Un essai du journaliste britannique Christopher Caldwell, insistant sur les lacunes de l'intégration des populations musulmanes en Europe, a suscité un vif débat aux Etats-Unis.
Depuis le 11 Septembre, le thème de l'islamisation progressive de l'Europe préoccupe l'Amérique. Les libéraux utilisent les difficultés des pouvoirs européens à gérer l'intégration des populations immigrées musulmanes pour souligner les failles béantes du modèle d'intégration français. Les républicains vont puiser dans cette problématique pour mettre en garde contre un trop grand laxisme vis-à-vis des tentations radicales de l'islam. Cet intérêt qui traverse toutes les familles politiques explique sans doute le débat acharné que suscite le livre à peine sorti du journaliste britannique Christopher Caldwell sur l'Europe et ses musulmans. Cet éditorialiste du Weekly Standard signe un essai (*) aussi brillant que controversé pour affirmer que les populations musulmanes font peser un défi culturel et démographique majeur sur le continent européen car elles pourraient en changer «la nature». Il se situe dans la même lignée culturaliste que Samuel Huntington, pariant sur un choc possible de civilisations et sur l'idée que l'islam n'est pas soluble dans la démocratie et la modernité. «Un essai dangereux car il ne donne que la moitié (négative) du tableau de l'islam en Europe» , affirme Justin Vaïsse qui lui a récemment donné la réplique lors d'un débat animé à l'Hudson Institute.
(*) « Reflections on the Revolution In Europe : Immigration, Islam, and the West » (2009).
Le Figaro - 21.09.09
Commentaires
Voilà un article bien dans le style habituel du figaro : tout en trompe l’œil pour mieux berner ses lecteurs en leur racontant des sornettes. Le figaro veut nous faire croire que le problème c’est celui de l’intégration des musulmans (et d’ailleurs pourquoi que des musulmans ? Une grande partie des Africains et des asiatiques ne sont pas musulmans !). Autrement dit pour la figaro, la cause est entendue : l’immigration doit être acceptée sans discussion aucune par les Européens ; on ne peut discuter que des modalités d’intégration.
Il serait temps d’expliquer au figaro que les vraies sujets à traiter sont :
-qui veut et organise cette immigration et quel est leurs buts inavoués
-mettre ces lobbies immigrationnistes hors d’états de nuire le plus rapidement possible
-il est urgent d’organiser le retour des immigrés dans leur pays d’origine.
Mais il est évidemment exclu que le figaro, qui n’est qu’un organe de propagande, ose aborder un jour ces questions. Les valets qui scribouillent dans cette feuille de chou font ce que leurs maîtres leur disent de faire !