Depuis plus d'une semaine, Frédéric Pecharman observe une grève de la faim à Toulouse. Il dénonce son exclusion du registre des donneurs de moelle osseuse, auquel il était inscrit depuis 1995, pour avoir révélé son homosexualité.
L'homme, âgé de 35 ans, a été sollicité le 15 mai dernier par l'Établissement français de greffe (EFG), qui a trouvé un receveur. "Je me suis rendu au rendez-vous, a expliqué Frédéric Pecharman à La Dépêche du Midi. Par honnêteté et parce que je préférais anticiper les choses plutôt que de les subir, j'ai informé que j'étais exclu du don du sang parce que j'étais homosexuel. Le responsable, un peu gêné, m'a alors répondu que dans ce cas, je ne pouvais pas non plus faire un don de moelle osseuse".
"Je suis exclu parce que je suis gay alors que j'étais compatible avec un receveur et qu'il manque cruellement de donneurs, relève le Toulousain. C'est faire peu de cas de l'espèce humaine." Décidé à mobiliser l'opinion publique et les autorités, Frédéric Pecharman a entrepris une grève de la faim et s'installe chaque jour à l'entrée de la station de métro Jean-Jaurès avec des pancartes évoquant sa situation.
"Contre-indication permanente"
"Le don de moelle osseuse est assujetti au don du sang, car la moelle osseuse riche en cellules hémotopoïétiques fabrique les cellules du sang, (globules rouges, globules blancs et plaquettes sanguines)", a souligné à La Dépêche le docteur Garnier, hématologue au Registre France Greffe Moelle osseuse. L'arrêté du 12 janvier 2009, qui fixe "les critères de sélection des donneurs de sang", présente comme une contre-indication "permanente" au don tout "homme ayant eu des rapports sexuels avec un homme".
"Une contre indication liée au virus VIH, liée à une période muette de plusieurs jours, entre le moment où le virus circule dans le sang et celui où il devient détectable", avait alors justifié Roselyne Bachelot, citée par le quotidien. La ministre de la Santé avait également mis en avant des "données épidémiologiques incontestables : entre 10 % et 18 % des gays sont contaminés alors que le pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels".
LCI.fr - 14 août 2009
Que se passe-t-il si des donneurs ne révèlent pas leur homosexualité?
Commentaires
Un gay ...vicieux jusqu'à la moëlle.
« Un gay ...vicieux jusqu'à la moëlle. » oui, JLA c’est bien ça : ils tiennent à répandre leurs maladies !
« Que se passe-t-il si des donneurs ne révèlent pas leur homosexualité? » : hélas chère Gaëlle, vous posez la bonne question et dans ce cas, tant pis pour les transfusés qui reçoivent du sang contaminé ! Cela continue sûrement à se produire, car les procédures de « nettoyage » du sang ne peuvent éliminer tous les microbes. Il est tout de même possible de détecter d’éventuelles contaminations.
Cette contre-indication montre qu'il y a encore une lueur de bon sens en France, c'est presque rassurant dans l'état de déliquescence totale de notre pays.
Qu'il fasse la grève de la faim si ça lui chante ! Au moins, on sait que notre nouveau ministre de la cul-ture ne pourra pas nous faire don de sa moelle !
"Pet Charmant" peut-etre... mais toxique !
Et le Pécharmant est un excellent vin de la charmante ville de Cyrano : Bergerac !
Roselyne Bachelot pourrait-elle nous préciser si la moëlle de gouinasse est aussi dangereuse que celle de sodomite ?
Merci à tous pour ces excellents commentaires qui m'ont fait rire! -
Chère LENI, ni la maire de Paris, ni la ministre de cul-ture, ni Kakaroutchi (je ne sais plus ce qu'elle fait, celui-là?) ne peuvent donner leur sang : c'est déjà ça, en effet...
Et cher Philippe, quant aux gouines, j'avoue ne pas savoir, car elles couchent parfois avec des sidaïques...
Resterait-il à la Bachelot-Tarquin (?) un grain de bon sens?