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L'incendie de Sevran était criminel - règlement de comptes entre trafiquants de drogue ivoiriens

Immeuble sevran incendié.jpg
L'immeuble de la cité des Beaudottes à Sevran

Cinq personnes, un couple, deux enfants et un nourrisson, ont trouvé la très tôt hier matin dans l’incendie de leur immeuble HLM de la cité des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis). Les vingt-neuf personnes intoxiquées par la fumée sont hors de danger. Les rescapés expliquent avoir été pris au piège par les flammes.

Selon eux, le feu aurait pris vers 3 heures à deux endroits de la cage d’escalier, aux septième et deuxième étage. Les pompiers sont rapidement intervenus, venant à bout du sinistre peu après 6 heures. L’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée mais la police judiciaire, chargée de l’enquête, s’oriente vers une piste criminelle.
« 90 % des habitants voulaient déménager »

Hier matin, la colère montait parmi les habitants du quartier attroupés devant le lieu du drame sans quitter des yeux le trou noirci du huitième étage. L’immeuble de dix étages du 6, allée de la Pérouse était connu pour héberger un important trafic de drogue. « C’était de notoriété publique », insiste un riverain.
Entièrement dévasté par les flammes, l’appartement où ont été retrouvés les cinq corps était squatté depuis un an par des occupants d’origine ivoirienne « sans droit ni titre », selon le bailleur, l’Immobilière 3F (I3F). Une procédure judiciaire était en pour les expulser.

« Ici, 90 % des habitants voulaient déménager, rapporte une quadragénaire. Ceux qui arrivaient, il fallait vraiment qu’ils soient dans la m... » Et de dénoncer « le désintérêt » du bailleur et de la municipalité pour le quartier. « Ils sont tous responsables. Ils nous ont abandonnés. Même les gardiens étaient partis », peste-t-elle. Retirés des loges en mars 2008 « parce que leur vie était en danger », selon le bailleur, les gardiens n’étaient jamais revenus.

« La Pérouse, c’était le point noir des Beaudottes, reconnaît-on à la mairie de Sevran. Depuis des années, on tirait la sonnette d’alarme, on frôlait la catastrophe. » « On a mené une bataille pour le retour des gardiens et puis tout s’écroule », déplore le maire (PC), Stéphane Gatignon.
 « En colère », il rappelle qu’un groupement local de traitement de la délinquance était mis en place depuis deux ans dans le quartier.
Une cellule psychologique a été activée dans la journée au service jeunesse de la mairie. Hier soir, les trente-sept familles sinistrées étaient relogées chez des proches ou dans des hôtels. Dans un communiqué, le nouveau secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, a demandé que « toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cet d’une gravité exceptionnelle ».
Le parisien - 11 août 2009
Ces trafiquants de drogue, connus de toute la cité, ne sont ni punis ni expulsés!

Commentaires

  • « un groupement local de traitement de la délinquance était mis en place depuis deux ans» : bon, ben, moi je trouve qu’il n’y a rien à dire : ce groupement local de la délinquance a fait son travail honnêtement en y mettant le feu !

  • Ces maires PC sont lamentables,ils geignent,se lamentent,accusent de mille maux les autres alors qu'ils ont créé cette situation d'insécurité,de trafics,etc.
    je leur souhaite à eux et à leur électorat comme dit la chanson de P.Sébastien "pouvu que ça dure..."

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