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Insémination post-mortem interdite

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Fabienne Justel, 39 ans

Fabienne Justel se dit «révoltée». Le ministère public a demandé mercredi en fin de matinée le rejet de la requête de cette veuve de 39 ans qui tente d'obtenir le droit d'utiliser le sperme congelé de son époux décédé. Cette demande a peu de chance d'aboutir, puisque la loi française interdit toute insémination post-mortem.

 La décision du tribunal de grande instance de sera rendue le 15 octobre.

 

L'épouse du donneur décédé, qui souhaite se faire inséminer à l'étranger, avait assigné en justice à la mi-août le Cecos de Rennes, d'études et de conservation des oeufs et du sperme. Alors qu'il se savait malade et condamné, , son second mari, avait fait plusieurs dépôts dans la banque de sperme du Cecos, en vue de ce projet commun. Il est décédé il y a plus d'un an.

«J'encourage le tourisme procréatif et à se diriger vers l'étranger»

Après sa mort, «lorsque le Cecos m'a dit qu'il lui était impossible de me restituer les paillettes, j'ai été anéantie parce que jamais on nous avait parlé de cette éventualité», a dit Fabienne Justel. Car selon elle, si elle avait été informée, le dépôt de sperme aurait été effectué dans un autre pays. Le chef de service du Cecos, rattaché au CHU de Rennes, s'est seulement engagé à ne pas détruire les gamètes de son mari, comme la loi le lui permet.

«En refusant la restitution des paillettes, on ne porte pas atteinte à une disposition légale», a estimé à lissue de l'audience Cécile Vivien, vice-procureure chargée du parquet civil. «Il n'y pas de trouble manifestement illicite» qui justifierait la demande en référé déposée par l'épouse du donneur décédé, a fait valoir la magistrate.

Fabienne Justel, visiblement éprouvée, a déclaré : «J'aurais voulu prendre la parole. J'étais révoltée. J'encourage le tourisme procréatif et à se diriger vers l'étranger.» 

 Mère de trois enfants d'un premier mariage, elle a écrit aux parlementaires pour les sensibiliser et a reçu de «très nombreuses réponses». Ses beaux-parents ont saisi le président Nicolas Sarkozy. Il leur a été répondu qu'une dérogation n'était pas possible.

Le Parisien - 23 septembre 2009

Commentaires

  • Pourquoi nous casse-t-elle les pieds ? Elle n’avait qu’à demander cette insémination du vivant de son mari. Et puis elle a déjà trois enfants. Elle n’a qu’à imaginer qu’elle s’est faite inséminer et que, comme tout le monde, elle s’est faite avorter. De nombreuses veuves n’ont aucun enfant ! Quels lobbies la poussent ainsi à faire changer la loi ? Des faux avortements avaient été montés autrefois par les lobbies pour faire aboutir la loi autorisant les avortements !

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