Au cœur d’une violente polémique à propos de son livre sulfureux « La mauvaise vie » et de son évocation du tourisme sexuel, le ministre de la Culture s’est expliqué hier soir dans le 20 Heures de TF1. Frédéric Mitterrand s’est défendu de toute tendance pédophile, tout en reconnaissant des « erreurs ».
A La Réunion, l’ancien directeur de la Villa Médicis est témoin de moralité pour deux de ses jeunes protégés dont son filleul, accusés et condamnés pour viol, comme l’atteste la lettre que Le Quotidien s’est procurée. Cliquez ici pour voir le document
Décidément, ce n’est pas une bonne semaine pour Frédéric Mitterrand. L’affaire a fait la une du Quotidien de la Réunion de ce jour : Frédéric Mitterrand a effectué, en mars dernier, un témoignage de moralité pour défendre deux mineurs, dont son filleul, fils d’un couple d’amis, dans une affaire de viol collectif. La victime, une jeune fille de 16 ans, a été violée par plusieurs jeunes sous la menace d’un couteau.
Une affaire qui a déjà été jugée mais qui revient en appel à la fin du mois d’octobre.
Certes, Frédéric Mitterrand n’est évidemment pour rien dans le crime commis par ces deux garçons. Mais il vient au secours de ces deux mineurs violeurs en écrivant son témoignage sur du papier à en-tête de la Villa Médicis — où il officiait — alors qu’il n’agit là qu’en tant que personne privée. En outre, dans son témoignage écrit, le ministre, qui ne l’était pas à ce moment-là, engage l’organisme dont il avait la charge – la Villa Médicis – dans un soutien aux deux jeunes criminels puisqu’il propose de leur organiser des stages sur mesure en vue de faciliter leur réinsertion : « En tant que directeur de l’Académie de France à Rome, je m’engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion. »
Dans le même texte, il précise : « Je dispose d’un certain nombre de contrats qui pourraient être mis à profit. » Là encore, l’usage de la première personne est peu approprié et traduit une conception très particulière des usages républicains : est-ce la vocation de la Villa Médicis que d’aider à la réinsertion de mineurs violeurs de l’Ile de la Réunion ? En l’occurrence le fonctionnaire Mitterrand utilise à son profit personnel la responsabilité que l’Etat lui a confiée. Le correspondant à Paris du Quotidien de la Réunion a tenté – vainement – de faire réagir le Ministère de la Culture sur le sujet. Comme au début de la semaine, le Ministre choisit la politique de l’autruche…
NPI - 09 octobre 2009
Commentaires
Comme quoi, un singe, même en costume du dimanche, ça reste un singe...
Source aussi sur le site du Point . Mais rien ...dans certains autres journaux ....
Qu'est-ce que c'est que ce "JE" ? Cette affaire entrait dans ses attributions à la Villa Médicis ?
En tout cas, pas un mot de cette autre affaire dans les divers JT de ce soir ...
Pensez donc ! Un "viol collectif" sur une jeune fille de 16 ans !
Le "philosophe" Kinkielkraut se déchaîne aujourd'hui, pour dire (à propos de Polanski) qu'à 13 ans, on n'est plus une enfant ...
Alors, 16 ans !
j'avais accordé qqe crédit à finkelkraut enraison de ses positions sur la banlieue et l'immigration .je croyais qu'il virait à droite . Mais rien n'est plus fort ,chez lui comme chez les autres ,que le devoir de solidarité avec le people et le Lobby
Perisse cette engeance qui vit aux dépens de la France !.
Moi, je trouve que des violeurs aient comme témoin de moralité Frédéric Mitterrand, c’est tout à fait approprié : ils ne pouvaient pas trouver mieux !