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La France prête à payer une caution pour la libération de Clotilde Reiss

Le procès de Clotilde Reiss est terminé mais la jeune Française, arrêtée le 1er juillet et accusée d'avoir été impliquée dans les manifestations de juin, reste en prison et ne pourra quitter l'Iran avant que soit rendu un verdict, a annoncé mercredi la justice iranienne.

 

"Reiss est en détention mais le procès pour examiner les accusations qui pèsent sur elle est terminé", a déclaré le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, cité par l'agence Fars.

"Toute décision pour qu'elle soit libérée sous caution ou qu'elle reste en prison appartient au juge", a-t-il ajouté.

"Dans le cas d'une acceptation de la caution et d'une remise en liberté, cette ressortissante française n'a aucunement le droit de quitter le pays jusqu'à ce que soit rendu le verdict", a-t-il précisé.

S'agissant de Mme Afshar, libérée sous caution mardi, M. Mortazavi a souligné que "l'examen des accusations contre elle se poursuivait".

Plusieurs agences de presse iraniennes ont affirmé mercredi que la France avait dit être prête à payer une caution pour obtenir la libération de Mlle Reiss.

L'ambassade de France à Téhéran a envoyé une note officielle constituant un engagement à payer une caution pour la libération de Clotilde Reiss, indique une source politique iranienne non-identifiée citée par ces agences.

Ce document a été transmis à la justice, selon la même source.

Interrogé sur ces informations, Romain Nadal, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a déclaré: "Les autorités françaises demandent la libération de Clotilde Reiss et font le nécessaire pour l'obtenir. Elles demandent également l'abandon de toutes les poursuites à l'encontre de Clotilde Reiss et Nazak Afshar".

"Le tribunal peut décider d'une caution lourde pour la libérer jusqu'au moment du verdict", a indiqué à ce sujet M. Mortazavi.

Paris a indiqué plus tôt mercredi qu'une mise en liberté conditionnelle de Clotilde Reiss, assortie d'une assignation à résidence à l'ambassade de France en Iran, des mesures évoquées par l'Iran, ne pourrait constituer qu'une "première étape" avant l'abandon des poursuites judiciaires.

Plus d'une centaine de personnes sont jugées depuis le début du mois d'août devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour avoir participé aux manifestations post-électorales.

AFP. 12.08.09

Commentaires

  • Et pourquoi est-ce que nous paierions une caution pour une idiote qui s’est fait prendre la main dans le sac ? Mais peu-être a-t-elle agi sur ordre et conformément à la mission dont on l’avait chargée ?

  • Le Ministre : "Flics, Gendarmes, Pervenches, Aubergines et autres courgettes, il nous faut "beaucoup" de fric pour payer la caution d'une kohn... allez et "pas de pitié"

    ... Papiers siouplait.. Vous avez roulé à 51 km au lieu de 50....c'est deux points et 1OO euros d'amende, que faites vous des règles de sécurité.

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