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Jean Sarközy et l'EPAD: un décret repoussé par l'Elysée aurait permis à Devedjian de garder son mandat jusqu'à 70 ans

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Il fallait faire de la place pour le fils du Président...
(Cliquez sur les photos)

Pourquoi Patrick Devedjian n'a-t-il pu poursuivre son mandat à la tête de l'Epad au-delà de 65 ans ?  On commence à en savoir plus. Interrogé sur des informations de presse selon lesquelle le Sénat, puis Matignon, auraient essayé de faire passer une disposition permettant au ministre de la Relance de prolonger son mandat, Luc Chatel a répondu : "Je n'ai pas d'éléments sur le fond", mais "il y a des règles. A 65 ans, on cesse ses fonctions à la tête d'un établissement public. Elles valent pour tout le monde. Le gouvernement ne souhaite pas modifier, pour un cas particulier, l'âge  de départ en retraite de dirigeants d'établissements publics", a-t-il ajouté.
 
Or, selon l'AFP, un projet de décret levant la limite des 65 ans pour présider à l'aménagement de la Défense a été retoqué à l'Elysée. Un premier décret prévoyant la fusion de deux établissements publics des Hauts-de-Seine - Epad (Défense) et Epasa (Seine-Arche) -, sorti de Matignon en juillet, incluait une disposition permettant de présider le futur organisme au-delà de 65 ans, selon une source départementale proche du dossier.

Devedjian désirait poursuivre
 
Une source autorisée à la région Ile-de-France a également assuré à l'AFP que les services du Premier ministre avaient préparé un projet pour repousser cette limite d'âge. Cela aurait permis à Patrick Devedjian, ministre de la Relance et président du  conseil général des Hauts-de-Seine, de rester en place à la tête de l'Epad élargi, jusqu'aux élections cantonales de 2011. Selon un élu de gauche siégeant comme administrateur à l'Epad, interrogé par  l'AFP, Patrick Devedjian, désireux de se maintenir, avait formulé une demande en ce sens.
 
Mais selon la source proche du dossier dans les Hauts-de-Seine, "après être passé à l'Elysée, le projet de décret" sur la fusion ne comportait plus la disposition levant le verrou de l'âge. Le projet de décret de fusion de l'Epad, qui couvre les 160 hectares du quartier d'affaires, et de l'Epasa, chargé d'urbaniser 320 hectares sur la zone voisine de Nanterre, est actuellement soumis pour consultation aux collectivités locales concernées. Elles examinent également un autre décret élargissant le périmètre "d'intérêt national" administré par l'Etat à d'autres portions de Nanterre et à La Garenne-Colombes. Actuellement le quartier de La Défense s'étend essentiellement sur les communes de Puteaux et Courbevoie. Le conseil municipal de Courbevoie, bien qu'à majorité UMP, a voté lundi soir contre ces projets de décret, jugeant notamment qu'ils n'avaient pas fait l'objet de concertation.

Contactée par l'AFP sur cette affaire de décret, la présidence n'a pas souhaité faire de commentaire. "Le président ne cédera en aucun cas à la pression médiatique", a confié mercredi à l'AFP un ministre, sous couvert de l'anonymat. "Je ne lâcherai pas", a, selon un de ses interlocuteurs, déclaré mercredi en petit comité le chef de l'Etat.

LCI. fr - 14.10.09

Commentaires

  • Je pense que tout le monde aura remarqué combien le fils du nain a changé de ‘look’ hier lors son émission à la télé : fausses lunettes, cheveux coupés et teints, costume et cravate, etc…..

  • Et cette affaire est d'autant plus crapuleuse et gravissime qu'il existe des possibilités de dérogation relative à l'âge limite pour présider un établissement public:
    Le président de l'établissement public en cours de création sur le Plateau de Saclay (Essonne) pourra avoir plus de 65 ans. L'article 23, sur la direction de l'établissement, indique «qu'il sera dérogé à la loi n° 84-834 relative à la limite d'âge». Une disposition que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, 64 ans, pourra à son tour revendiquer pour l'établissement public destiné à gérer Euratlantique, son grand projet d'urbanisme.

    Patrick Devedjian n'a pas souhaité réagir sur ce point, assurant que «le président de la République peut compter sur (sa) loyauté » et qu'il avait «déjà assez d'occupations».

    Sarkozy, outre son âpreté au gain, expose au grand jour sa haine de la France et des français , à l'instar de Houria Bouteldja, alors que ce pays l'a accueilli.
    Ses provovocations vont devenir de plus en plus monstrueuses ; ce qui est curieux , c'est personne ne l'arrête, alors que son entourage risque de tomber avec lui.

  • @Catherine: laissez-moi co-signer votre commentaire au sujet de cette affaire des plus crapuleuses. Merci!

  • Si Sarko 1er a prévu la Défense pour le dauphin, il n'a rien prévu pour améliorer les locaux de ceux qui assurent sa sécurité :

    « Gendarmerie : gale républicaine à l'Elysée»

    http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/gendarmerie-gale-républicaine-à-lelysée.html

  • Ce que je retiens comme catherine c'est la haine des français. Nous sommes tombés sous la coupe de mafieux.

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