"Les enseignants ont un devoir, leur devoir c'est de faire leur métier et donc d'obéir aux directives". Henri Gaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, s'était montré ferme: la lettre de Guy Môquet devait absolument être lue hier, jeudi 22 octobre, dans tous les lycées de France.
Cette déclaration faisait suite à la polémique autour d'une directive de 2007 prévoyant la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé par les nazis.
Ce texte, défendu par Nicolas Sarkozy, avait provoqué à l'époque un tollé chez les enseignants.
On croyait depuis le sujet clos. Selon le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes), de nombreux enseignants avaient choisi de "faire l'impasse" sur la lettre.
Mais le ministre de l'Education nationale Luc Chatel s'est montré bien décidé à faire rentrer les réfractaires dans le rang. Il a demandé à Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire, d'adresser une lettre aux recteurs, "les intimant de rappeler leurs ouailles à l'ordre", comme le note Ladepeche.fr.
"Le métier d'enseignant n'est pas une profession libérale, mais une profession de fonctionnaire", a de son côté insisté Henri Gaino. "Il n'est pas indigne, au regard des lois de la République et des grands principes qui nous gouvernent, de lire la lettre de Guy Môquet".
Le Snes, principal syndicat enseignant, ne comprend pas "cette sortie". Un représentant syndical s'indigne dans les colonnes de La Dépêche du Midi: "Pour nous, c'est de la provocation. Nous avons du mal à imaginer quel dispositif peut s'organiser en 24 heures pour honorer cette commémoration. Et nous reposons la question: pourquoi cette lettre, plutôt qu'une autre?"
AFP. 23.10.09
Commentaires
Le SNES semble être confronté à plus bolchévique que lui !"
"Les enseignants ont un devoir, leur devoir c'est de faire leur métier et donc d'obéir aux directives". Henri Gaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, s'était montré ferme: la lettre de Guy Môquet devait absolument être lue hier, jeudi 22 octobre, dans tous les lycées de France.
C'est plus qu'étrange cet acharnement, car c'est bien la première fois qu'un gouvernement demande à des gauchistes d'obéir à des directives !
Je ne pense pas fantasmer en prétendant qu'il y a quelque chose de très bizarre dans cette affaire .
Bien sûr, on pourrait penser qu'il s'agit d'une simple manoeuvre , à savoir faire faire diversion des problèmes gravissimes auxquels est confrontée l'Education nationale , mais quand-même !
Gaino a une tête de directeur de Goulag; il est aussi possible que Sarkophage fasse une fixation de malade mental et que tout soit tenté pour le calmer .
Mais ces explications paraissent insuffisantes .
-----Voilà ce que je pense de cette affaire - Les enseignants, grands admirateurs des goulags soviétiques, tout comme leurs idoles (sartre par exemple) aimeraient bien mettre Guy Moquet sur un piedestal du moment qu'il s'agit d'un traitre de gauche comme eux ; mais du moment que c'est Sarkozy et un gouvernement de droite (? ? ? ) qui le demandent, qui l'exigent même, ils ne veulent se soumettre et font obstruction. La même lettre serait lue plutôt deux fois qu'une par les enseignants si c'était un gouvernement de gauche qui le leur avait demandé. C'est un bras de fer entre deux saloperies.------------En corollaire, si Sarkozy, soudain inspiré par la vérité et se rendant compte que Guy Moquet ne méritait pas tant d'honneur, aurait fait son méa culpa et aurait reconnu que le jeune communiste n'était pas du tout un résistant, ces messieurs les enseignants auraient, la encore, monté une fronde contre la fausse droite. Pour les deux antagonistes on peut dire Errare humanum est, perseverare diabolicum".
Seul un ignoble félon comme Lesprechun peut en admirer un autre tout aussi notoire tel que Moquet.
Plus rien ne m'étonne de la part de ce nain démoniaque dont la vraie place devrait être en hauteur (paradoxal pour ce nanoprésident) suspendu aux crocs de boucherie auxquels lui-même destinait un autre personnage méphitique , Villepin pour le nommer .
@montezuma
Tout à fait d'accord avec vos propos sur les enseignants .
Par contre , il est peu vraisemblable que Sarkozy ait été induit en erreur; c'était volontaire de sa part, donc, il ne fera aucun mea culpa .
Les syndicats enseignants en sont donc réduits à jouer la comédie , à savoir prétendre qu'ils ne co-gèrent pas, comme ils l'ont toujours fait d'ailleurs, le ministère de l'Education avec un gouvernement aussi gauchiste qu'eux .