Quatre des cinq victimes dont trois enfants retrouvées mortes lundi dans l'incendie d'une HLM à Sevran (Seine-Saint-Denis) et qui semblent appartenir à la même famille occupaient un appartement qu'elles «squattaient», a annoncé le procureur de la République devant la presse.
«Il semblerait que l'homme et les trois enfants retrouvés dans un appartement du 8ème étage, faisaient partie de la même famille», a déclaré le procureur adjoint, Philibert Demory, au cours d'un point de presse au tribunal de Bobigny.
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Des victimes difficiles à idenfier selon le procureur adjoint de Bobigny
Il a précisé que l'identification des victimes se poursuivait mais qu'elle était rendue difficile par le fait qu'elles «squattaient» l'appartement dans lequel elles ont été retrouvées.
Interrogé sur les circonstances précises du sinistre et l'origine de l'incendie, le procureur s'est refusé à tout commentaire. La brigade criminelle a été chargée de l'enquête.
M. Demory a par ailleurs ajouté que la «trappe» de sécurité, mise en cause par plusieurs habitants, «disposait d'un système de ventilation et était aux normes en vigueur». La trappe, qui n'est pas une issue de secours mais permet d'accéder au toit, était fermée, selon plusieurs d'entre eux.
Selon le directeur général adjoint d'Immobilière 3F, bailleur de l'immeuble, «la grille alvéolée qui permet une ventilation naturelle et une évacuation des fumées a fonctionné. Le cadenas qui la ferme avait été cassé par des dealers mais le toit n'est pas une issue de secours !».
Deux hommes, deux enfants et un nourrisson ont trouvé la mort dans l'incendie. L'un des deux hommes a été retrouvé mort dans la cage d'escalier de l'immeuble de 10 étages. Les autres victimes ont été découvertes dans un appartement du 8e.
Le feu a surpris les habitants dans leur sommeil vers 4 heures du matin. De la cage d'escalier, il s'est rapidement propagé avant d'être éteint vers 6h20. Les pompiers ont dû évacuer des habitants à l'aide de grandes échelles.
Vingt-neuf personnes ont été légèrement intoxiquées par la fumée. 15 d'entre elles ont été évacuées vers l'hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois.
Trente-sept familles doivent être relogées, selon le bailleur.
Le Parisien - 10.08.09
Ces gens devraient retourner vivre en Afrique dans leur pays natal.
Le véritable coupable, ce n'est pas le feu, c'est la politique anti-France!
Commentaires
Il y avait quoi dans cette cage d'escalier ?
Dans une cage d'escalier normale, aucune chance qu'un feu puisse démarrer.
Avec un comportement normal des habitants non plus.
Brave Monsieur Demory : pour lui il est tout à fait normal que des inconnus, arrivant d’on ne sait où, squattent des appartements que l’on refuse aux français de souche, lesquels n’ont qu’à dormir sous les ponts. Enfin, les ponts ne sont pas faits pour les chiens !