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Rama Yade ou l'échec de la diversité

Encore un tacle. La secrétaire d'Etat aux Sports pensait peut-être le feu éteint, mais les cendres couvent. Après le recadrage de l'Elysée, hier, lors d'un rendez-vous informel avec la presse, , qui avait déjà braqué le viseur mardi, tire une nouvelle salve.

«On ne peut pas être au et en opposition avec la ligne du gouvernement», estime François Fillon dans une interview au Monde à paraitre cet après-midi, déjà en ligne sur lemonde.fr.

 

La semonce est claire: la turbulente Rama Yade, qui se voit, elle, femme libre, doit rentrer dans le rang. En sachant qu'aujourd'hui plus qu'hier, ses jours sont comptés au gouvernement.

Lasse des remontrances, sans doute, Rama Yade n'est pas venue au conseil des ministres hier mercredi. Son agenda officiel indique pourtant ce 4 novembre une audition devant la commission des affaires culturelles du Sénat, à 11h 30, un horaire «conseil des ministres compatible». Elle a bien tenté d'arguer qu'elle n'avait «jamais autant vu Nicolas Sarkozy que ces derniers jours», celui-ci fait répondre qu'il ne l'a pas eue au téléphone depuis longtemps. Et constate sur un ton quasi-définitif «sa difficulté à s’insérer dans une équipe quelle qu’elle soit». Sa difficulté à être la secrétaire d'Etat de Roselyne Bachelot, donc mais aussi celle à travailler avec Bernard Kouchner en tant que secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme.

Certes, ses prises de parole, à contretemps d'une solidarité de droite parfois irritante, lui permettent d'être, dans les baromêtres de popularité, la personnalité politique préférée des Français. Ils croient en Rama Yade, comme Nicolas Sarkozy croyait en elle. C'est pour lui, dit-elle, que cette administratrice au Sénat s'est engagée à l'UMP. Le 14 janvier 2007, lors de son congrès d'investiture, le candidat à l'élection présidentielle lui demande de s'exprimer à la tribune. Elle s'en prend au parti socialiste, qu'elle accuse de cécité, et aux «prétendues» élites de gauche «sans projet, sans idée, sans vision». Elle, que bien des habitants de Colombes, lors de la campagne des municipales, croyaient engagée à gauche, comme son mari Joseph Zimet.

Depuis, le chef de l'Etat dit accumuler les déceptions avec son ancien poulain. Les lettres qu'elle lui envoie n'y changeront sans doute rien, comme une boîte de chocolats -le pêché mignon du chef de l'Etat- postée au lendemain d'une autre rebuffade n'avait pas arrangé les choses avec son mentor, quand elle avait refusé de prendre la tête de la liste UMP en Ile-de-France. Cette image d'indomptable qu'elle a polie à coups de réparties médiatiques, Rama Yade va finir par la payer du prix de la disgrâce. Ou pas.

P/O Gaëlle Mann - Le parisien / AFP Le 5/11/2009

 

 
 

Commentaires

  • La ramapithèque, jalouse de ne pas avoir eu le prix Goncourt, va retourner dans son cocotier.
    Mais se souviendra-t-elle que lorsqu’on grimpe au cocotier, il faut avoir les cuisses propres ?

  • Bof, il y aura bien un membre du peuple élu pour remonter les bretelles du petit Sarkoléon 1er et le calmer, c'est que l'électorat juif compte.

  • Au fait, des nouvelles de Gaelle ?

  • Ils évoquent le 1er "dan de France" Douillet pour remplacer ramapithèque .
    Il connaître aussi le tatami ministériel et les immobilisations dans l'action voire l'étranglement budgétaire .
    En tous cas vis-à vis de ramaya , il a marqué waza ari mais elle n'est pas encore ippon (ni mauvaise) .

  • @ marcel
    Je pense que Douillet est un élu; pas sur le papier, mais dans la réalité.

  • Elle s'appelle Ramatoulaye YADE!

    Pourquoi l'appelez vous ainsi? Vous vous peopolisez, attension!

  • @ arauris
    Chacun l'appelle comme il veut .

  • A Arauris : vous ne connaissez pas les Ramapithèques, ces lointains ancêtres des primates qui ont vécu il y a une quinzaine de millions d’années ?

  • Maintenant, si!

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