"Célibataire", "sans emploi" : l'islamiste algérien Rachid Ramda a réduit les présentations au strict minimum mercredi au premier jour de son procès en appel pour son implication dans les attentats de 1995 à Paris, dont celui de la station Saint-Michel (8 morts, 150 blessés).
Profil aquilin encadré d'une barbe noire soigneusement taillée, Rachid Ramda, appuyé sur des béquilles en raison d'une entorse, s'est exprimé en arabe pour décliner son identité.
Arrêté le 4 novembre 1995 à Londres, il n'avait été extradé de Grande-Bretagne que dix ans plus tard, au terme d'une longue bataille de procédure.
Le 26 octobre 2007, il a été condamné à la prison à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, conformément aux réquisitions de l'avocat général qui avait demandé la peine maximale.
Rachid Ramda, reconnu coupable en première instance de complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats pour l'attentat meurtrier du 25 juillet 1995 à la station Saint-Michel, et deux autres perpétrés en octobre de la même année aux stations Maison-Blanche et Musée d'Orsay, faisant des dizaines de blessés, a toujours nié avoir financé les attentats pour le compte du Groupe islamique armé (GIA) algérien.
"S'il avait quelque chose à dire, il l'aurait déjà dit lors du premier procès, c'est un grand manipulateur et on se serait bien passé d'un second procès qui nous replonge dans ce drame", a confié avant l'ouverture de l'audience Mireille Glorion, dont la fille Sandrine, 24 ans, a été tuée dans l'attentat de Saint-Michel.
Toutes procédures confondues, il s'agira du dixième et certainement dernier procès lié aux attentats islamistes de 1995 à Paris.
Dernière occasion aussi pour la défense de faire valoir sa thèse d'une "manipulation" orchestrée par les services secrets algériens de l'époque, qui auraient délibérément mis les enquêteurs français sur de "fausses pistes" pour mettre hors jeu certains opposants après l'interdiction du Front islamique du salut (FIS) en 1992.
Les deux avocats de Rachid Ramda comptent cette fois s'appuyer sur les derniers développements de l'enquête sur la mort des sept moines de Tibehirine en 1996 en Algérie : l'hypothèse qu'ils aient été victimes de tirs d'hélicoptères militaires après leur enlèvement, et non de djihadistes, a été récemment avancée par l'attaché de Défense français à Alger à l'époque des faits.
"Les moines ont été enlevés cinq mois après le dernier attentat parisien, c'est un aspect qui n'a jamais été exploré dans le dossier Ramda", a avancé Me Anne-Guillaume Serre, l'un des avocats de l'accusé.
La défense ne pourra guère compter sur d'éventuelles révélations de Jean-Louis Debré, ministre de l'Intérieur à l'époque des attentats et aujourd'hui président du Conseil constitutionnel. Cité comme témoin, il a répondu qu'il ne pourrait se rendre disponible.
AFP. 16.09.09
Commentaires
Pourquoi tout ce ramdam autour de ce procès qui me paraît bidon. Et ce rachid ramda me parait un bon bouc-émissaire !
bouc émissaire ?je ne crois pas!mais ce qui me semble évident,apres avoir écouté une infime partie de son proces,aux assises,c est qu il mene tout le monde en ''bateau'',en se contredisant en permanence!scandaleux!et scandaleux aussi d entendre de quelle maniere ce monsieur se permet de répondre aux juges ,président et avocats.
je fais partie des parties civiles il est conscient de ce qu il a fait il parle un français tres correct surtout pour envoyer des injures aux avocats des parties civiles surtout maitre HOLLEAUX et il ose dire a la mere d une victime je ni suis pour rien que dieu vous pardonne la pauvre femme ainsi que toutes les familles qui ont perdus les leur ou tous les blesses, quand jean louis debre est venu par video bien sur ca ou rien c est pareil il ne se rappel de rien sauf d etre descendu sur le quai et de voir les familles de victimes et pour la PREMIERE FOIS EN 4 PROCES ET 14 ANS APRES l avocat de la RATP A REMERCIE SES AGENTS ca aussi ca ete une bagarre maintenant encore 2 seances et mardi c est le verdict en esperant que ce sera le meme et que cela fera reflechir ceux tentes de faire la meme chose maintenant si nous pouvions decouvrir ceux qui ont fait l attenat de port rOYAL POUR LES VICTIMES ILS POURRONT METTRE UN VISAGE ET PEUT ETRE FAIRE LEUR DEUIL MALGRE QU APRES UN EVENEMNT PAREIL C EST PLUS QUE DURE merci martine
@Martine BOUTROS LESCOAT
Si vous êtes bien celle que vous prétendez être , je vous prie, d'agréer, Madame, l'expression de mes plus sincères condoléances .
Ce que vous dites sur le comportement de Rachid Ramda ne m'étonne pas et l'absence apparente de réaction des juges , qui ne devraient pas permettre les injures de ce "monsieur", ne m'étonne pas non plus .
le proces est termine rachid ramda a ete condamne a la meme peine qu en 2007, ce monsieur fait appel en cassation de toute façon il veux etre juges ainsi que bensaid par la cour eureopeen je remercie catherine moi je n ai perdu personne,sauf que j ai ete touche psychologiquement j ai fait " le syndrome du sauveteur" et je n en fait jamais assez, je voufrais oublier cette journee je ni arriverais pas mais je voudrais que cela s attenue et vu que j ai 64 ans vivre les annes de ma vie tranquille, ce que j ai oublie de vous dire que ce monsieur ramda se faisait porter en chaise car il avait deux cannes (une entorse) alors que les victimes ayant perdu leurs jambes ou grefffees et ayant elles aussi des cannes montaient a pied pendant ce proces il a ete traite tres bien il se plaignait de la nourriture on a revu le menu il a ete autorise a reste assis a cause de son entorse et quand le verdict est tombe " allah est grand " en arabe le lundi 28 sept il a parle 2 heures en français et hier il ne savait plus un mot de français il lui a fallut son interprete 2 AVOCATS 2 INTERPRETES 4 OU 6 POMPIERS POUR LE MONTER ET LE DESCENDRE A SA CELLULE QUI PAYE COMME IL N A JAMAIS TRAVAILLE C EST FACILE NOUS ? par contre le jour que ces gens la sortirons ils sont interdits en france ce jour la je serai vieille car il lui reste 18 ans bensaid 8 ans plus les infractions qu il a fait depuis qu il est en prison belcasem lui reste 4 ans plus comme bensaid a la premiere condamnation belcasem 25 et besaid 18 infractions commises voyez catherine dommage que vous ne soyez pas venue au proces car vous auriez vu le comportement de ces messieurs bensaid quand il est passe a cote de nous il y avait 8 gendarmes autour de lui nous a dit " ils sont encore la ceux la au bout de 14 ans ont tous ete malade malaise vomissements et beaucoup n ont pu manges ce midi la je vous remercie de ma voir lue c est dure de faire court en esperant que jamais cela ne recommence c est pas facile de vivre apres martine