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"Se faire avorter relève du parcours du combattant"

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Le nouveau centre de planning familial Alfred-Fournier à Paris - 27 août 2009
(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
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Fermetures de centres pratiquant l'IVG, refus de prise en charge par des médecins, rendez-vous tardifs: se faire avorter relève du "parcours du combattant" en France, selon plusieurs acteurs du secteur, et en particulier à Paris où la mairie a présenté jeudi un plan d'action.

Elle montre du doigt "les tabous qui perdurent" et "un désinvestissement des médecins, les militants des années 70 étant partis à la retraite". "L'avortement, ce n'est pas la partie noble de la gynécologie et il y a un problème de coût", lance-t-elle. Une fausse-couche coûte 600 euros, le double environ d'un avortement, assure l'élue, laissant entendre que l'IVG rapporte moins.

Immonde!

Elle dénonce la fermeture de centres pratiquant l'IVG, notamment dans les cliniques, et des délais trop longs pour obtenir un rendez-vous.

Pourtant en Ile-de-France, le taux d'IVG pour 1.000 femmes est de 19 contre 14 en France métropolitaine. En 2007, il y a eu 13.700 avortements dans la capitale et 57.000 en Ile-de-France. Il y en a eu 209.700 en 2006 en France.

Comme Fatima Lalem, Sérénade Chafik, du Mouvement français pour le Planning familial, qualifie de "parcours du combattant" l'accès à l'IVG.

"La loi n'est pas appliquée: à partir de huit semaines de grossesse, ça devient difficile de trouver un médecin qui accepte de pratiquer l'avortement", dit-elle, alors que l'IVG est autorisée jusqu'à la fin de la douzième semaine de grossesse depuis 2001.

Et entre le moment où la femme prend conscience de sa grossesse et l'IVG, il peut s'écouler plusieurs semaines, dit-elle, puisqu'il faut consulter son médecin traitant, faire une échographie avant de se rendre dans un centre pratiquant l'IVG, où il faut patienter pour un premier rendez-vous.

Selon le Planning, chaque année, entre 3.000 et 5.000 femmes sont contraintes d'aller à l'étranger.

En réaction, la mairie de Paris développe l'IVG par voie médicamenteuse, sans hospitalisation, dans les centres de planification, ce qui est permis depuis un décret paru en mai. Cela sera possible dans cinq centres d'ici la fin de l'année, puis dans les 18 autres.

"C'est très bien, ça va améliorer l'accessibilité à l'IVG", se félicite Martine Beauplet, sage-femme chargée par le département des centres de planification. L'acte est gratuit pour les femmes non assurées.

Mais l'IVG par voie médicamenteuse est réalisable seulement jusqu'à la fin de la cinquième semaine de grossesse, contrairement à celle par voie chirurgicale (aspiration utérine), possible jusqu'à 12 semaines.

"Il faut voir tôt la grossesse puis réagir vite pour la voie médicamenteuse", reconnaît Mme Beauplet, qui insiste donc sur "la nécessité de faire quelque chose" pour l'IVG chirurgicale. Comme de nombreux acteurs du secteur, elle interpelle le gouvernement sur ce sujet.

D'autres insistent sur la nécessité d'améliorer la prévention pour faire baisser le nombre d'avortements, stable depuis 2002.

Pour le Dr Michel Teboul, gynécologue à l'hôpital Broussais dont le centre IVG a fermé jeudi, "l'important, c'est de bien s'occuper des femmes qui ont recours à l'avortement et non de réduire à tout prix le nombre d'IVG". Pour lui, s'il reste stable, c'est aussi parce que les femmes ne se résignent plus à une grossesse indésirable, ce qui est positif".

AFP. 27.08.09

 

Commentaires

  • «un désinvestissement des médecins» : c’est normal, le travail des médecins c’est de soigner et non de tuer !
    Tous ces farouches partisans de l’avortement oublient, ou plutôt font semblant d’oublier, la substitution de population qui est de plus en plus flagrante en France. Or les futures mères immigrées rejettent l’avortement et accueillent avec joie leurs bébés au lieu de les tuer. C’est ce qui explique la diminution des avortements que l’on cherche à imposer aux françaises de souche !

  • Le parcours du combattant pour un con battu. Peuchère.

  • Et nous savons très bien pourquoi elles accueillent avec joie leurs bébés...c'est bien pourquoi cela ne peut qu'aggraver la situation. Non seulement les francais acceptent cette substitution de population mais encore participent financièrement à cette calamité.

  • "Le cri silencieux " du Dr Nathanson, son dégoût après avoir filmé un avortement que lui-même faisait.

    Il a été persécuté depuis. Son film interdit en France.

  • Une "shoah" votée à l'assemblée nationale.
    Madame Veil,simone de son prénom,a fait voter la loi autorisant la pratique de l'avortement,pour ce haut fait de destruction massive infantile elle fût décoré des plus hautes distinctions de la République,parfois le crime peut payer.
    Honte à vous madame,l'enfer vous attend,vous faites partie des plus grands génocidaires comme Staline,pol-Pot,Mao ....

  • Des "médecins" avorteurs , avec un jargon bien codé (j'ai lu çà ils y a deux ou trois ans)

    "Nous séparons A de B, puis C ou D de E, (je cite de mémoire)"

    Or A représente la Tête du petit suceur de pouce, au calme et bien tranquille et sans méfiance, et B représente le dessous de la tête. Oui, on Guillotine les innocents quand on le "juge" nécessaire.

    Le Dr Nathanson avait remarqué avec Epouvante, que le petit suçant son pouce se débattait soudainement quand le "tueur" perçait la Poche amniotique.( c'était lui qui pratiquait, son film l'a bouleversé)
    Quel Honte, jamais Crimes ne furent plus Abominables et Froids dans toute l'Histoire de France.
    Antoine Argoud, que j'avais rencontré, me disait sa honte d'être Français. Depuis je le comprends .
    On dirait une sorte de Rituel Satanique, car le tout est Satanique dans cette ignoble Tuerie.

  • je suis très ecoeurée par le film du Dr nathanson
    je suis actuellement enceinte d'un 4 eme enfants et ce n'etait pas une grossesse prévut,
    mon mari n'en veut absolument pas de ce bébé ,

    et j'etais ok pour me faire avorter avant de voir ce film !!!!!!!!!!

  • A sab : grâce à ce film, vous avez changé d’avis : c’est non seulement courageux, mais magnifique : rien n’est plus beau dans ce monde que de donner la vie ! Et votre quatrième enfant vous en sera reconnaissant et vous donnera toute son affection.

  • @sab: vous allez être heureuse d'avoir votre 4ème bébé, et votre mari aussi dès qu'il le verra.

    Quand j'ai vu "Le cri silencieux", j'étais étudiante à Paris, et j'ignorais comment se passait un avortement. Je n'avais jamais envisagé de me faire avorter. Je suis donc allée voir le film du Dr Nathanson par curiosité, pour m'instruire.

    J'ai été épouvantée par les images terribles et VRAIES.

    C'était donc ça un avortement, c'était un tout petit enfant qui se débattait pour échapper à la mort, et j'étais pétrifiée d'horreur. A côté de moi, des médecins accoucheurs, qui avaient pratiqué des avortements, pleuraient - oui, ils pleuraient, ces hommes...

    Quand je suis sortie de la salle, mon regard sur le monde et les choses de la vie n'était plus le même. Il n'a plus jamais été le même après ce film.

    Merci pour votre commentaire. Tous mes voeux de bonheur pour vous et votre famille!

  • @JLA: permets-moi de co-signer ton commentaire. C'est bien la shoah des enfants à naître votée par l'Assemblée nationale...

    La France a bien changée depuis. Comme une coïncidence...

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