Mais dans l’immense hôtel de Manaus où se tiennent les rencontres, et dans une atmosphère rendue suffocante par les pluies tropicales, Nicolas Sarkozy a assisté, impuissant, aux nombreux désistements des autres chefs d’Etat. Colombiens, Boliviens, Péruviens n’envoient finalement qu’un ministre, voire un diplomate. Le dernier à s’être décommandé, jeudi matin, est le président vénézuélien Hugo Chavez, qui n’a même pas pris la peine d’y mettre les formes. "Je n’ai pas le temps", a-t-il seulement lâché.
Nicolas Sarkozy a tenté tout de même de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et de jouer son rôle. "Je fais la proposition suivante: que 20% des crédits (affectés à la lutte contre le réchauffement climatique) pour les trois années qui viennent soient affectés à la protection des forêts, pour éviter la déforestation", a lancé le président français, qui n’a pas oublié qu’il s’exprimait depuis le cœur de la forêt amazonienne.
Mais sur la photo de famille, il n’y a finalement eu que trois chefs d’Etat : Nicolas Sarkozy, bien sûr, son homologue brésilien Lula, et le président du… Guyana, 800.000 habitants. En coulisses, les diplomates français tentent de positiver. L’entretien bilatéral avec Lula, assure-t-on, sera ainsi l’occasion de faire avance le dossier de la vente des Rafale, encore incertaine. Mais la consolation semble bien maigre.
Europe 1 - 27 novembre 2009
Commentaires
cela donne la mesure de son envergure sur la scène diplomatique
Ce nain continue à faire rire tout le monde - mais il doit bien sentir que çà va devenir compliqué !
Dans le registre connitude,il rattrape la chèvre du poitou,aprés tout ,par les temps qui courent,on peut bien un peu se marrer.
Le nabot nous fait bien rire avec sa déforestation, alors qu’il n’y a jamais eu autant de forêts qu’actuellement. Il est vraiment nul : d’ailleurs il a retrouvé son copain Nula ! Ils font bien la paire !
Inconcevable : ce type qui habituellement accourt ventre à terre dés qu'un de ses alliés se retourne un ongle, effectue son deuxième voyage (officiel) au Brésil depuis la catastrophe aérienne, et toujours PAS un mot !
Les familles sont en train de réaliser que c'est bel et bien la météo particulièrement maussade qui fut la cause du crash...
Poutine doit bien rigoler.
@abad: il n'y a jamais autant de forêts que maintenant! C'est vrai, absolument vrai! Merci de la rappeler aux ignorants.
D'ailleurs BHL qui possède des forêts entières le sait bien et s'en réjouit!