Le président israélien Shimon Peres, grande figure de la scène internationale, a été hospitalisé samedi soir à la suite d'un bref malaise pendant une conférence politique à Tel-Aviv, mais il a repris connaissance et ses jours ne paraissaient pas en danger.
M. Peres a été évacué pour examen et soins vers l'hôpital Tel Hashomer, près de Tel-Aviv, a constaté un photographe de l'AFP. Il a été placé en observation dans le département de cardiologie.
"Il s'est évanoui pendant une dizaine de secondes tout au plus avant de reprendre connaissance", a déclaré aux journalistes la porte-parole de la présidence israélienne, Ayelet Frisch.
"Un médecin a constaté une baisse de tension artérielle. Les premiers examens, dont un électro-cardiogramme, n'ont décelé aucune attaque cardiaque ou cérébrale", a ajouté la porte-parole.
Selon le médecin personnel de M. Peres, Rafi Valdan, "il faisait simplement très chaud (pendant la conférence) et comme il est resté debout pendant longtemps, il a eu un étourdissement".
"En ce moment, il se sent bien, il sourit et il est au téléphone avec le monde entier", a témoigné le docteur Valdan.
Shimon Peres est l'un des derniers pères fondateurs d'Israël, présent sur le devant de la scène politique depuis plus d'un demi-siècle.
Bien que sa nouvelle fonction soit essentiellement protocolaire, il joue depuis plusieurs mois un rôle important comme représentant du gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu, usant de son aura internationale.
Personnalité historique du Parti travailliste, il l'a quitté pour la formation centriste Kadima après avoir pratiquement exercé toutes les fonctions ministérielles au cours d'une impressionnante carrière politique: deux fois chef du gouvernement, ministre des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, de l'Information, des Transports, de l'Intégration.
Classé parmi les "faucons" travaillistes, M. Peres a cautionné, alors qu'il était ministre de la Défense Guerre dans les années 1970, les premières colonies juives en Cisjordanie occupée.
Par la suite, il s'est acquis une réputation de "colombe" en jouant un rôle moteur dans les accords d'Oslo conclus avec le leader palestinien Yasser Arafat en 1993.
En guise de reconnaissance, Shimon Peres, longtemps prophète d'un "nouveau Proche-Orient" censé devenir un havre de paix et de prospérité, a obtenu en 1994 le prix Nobel de la paix qu'il partagea avec Yitzhak Rabin et Yasser Arafat.
AFP. 12.09.09
Commentaires
Il doit y avoir une épidémie chez les sionistes,c'est le malaise vagal.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/09/12/01011-20090912FILWWW00466--paris-bientot-une-place-ben-gourion-.php?mode=commentaires
Allons-nous laisser faire cela ?
Participant à une conférence sur la nouvelle génération des dirigeants juifs, il a voulu faire des travaux pratiques ! Mais, au dernier moment, ça n’a pas marché. Dommage, mais ce n’est que partie remise.
A Catherine : les juifs ont dû faire remarquer à Notre Dame de la Mairie de Paris qu’il en faisait trop pour les musulmans (c’est que avec les Arabes, il aime ça !). Alors, il se rattrape : il a besoin de leurs voix pour être réélu !
Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu
@Nina Tool: vous n'êtes pas un blog. Que signifie "intiresnuyu iformatsiyu"? Soyez plus claire, merci.