les deux militaires français toujours hospitalisés sont le capitaine médecin Sébastien (seuls les grades et prénoms des soldats touchés en Afghanistan peuvent être divulgués), du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde, et le caporal-chef Damien, du 92e RI de Clermont-Ferrand. En patrouille le 21 juillet, ils étaient accompagnés d’un autre caporal-chef, brancardier secouriste au 31e régiment du génie de Castelsarrasin, qui, plus légèrement touché, a également été rapatrié sanitaire, mais est sorti de l’hôpital dès lundi pour rejoindre sa famille.


Près d’un an après l’embuscade meurtrière de la vallée d’Uzbeen, où dix soldats français avaient trouvé la mort le 18 août 2008, près de 3 000 militaires français risquent leur vie tous les jours en Afghanistan. « Il y a malheureusement un risque quand on se bat pour la paix », observe Hubert Falco, en faisant état d’accrochages quotidiens sur le terrain avec les insurgés.

Il y a une dizaine de jours, un autre VAB français a également sauté sur un IED dans la province de Kapisa. Par miracle, il n’y a pas eu de blessés ! « Le grand danger, ce sont les IED, ces bombes artisanales parfois télécommandées à distance », témoigne le capitaine Thomas du 8e RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) de Castres, qui a servi six mois dans cette province au nord-est de Kaboul.

« De gros efforts de préparation des forces »

Et le 20 juin dernier, dans la province d’Uruzgan, au nord-ouest de Kandahar, dans le centre de l’Afghanistan, où quelque 70 officiers et sous-officiers français encadrent l’armée afghane, un VAB a été touché par l’explosion d’un IED au cours d’une patrouille : deux chasseurs alpins (un adjudant et un caporal-chef) ont été légèrement blessés, à quelques jours de leur relève à l’issue d’un séjour de six mois en Afghanistan.
«Nous avons fait de gros efforts de préparation de nos forces et dans la protection de celles-ci en opération », observe le général Irastorza, qui était lui-même sur le terrain en Afghanistan juste avant le 14 juillet. « Dans de telles circonstances dramatiques, ces efforts commencent à payer », reconnaît Hubert Falco, qui, loin des caméras, s’est longuement entretenu avec les familles, « très dignes et courageuses ». Depuis l’engagement militaire de Paris fin 2001, 27 soldats français ont péri en Afghanistan et quelque 380 autres ont été « rapatriés sanitaires », dont 60 blessés en « grande urgence ».

Le parisien - 30 juillet 2009

Pourquoi Jean Sarközy et son frère ne s'engagent-ils pas dans cette guerre que leur père impose à la France?

Commentaires

  • Nos soldats sont offerts en holocauste aux lobbies qui n’existent pas mais qui nous gouvernent.

    « Il y a malheureusement un risque quand on se bat pour la paix » : en effet, il n’y a aucun risque quand on se bat pour la guerre ! Mais monsieur Falco, vous ne pouvez pas leur expliquer qu’ils doivent se battre pour la guerre au lieu de se battre pour la paix ? Et ces idiots d ‘Afghans qui n’ont pas compris cela !

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