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Le Neues Museum de Berlin rouvre après 70 ans le 17 octobre 2009

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Cône en or de l'âge de bronze
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Entrée du Neues Museum
Berlin museum Nefertiti.jpg
Présentation du buste de la Reine Nefertiti
(Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

Détruit par les bombardements alliés, le Neues Museum de Berlin a rouvert vendredi après 70 ans, entièrement rénové et avec son chef d'oeuvre en vedette, un buste de la reine égyptienne Néfertiti.

Situé dans l'ancien Berlin-est, sur "l'Ile aux Musées" classée au patrimoine de l'humanité, ce musée expose près de 9.000 pièces de collections issues en grande partie de la Préhistoire et de l'Antiquité.

Inauguré en 1859, bombardé puis laissé en jachère sous le régime communiste de la RDA, le Neues Museum (Nouveau Musée) a été rénové par l'architecte britannique David Chipperfield.

Six ans de travaux et 212 millions d'euros plus tard, le résultat est un bâtiment néo-classique à l'intérieur dépouillé et lumineux où des formes modernes côtoient des vestiges de l'Histoire, tels des impacts de balles et d'obus, dans un décor de marbre et de béton.

La chancelière Angela Merkel a salué cette renaissance d'"un des musées les plus importants pour l'histoire de la culture en Europe".

Les Berlinois pourront le visiter gratuitement tout le week-end et admirer notamment le buste de Néfertiti, attraction touristique majeure.

Une salle entière surplombée d'une coupole est réservée à ce joyau vieux de 34 siècles, découvert par l'archéologue Ludwig Borchardt sur les bords du Nil en 1912. D'une beauté légendaire, ce buste souvent surnommé "la Mona Lisa égyptienne" représente l'épouse royale du pharaon Akhénaton avec un cou gracile, la tête ceinte d'une tiare et l'oeil gauche manquant - un mystère jamais élucidé. Placé dans une vitrine en verre de quatre mètres de haut, il ressort avec majesté sous les éclairages.

La collection égyptienne, l'une des cinq plus importantes au monde hors d'Egypte, occupe une bonne partie des 8.000 m2 de l'exposition.

Mais "ce musée n'est pas seulement une maison pour Néfertiti, c'est un palais pour l'archéologie", a souligné le directeur des collections de la préhistoire, Andreas Wemhoff.

Le Neues Museum (http://www.neues-museum.de) compte en effet bien d'autres pièces rares, dont un crâne d'enfant de l'époque du Néandertal pourvu de toutes ses dents, ou encore un impressionnant cône d'or, couvre-chef rituel datant de l'âge de bronze.

Son plus vieil objet, un silex, a 700.000 ans.

On y trouve aussi une partie de la collection de l'Allemand Heinrich Schliemann, un archéologue du XIXe siècle qui consacra sa vie à la recherche des sites de l'Iliade d'Homère.

Parmi elles, le "Trésor de Priam", découvert près de Troie, et qui comprend une centaine d'objets en or et en argent, avec deux somptueux diadèmes, des parures et des bracelets. Le musée n'en présente que des reproductions car les originaux se trouvent actuellement au Musée Pouchkine de Moscou.

La restitution de ces prises de guerre emportées en 1945 par les Soviétiques reste un sujet sensible avec Moscou.

"Nous avons encore une plaie ouverte, ce grand thème du butin de guerre, avec plus de 1.500 objets qui se trouvent au Musée Pouchkine", a déploré M. Wemhoff jeudi.

L'Egypte, elle, panse la plaie d'avoir perdu le buste de Néfertiti, qu'elle a déjà réclamé plusieurs fois à l'Allemagne et qui selon elle pourrait avoir été sorti illégalement d'Egypte. Elle envisage une nouvelle demande.

"Nous sommes prêts à présenter tous les documents en notre possession", a rétorqué jeudi Hermann Parzinger, président de la Fondation des biens culturels prussiens.

AFP. 16/10/09

Commentaires

  • Merci, Gaëlle, pour cette information : il semble bien que ce soit là un magnifique Musée, à la fois culturel et historique. Ce cône d’or est très intrigant.
    Quant au buste de Nefertiti, la discussion est très simple : les populations actuelles de l’Egypte n’ont strictement rien à voir avec les populations de l’Egypte ancienne. Ce sont essentiellement des arabes, qui, comme partout où ils sont pasé, ont tout dévasté et fait disparaître la grande majorité des richesses de l’Egypte ancienne : en tout cas ils ont complètement détruit la civilisation de l’Egypte des Pharaons. Ce sont les Français qui, à la suite de l’expédition de Bonaparte, ont révélé au monde cette grande civilisation, grâce à l’œuvre monumentale de Joseph Fourrier, et non les arabes qui l’ont ramenée plusieurs siècles en arrière. Si Borchardt n’avait pas découvert le buste de Nephertiti, ce ne sont pas eux qui l’auraient fait, au contraire, peut-être aurait-il été définitivement détruit ! Il appartient donc sans aucune discussion aux Allemands. Cette réclamation est tout à fait indécente ! Par contre, il est exact que les communistes soviétiques ont pillé ce musée et doivent lui rendre ce qu’ils ont volé.

  • Merci, cher abad, pour ce commentaire très instructif! En effet, ils n'ont rien à réclamer! Les Egyptiens de l'Antiquité pharaonique n'ont rien à voir avec ces masses d'arabes qui détruisent tout au nom d'Allah!

  • @abad: voilà de la vraie culture! Culture de la beauté! Ce musée doit être fascinant. Il me semble très beau d'après les photos. Vous avez vu le visiteur qui va jeter un bout de papier dans la corbeille? En France, ce serait déjà conchié!

  • @abad

    Les communistes ne peuvent rien voler en raison d'un principe bien connu : " ce qui est à toi est à moi, ce qui est à moi n'est pas à toi".
    C'est simple et efficace.
    Le cône en or de l'âge de bronze ne devrait pas être montré, il y a des tapettes qui vont rêver.

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