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Netanyahu demande des "sanctions paralysantes" contre l'Iran

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Netanyahu avec Merkel à Berlin le 27 août 2009
BN regzarde des plans d'auschwitz à Berlin.jpg
A Berlin, Netanyahu a examiné les plans d'Auschwitz - 27 août 2009
(Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé, jeudi à Berlin, des "sanctions paralysantes" contre l'Iran pour l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire.

"Nous avons peu de temps. La chose la plus importante que nous puissions mettre en place sont des sanctions paralysantes. Il est possible d'exercer des pressions réelles sur le régime de Téhéran si les grandes puissances du monde s'unissent", a déclaré Netanyahu lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Il a ajouté que si le Conseil de sécurité des Nations Unies ne parvenait pas à s'entendre sur un durcissement des sanctions en raison d'un refus de la Russie et de la Chine, une "coalition des volontaires" devrait adopter des sanctions de son côté.

Mme Merkel a déclaré quant à elle que le "temps pressait" pour que Téhéran réponde aux offres de dialogue pour un arrêt de son programme d'enrichissement d'uranium.

Sans progrès d'ici septembre, "nous envisagerons des mesures plus fermes" contre l'Iran, "dans le domaine de l'énergie et des finances", a-t-elle dit. "Nous avons déjà des sanctions, et nous pouvons aller beaucoup plus loin. Nous y sommes prêts".

Mais elle a souligné que les sanctions seraient plus efficaces avec la collaboration de la Russie et de la Chine.

Pressé par la communauté internationale de renouer le dialogue avec les Palestiniens pour parvenir à une solution au conflit du Proche-Orient,  Netanyahu a exprimé "l'espoir de pouvoir relancer les négociations dans un délai d'un mois ou deux".

"Je suis prêt à rencontrer la direction de l'Autorité palestinienne, sans précondition, et qu'on s'y mette! Nous avons beaucoup de travail pour écarter les radicaux et aller de l'avant", a-t-il dit.

 Netanyahu a cependant insisté pour qu'un futur Etat palestinien reconnaisse Israël comme "l'Etat juif", une exigence que les Palestiniens ont jusqu'à présent rejetée.

Angela Merkel a rappelé que pour l'Allemagne, comme pour les Etats-Unis et l'Union européenne, "l'arrêt de la colonisation des territoires occupés est une pierre angulaire d'une reprise du processus de paix". Et la paix passe par la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, a-t-elle insisté.

"Il y doit avoir un changement substantiel" dans la politique israélienne en matière de colonies, a souligné Mme Merkel, estimant que "les possibilités pour un tel processus sont très bonnes en ce moment". 

AFP. 27.08.09

Commentaires

  • La Merkel s’est bien gardée de lui demander de reconnaître que l’Allemagne est un état chrétien ! Sa réponse eût été drôle et l’on aurait bien ri. Ces gens ne savent pas prendre un peu de détente !

    Mais enfin, je suis content : on va bientôt déclarer la guerre à l’Iran, à la Suède, à l’Argentine, et, pour faire bonne mesure, il ne faudrait pas oublier la Syrie, l’Egypte et bien sûr le Liban. Cela fait bien deux semaines qu’on n’a plus bombarder le Liban ? Il y a des bombes qui se perdent!

  • C'est vrai qu'après avoir consulté le plan en question, l'interlocuteur de Merkel pouvait tout "exiger" d'elle. N'est elle pas une descendante de ceux qui géraient le dit établissement. A l'époque, quoi qu'on en dise, 99 % des allemands étaient "nazis" selon le terme devenu aujourd'hui incontournable pour n'avoir pas à mettre en cause la totalité des Allemands. Aussi, lorsque je lis ou j'entends le mot nazi, je ne peux m'empêcher de rigoler doucement.

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