Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ils ont mis Marseille à feu et à sang!

marseille casseurs.jpg

Six des 16 jeunes interpellés dimanche à Marseille lors des incidents qui ont éclaté après le report du match OM-PSG, restaient en garde à vue lundi soir, a annoncé le procureur adjoint Christophe Barret, un autre ayant été écroué à l'issue de sa comparution immédiate.

Les 16 personnes arrêtées, âgées de 15 à 25 ans, sont "essentiellement" originaires de Marseille mais une seule est "membre d'un club de supporteurs de l'OM", a précisé le magistrat.

Six ont vu leur garde à vue prolongée, dont trois mineurs, tandis que cinq sont passés lundi en comparution immédiate au tribunal pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique.

L'un d'eux, né en 1983, déjà condamné pour viol et violences, a été placé sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience, et les quatre autres, inconnus des services de police, ont été libérés sous contrôle judiciaire, en attendant leur procès qui aura lieu le 16 novembre.

Le premier a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant qu'il faisait son jogging, et les quatre autres ont affirmé avoir jeté des pierres sur les supporteurs parisiens et non sur les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.

En plus des cinq qui ont comparu, un mineur a été convoqué devant le juge des enfants.

Les quatre autres personnes interpellées ont été remises en liberté, aucune charge n'ayant été retenue contre elles ou l'enquête se poursuivant dans l'attente de convocations ultérieures.

Les trois supporteurs parisiens interpellés par la gendarmerie sur une aire d'autoroute à Peypin (Bouches-du-Rhône), où des dégradations et des vols ont eu lieu, ont pour leur part été entendus sur place et sont repartis dans l'un des bus pour Paris dimanche, selon une source proche de l'enquête.

Neuf plaintes ont été déposées pour dégradation de véhicules et six vitrines abîmées.

Après le report du match choc OM-PSG pour cause de grippe H1N1, des échauffourées ont opposé dimanche après-midi plusieurs centaines de Parisiens, Marseillais et forces de l'ordre, faisant une dizaine de blessés légers parmi les supporteurs. Deux d'entre eux étaient hospitalisés lundi, dont un supporteur parisien fauché par une voiture.

"La police n'a pas été débordée, sinon il y aurait eu beaucoup plus de casse, on a évité le drame", a estimé Pascal Lalle, directeur départemental de la Sûreté publique.

Selon M. Lalle, 750 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés, alors qu'un dispositif de 650 hommes avait été prévu pour couvrir le match. Une douzaine d'entre eux ont été légèrement blessés, souffrant de "petits traumatismes".

Les policiers auraient usé d'une centaine de grenades lacrymogènes au cours de ces affrontements, selon une source proche de l'enquête.

 

Commentaires

  • Heureux de voir, chère Gaëlle, que vous avez repris le flambeau ! Bravo !
    Le bilan de ces scènes de guérilla est finalement dérisoire, désastreux pour les autorités : forces de l’ordre, justice, gouvernement, nain.
    Pour un déploiement de 750 policiers, et plus de 100 jets de grenades lacrymogènes, à peine 6 gardes à vue ! Gaudin doit être aux anges !
    On note que l’article réussit à ne jamais dire qui sont les auteurs de ces violences : pas un nom, pas un prénom, alors que lorsqu’il s’agit de Français de souche, on cite abondamment leurs nom et prénom même s’ils sont mineurs ! Mais on a compris qui ils sont; toujours les mêmes : les chances pour la France !

  • Un seul langage à tenir :


    TACATATATATATATATATATATATATATATATATA.......à volonté.

  • Mais voui abad toujours la même chose , ils nous prennent pour des imbéciles celui né en 1983 on sait très bien qu'il n'a pas les yeux bleus.

  • Chers amis,
    Aujourd'hui, et jusqu'à ce que cette tendinite très douloureuse soit guérie (il faut compter au minimum une quinzaine de jours selon le médecin), je sers de "blog-secrétaire" à Gaëlle !
    C'est pourquoi le blog continue malgré tout au rythme de deux notes par jour qui sont toujours sélectionnées par l'auteur du blog qui vous envoie ses meilleures pensées.

  • @Eléonore
    Meilleures pensées en retour à votre maman , qui nous manque , d'autant plus qu'en ce moment, chaque jour apporte un lot d'ignominies de plus en plus nombreuses et hallucinantes.
    Bon courage dans votre rôle .

  • @Catherine et @ tous : Deux, voire comme ce soir, trois notes qui sont "convergentes" !...

    @Catherine : Je trouve vos commentaires toujours très pertinents et pleins d'intelligence !

  • Et bravo, Eléonore, d’avoir le courage d’assurer la fonction de ‘blog-secrétaire’ pour votre maman.
    Merci.

  • La police n'a pas été débordée, sinon il y aurait eu beaucoup plus de casse, on a évité le drame", a estimé Pascal Lalle, directeur départemental de la Sûreté publique.----------------------------------------------------------------------------------------------Je remercie Gaëlle pour cet article sur le blog qui m'a permis de savoir que Monsieur Pascal Lalle est Directeur Départemental de la Sécurité Publique des Bouches du Rhône. En effet, Monsieur P. Lalle a été mon patron en tout début de sa carrière et j'en garde un bon souvenir. Je suis content pour lui qu'il soit à ce poste de Directeur Départemental, ce qui n'est pas donné au premier venu. --------------------

Les commentaires sont fermés.