L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a demandé mercredi au Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie l'autorisation de faire appel de la décision lui imposant un avocat, exigeant de pouvoir choisir ce défenseur lui-même.
L'accusé demande par conséquent aux juges l'autorisation de faire appel de leur décision de lui imposer un avocat et d'ajourner son procès au 1er mars 2010, rendue le 5 novembre.
M. Karadzic, 64 ans, veut notamment que les juges ordonnent au greffe de lui fournir "une liste dans laquelle il peut choisir son avocat comme l'exige la jurisprudence".
L'accusé, qui se défend seul mais est assisté en coulisses par des juristes, estime aussi que les juges "ont échoué à étayer leur conclusion (...) selon laquelle une période de 3 mois et demi serait un temps suffisant pour qu'un avocat puisse se préparer à une affaire d'une telle magnitude et complexité".
Si les juges autorisent M. Karadzic à interjeter appel, celui-ci aura alors sept jours pour déposer son document d'appel.
Radovan Karadzic plaide non coupable des accusations de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui pèsent contre lui pour son rôle dans la guerre de Bosnie, qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés entre 1992 et 1995. Il encourt la prison à vie.
AFP. 11.11.09
Commentaires
Voilà un procès emblématique de la liberté et de la démocratie telles que les mondialistes les conçoivent :
Cet inculpé ne peut choisir librement son avocat : ou bien on le lui impose ou bien il demande à pouvoir le choisir dans une liste établie par le tribunal lui-même ! Quel autre régime politique que les communistes n’ont jamais laissé le libre choix des avocats ? Je cherche encore ! Et l’accusé ne peut faire appel que s’il en obtient l’autorisation du tribunal ! Le mondialisme, c’est bien la pire des dictatures que l’on ait connue.