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La contribution de Sarközy au débat sur l'identité nationale

A quelques mois des régionales, Nicolas Sarkozy a, dans un discours inattendu, apporté dans la Drôme sa "contribution" au "nécessaire" débat sur l'identité nationale, contesté par une gauche qu'il a accusée d'avoir "peur".

Le thème du déplacement était l'agriculture mais, à la Chapelle-en-Vercors, lieu emblématique de la Résistance, le président, en baisse dans les sondages, a renoué avec un thème phare sa campagne électorale victorieuse de 2007, qui avait amené à lui des électeurs frontistes.

Elu de la Drôme, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui a lancé le débat sur l'identité nationale le 2 novembre, était à ses côtés.

"Honneur", "patrie", "fierté d'être français", "identité plurielle", "métissage" ("ce mot ne me fait pas peur", a-t-il souligné), "mérite", "laïcité": M. Sarkozy s'est livré à un plaidoyer passionné de la France, celle qui "accepte de vibrer avec le souvenir du sacre de Reims et d'être émue par le récit de la fête de la Fédération", a-t-il lancé, reprenant les mots de l'historien Marc Bloch, fusillé par les nazis et auquel il a rendu hommage.

L'Elysée avait annoncé un déplacement présidentiel sur "les thèmes du soutien à l'agriculture et de l'avenir des territoires ruraux". Les ministre et secrétaire d'Etat concernés étaient d'ailleurs présents (Bruno Le Maire, Michel Mercier).
Mais après une visite dans une exploitation agricole et une rencontre à huis clos avec des travailleurs saisonniers, c'est sur le seul sujet de l'identité nationale que le chef de l'Etat a choisi de s'exprimer.

"A force de vouloir effacer les Nations par peur du nationalisme, on a ressuscité les crispations identitaires", a-t-il affirmé.
"A force d'abandon, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions. A force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l'avenir. On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays", a-t-il ajouté.

"Voilà pourquoi nous devons parler de notre identité nationale. Ce n'est pas dangereux, c'est nécessaire. Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler (...) C'est avec cette politique de l'autruche qu'on laisse le champ libre à tous les extrémismes", a insisté M. Sarkozy.

Selon lui, "être français est un honneur, il nous appartient à tous de le mériter".
Le président a réaffirmé son opposition à la burqa, dont le port fait l'objet d'une mission parlementaire d'information, affirmant qu'"il n'y a pas de place", en France, "pour l'asservissement de la femme".

Qualifiant de "noble" ce débat sur l'identité française, M. Sarkozy a assuré avoir y apporter sa "contribution".

Le Figaro - 12 novembre 2009

Commentaires

  • "On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays"
    Si, le confort de la famille Sarközy et alliés, si on prend la peine de traduire "de soi" par "de vous-qui-m'entendez". Traduire "des siens "par "de ce que vous êtes et que je ne suis pas". Traduire "de son propre pays" par "de votre pays de minables, qui n'est pas le mien, ah ça non, comme dirait Carla".

  • "On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays"
    Si, le confort de la famille Sarközy et alliés, si on prend la peine de traduire "de soi" par "de vous-qui-m'entendez". Traduire "des siens "par "de ce que vous êtes et que je ne suis pas". Traduire "de son propre pays" par "de votre pays de minables, qui n'est pas le mien, ah ça non, comme dirait Carla".

  • "On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays"
    Si, le confort de la famille Sarközy et alliés, si on prend la peine de traduire "de soi" par "de vous-qui-m'entendez". Traduire "des siens "par "de ce que vous êtes et que je ne suis pas". Traduire "de son propre pays" par "de votre pays de minables, qui n'est pas le mien, ah ça non, comme dirait Carla".

  • oups ! répétition involontaire ! Excusez-moi !

  • Inutile d'écouter les balivernes de Fourbe 1er, le femto président , il ne fait que lire le discours préparé par ses conseillers .
    Il n'a que faire de la France et de sa culture remarquable .
    La vilénie et la félonie personnifiées : puisse-t-on un jour de chaos absolu se saisir de lui et de ses suppléants pour les pendre haut et court à une belle cravate en chanvre .

  • Quelle incohérence dans le discours du nabot : "Honneur", "patrie", "fierté d'être français", "identité plurielle", "métissage", "mérite" : un peuple métissé n’a pas de patrie, l’unité bi-millénaire de la France s’oppose à une pluralité d’identité et le mérite n’a rien à voir avec ces concepts. D’ailleurs il s’en rend un peu compte puisqu’il se sent obligé d’ajouter pour les gogos : "ce mot ne me fait pas peur". C’est donc qu’il fait peur aux Français de souche qui n’ont rien à attendre du mondialisme !

  • @abad

    Les Français de souche ont tout à attendre du mondialisme: Misère, pauvreté, famines, détresses de toutes sortes, terreur (s), insécurité, crainte pour l'avenir de leurs enfants......TOUT ... les Hongrois sont mieux lotis.

  • @abad et turigol: il ne peut pas comprendre ce que c'est que d'être français, avec des ancêtres gaulois, puisqu'il n'est pas français par ses origines! C'est impossible pour lui. Plus il parle de l'identité nationale française, plus il s'enfonce! Il ne sait parler que du métissage, du mondialisme... de la grande "partouze" des peuples sans patrie.

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