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SOS chats et chatons abandonnés

Chaton refuge de Chamarande.gif
Au refuge de Chamarande le 23 juillet 2009

 Dans les locaux de la Société protectrice des animaux (SPA) à Chamarande, des dizaines de chatons attendent d’être recueillis. Le refuge le plus grand de l’Essonne abrite plus d’une centaine de chiens en ce moment.

« On est saturé, c’est la pire période pour les refuges », reconnaît-on ici. Mais le site accueille également une centaine de chats, adultes ou non. Et il s’agrandit.
Actuellement en construction, une chatterie, prévue pour 50 protégés, doit s’ouvrir en octobre. Elle a été pensée pour les félins avec des espaces en hauteur, sur lesquels ils pourront s’installer. L’an dernier, la SPA de l’Essonne a placé environ 170 matous contre 450 chiens.

« Brûlé pour faire disparaître un tatouage »

Jusque-là, Shadok, Azazel et les autres n’ont pas eu de chance. Certains ont été ramassés dans la rue ou les bois, saisis dans des élevages plus ou moins légaux… Parfois, les arrivants ont été maltraités. « Brûlés pour faire disparaître le tatouage par exemple », explique Simone Dias, la représentante essonnienne de la SPA. Il arrive que les propriétaires viennent directement à la SPA se débarrasser de leurs animaux.
« Pour les chats, on vient en nous disant : Je suis allergique. Des animaux âgés, comme si l’on ne pouvait pas s’en rendre compte avant », s’agace Geneviève du Boisrevenu, la trésorière.
A Chamarande, sept salariés et une vingtaine de bénévoles soignent et câlinent les animaux. Grizzli, lui, va mieux. Trouvé dans un équestre à Etampes, apporté par la police municipale, ce matou gris est arrivé abîmé. Aujourd’hui en forme, il dort sur une chaise en attendant un maître. Pour adopter, comptez 80 € pour un chat, 100 € pour un chaton. « Une participation pour la nourriture et les soins. On castre les mâles, stérilise les femelles, rappelle Simone Dias. Cela n’est pas gratuit. »
Départementale 99, lieu-dit le Poirier-Rouge à Chamarande. Accès par la N 20. Tél. 01.60.82.32.93 ou http://chamarande.spa.asso.fr.

 

Le parisien - 2 août 2009

Commentaires

  • Je craque !
    Mais hélas, pour diverses raisons , je ne peux plus prendre la responsabilité d'adopter un petit miaou.
    L'allergie , cest vrai , je peux en témoigner ; mais en effet , on s'en rend compte dans l'heure qui suit ! on n'attend pas plusieurs années .
    J'ai gardé un chat , offert par un ami très cher mais un peu inconscient, quand j'étais jeune , alors que je savais que j'étais allergique .
    Je ne l'aurais pas fait , si un enfant , qui aurait été allergique , avait été là , bien sûr .
    Au début ,j'ai voulu le donner à quelqu'un de sûr ; je l'ai fait ; au bout de deux jours , pleurant comme une madeleine, je lui ai demandé de me le "rendre".
    Extraordinaire fascination que cet animal dégage ; et poutant ce fiancé de l'époque, un peu jaloux , m'a dit un jour : s'il avait une taille supèrieure à la tienne , il te dévorerait !

  • Trop souvent les gens sont inconscients de la responsabilité qu’ils prennent quand ils adoptent un animal domestique, surtout un chat ou un chien. Et quand ils sont débordés, ils ne savent plus comment s’en débarrasser. Evidemment, c’est au moment de partir en vacances que le drame éclate.

  • Un animal revient cher. Il faut y penser avant d'en prendre un. Ma bonne chienne que j'aime autant que mes enfants m'a coûté en vétérinaire depuis 1995 à ce jour plus de 3500 euros... opérations, accidents, surveillance...
    Plus la nourriture...
    Je préfère payer le véto pour elle que les impôts pour les barbares...

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