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Les Africains accusent le réchauffement climatique et exigent des "réparations et dédommagements"...

Tchad puits.jpg
Un "puits" au Tchad
Cadavre de vache
Pesée d'un enfant malnutri

Terres incultivables, saison des pluies détraquée, agriculteurs contraints à l’exode…l’Afrique est aujourd’hui le continent le plus touché par le réchauffement climatique. A deux mois du sommet de Copenhague et avant la Journée mondiale de l’alimentation de vendredi, les chefs d’Etat africains viennent d’exiger des « réparations et dédommagements » aux pays industrialisés, principaux pollueurs de la planète.


Selon la Banque mondiale, les pays "en développement" vont supporter 80 % des dégâts occasionnés par le changement climatique alors qu’ils ne sont à l’origine que de 30%des émissions de gaz à effet de serre.Ce matin à P, l’association Action contre la faim (ACF) déploiera place du Palais- Royal une grande toile recouverte du mot « faim ». Une manière de rappeler aux pays riches que « le nombre de victimes de la faim a doublé en trente ans » et que, d’ici à 2015, 375millions de personnes seront affectées chaque année par des catastrophes naturelles d’origine climatique. C’est déjà le cas au Kanem, à l’ouest du , où ACF a ouvert plusieurs centres de santé pour venir en aide aux enfants souffrant de malnutrition.

Depuis un mois, le ciel est désespérément bleu et la chaleur accablante au Kanem. Les dernières gouttes d’eau sont tombées mi-septembre et déjà les herbes sont grillées par le soleil. Le long des routes poussiéreuses de cette région sahélienne, située à l’ouest du Tchad, des centaines de cadavres de vaches jonchent encore les pâturages, victimes du manque de nourriture et d’une saison sèche torride. Même certains chameaux n’ont pas résisté. De nombreuses oasis sont à sec. Au centre de santé d’Amdoback, où l’association Action contre la faim (ACF) fournit de l’aide alimentaire à 160 villages, Ali, 50 ans, paraît désespéré : « Avant les années 1970, la saison des pluies était normale et les gens pouvaient compter sur leurs vaches et leurs chèvres pour obtenir du lait et du beurre, confie l’homme ridé. Mais maintenant, les pluies d’été arrivent une année sur deux en retard, la chaleur est accablante toute l’année et le bétail meurt en masse. Même les gazelles, les pintades, les hyènes et les chacals ont quitté la région. »

« Le désert progresse »

A l’Office national du développement rural de Mao, le chef-lieu du Kanem, Mbaïbaroum se demande quand « la nature retrouvera son cours normal ». Et l’agronome de détailler : « Il y a trente ans, il pleuvait en moyenne 300 mm d’eau pendant la saison des pluies. Cette année, on en a mesuré 134 mm, le sol est nu et les bras valides fuient l’agriculture. » Représentant de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture au Tchad, Mamoudou Diallo estime que les villageois subissent de plein fouet les effets du dérèglement climatique. « Le réchauffement de la planète, les gens le vivent déjà ici. Cette année, la pluviométrie a baissé de 60 % dans certaines zones. »
Dans son « palais » de Mao, le sultan du Kanem, âgé de 84 ans, désespère de voir ainsi la terre de son enfance s’appauvrir. « On ne peut plus planter de bananes, d’oranges ou de mangues dans nos jardins, explique le vieil homme. Chaque année, le désert progresse, de nouvelles couches de sable s’effondrent sur les ouadis (NDLR : les oasis) . Jadis, il suffisait de creuser à deux mètres pour puiser de l’eau mais aujourd’hui, il faut aller la chercher à cinq ou dix mètres de profondeur. »

Si les animaux paient chaque année un tribut de plus en plus lourd à la sécheresse, les enfants sont eux aussi victimes de ce manque d’eau et de nourriture. Au centre de santé d’Amdoback, ACF a admis 2 806 enfants victimes de malnutrition entre le mois de janvier et le mois de juin. Ce jour-là, le thermomètre affiche 39,7 o C et ils sont une cinquantaine à s’abriter à l’ombre protectrice d’un grand acacia.

« Migrants climatiques »


Certaines femmes ont marché une nuit entière pour faire peser leurs nourrissons et repartir avec quelques sachets de Plumpy’nut, une pâte prête à consommer à base d’arachide utilisée en cas de famine. Blotties dans les bras de leur mère, les jumelles de Kadija souffrent de diarrhées et de conjonctivite, deux signes précurseurs de malnutrition.
Comme beaucoup de femmes du Kanem, Kadija a dû se résoudre à voir partir son mari au sud du pays pour trouver du travail et de quoi nourrir les sept enfants du couple. De plus en plus d’anciens agriculteurs désertent ainsi leur terre pour tenter leur chance en ville. Au Tchad, on les appelle les « migrants climatiques ». « Mon mari était cultivateur depuis quinze ans, mais il a dû quitter sa terre qui ne donnait plus rien à cause du manque de pluie. Maintenant il m’envoie régulièrement de l’argent, de l’arachide et du lait », confie Kadija, qui n’a que deux mois de réserve de mil pour tenir jusqu’à la prochaine récolte l’été prochain.
Désespérés de voir les herbes se faner toujours plus tôt et le désert gagner sur leurs pâturages, un tiers des éleveurs du Kanem ont déjà jeté l’éponge et quitté la région depuis les années 1970.
Source: Le parisien - 14 octobre 2009
Au temps de la colonisation, le "changement climatique" n'existait pas...

Commentaires

  • Voilà, il fallait s’y attendre : il nous faut accepter maintenant les soi-disant «réfugiés climatiques » ! La boucle est bouclée ! On invente un prétendu réchauffement anthropique de la planète, on en accuse les blancs européens. Et les oblige à détruire leur pays, leur civilisation, leur culture en les accusant de tous les maux ; et maintenant ils doivent subvenir aux besoins des Africains. C’est que ceux-ci ne peuvent plus mettre leur misère sur le dos de la colonisation, puis de la décolonisation, puis de la néo-colonisation ; alors on a trouvé le nouveau bouc émissaire : le gaz carbonique ! Tant pis pour nous, nous n’avons qu’à ne plus respirer ! Ces pauvres Africains n’ont donc qu’une solution : venir en Europe, et nous, nous devons leur donner nos sous puisque nous sommes riches ! On ne pourrait pas leur faire lire quelques fables, comme « la poule aux œufs d’or » ou « le laboureur et ses enfants » ? Ah, mais j'oubliais, ce sont eux qui nous racontent ds fables.
    Et personne ne leur fait une toute petite suggestion : « Et si vous vous mettiez un peu au travail ? » !

  • Ah, la voilà , la vraie raison des fausses raisons du réchauffement climatique ; je me disais aussi qu'il devait y avoir de mauvaises raisons.

  • @ abad

    Souvenons-nous aussi de la ruse employée pour ruiner les petits paysans d'Afrique en apportant de très grandes quantité de denrées alimentaires , surtout du riz, que les épaules et le dos Kouchneriéns ont portées médiatiquement. Résultat ( voulu) les paysans ne purent vendre leurs produits et furent réduits à néant. (La dialectique, toujours, sous prétexte de ....).
    Pauvres gens en Afrique ,à qui l'on susurre en langage muet , de s'exiler vers les pays à Métisser, surtout la France, encore un peu Catholique ( à la bourrique, comme on l'entand parfois). Ce reste catho emm... malgré tout les pharisiens adorateurs de Mammon et assoiffés de dominer le monde entier.
    Comme le disait Mgr Jouin dans sa fameuse RISS :"Non à la Pax Judaîca"
    La détresse du Monde entier, c'est ce petit nombre de malfaisants arrogants qui la provoque avec "gourmandise".

  • Cher abad, je vois qu'une fois de plus vous avez parfaitement compris pourquoi j'avais mis cette info (en soi banale...). Ils ne peuvent pas creuser un puits normal, comme on l'a toujours fait en Europe? Ils se contentent de cette eau sale et boueuse...
    Les "migrants climatiques": ah! ils sont forts les mondialistes!
    Le réchauffement climatique a bon dos: et la paresse? Ils vivent à l'âge de pierre ou quoi? Encore qu'à cet âge, ici, on savait mieux se débrouiller techniquement...

  • «il faut aller la chercher à cinq ou dix mètres de profondeur» : ils ne manquent pas d’air, ces Africains ! Ils se plaignent de devoir creuser des puits de 10 m de profondeur ! Ne savent-ils pas qu’il y a longtemps, plusieurs siècles, qu’en Europe nous creusons des puits artésiens qui dépassent largement les 100 m de profondeur ! Et on n’a pas accusé qui que ce soit pour cela ! On a creusé, un point c’est tout. Sans compter que c’est nous qui leur envoyons gratuitement les pompes pour les faire. Et un puits, ça s’entretient ! Ils ne le savent pas ? Il faudrait leur passer le film de Pagnol : la fille du puisatier !

  • @abad

    Ils sont descendants des Shadocks, plus ils pompaient, plus il en venait moins,.....c'est mathématique.

  • Il n'y a pas si longtemps ou le puits de 10 ou 15 mètres de profondeur était la seule alimentation en eau dans les campagne. Il y avait également les citernes. ou le puit communal. Les seaux n'étaient pas plastique mais en zinc. Je ne parle pas d'il y a 100 ans mais de bien après la 2de guerre.
    Ce qu'ils veulent c'est l'arrosage automatique installé par les blancs. Que feraient ils pendant l'installation ? rien. Des palabres.
    Pagnol encore un facho, il fait les gens travailler souvenez vous de Regain.

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