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Progression de l'avilissement moral: la pilule abortive RU486 mise sur le marché en Italie

Au terme de deux ans de procédure, l'agence italienne du médicament (Aifa) a validé jeudi la mise en vente de la pilule abortive RU 486. Elle accède ainsi la demande du laboratoire français Exelgyn qui avait déposé sa requête en novembre 2007. Elle y met néanmoins plusieurs conditions : la pilule abortive, autorisée en France depuis 1998, ne pourra être administrée "que dans le cadre hospitalier" et "avant le 49e jour de grossesse, c'est-à-dire avant la septième semaine".  

 La RU486 -à ne pas confondre avec la pilule du lendemain, le Norlevo, commercialisée en Italie depuis 2000-permet de ne pas recourir à l'avortement chirurgical et d'interrompre par voie médicamenteuse une grossesse non désirée.
 
L'autorisation de la RU486 ne s'est pas faite sans mal. L'Eglise, qui défend les "droits" de l'embryon "dès sa conception", la droite conservatrice et plusieurs membres du gouvernement s'y sont en effet opposés. 

 Le président émérite de l'Académie pontificale pour la Vie du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, a ainsi réaffirmé "l'excommunication pour le médecin, la femme et tous ceux qui poussent à l'utilisation" de la RU486. Cette pilule "n'est pas un médicament mais un poison mortel", tempête-t-il. "On prend une décision comme s'il s'agissait d'un quelconque anti-fièvre et non d'un instrument pour supprimer une vie, même si elle en est à son stade initial", souligne pour sa part le sous-secrétaire à l'Intérieur, Alfredo Mantovano. "C'est la culture de la mort qui triomphe", ajoute un député du parti UDC (centre-droit), Luca Volonté.
 
Selon des données rapportées ces derniers jours par le gouvernement, vingt-neuf femmes seraient mortes dans le monde depuis 1988 après avoir pris la RU486. "Il s'agit de cas dans lesquels notre mifépristone (ndlr : la molécule du RU486) n'a pas été pris selon les indications. C'est une accusation ridicule. Ces femmes ne sont pas mortes de l'avortement", réplique Exelgyn dans La Repubblica.

LCI.fr - 31 juillet 2009 

Commentaires

  • L'avortement devrait rester le dernier recours mais il se justifie en cas de viol ou tout autre cas de force majeure par
    pilule abortive ou opération .
    Il faut lui préferer la contraception ou la stérilisation .
    Il existe en Afrique des plantes abortives dont les effets secondaires sont beaucoup moins redoutables que cette pilule qui risque d'enrichir les vautours de l'industrie pharmaceutique.

  • On n’arrête pas le progrès ! Notre civilisation retourne vers la barbarie, mas avec tout le raffinement que lui permet la science. Cette barbarie est surtout dirigée contre les Européens, les blancs chrétiens. Quand ceux-ci auront tous été anéantis, notre civilisation disparaîtra à jamais et ce sera le retour à l’âge de pierre sur toute la Planète !

  • Cher abad, comme je suis de votre avis!
    Comme ces ces infos sont tristes... laides... perverses...
    La joie, c'est de se débarrasser de son petit foetus en prenant la RU486... Ouf!
    Tout le sens de la vie, de l'amour, et je dirais même de la vie sexuelle, est perturbé... faussé... parce que le sens de la responsabilité est anéanti.

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