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Le corps de Myriam Caseiro retrouvé dans le Rhin - la thèse du suicide est privilégiée

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Samedi un coin du voile s'est levée sur l'affaire Myriam Caseiro. Le procureur de la République de (Bas-Rhin), Jacques Louvel, a en effet affirmé lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vers 15 heures, que l' s'orientait vers l'hypothèse d'un . Il a souligné par ailleurs que l'ensemble des constatations ne confortaient aucune hypothèse criminelle  

Le corps de la jeune Myriam, 18 ans a été retrouvé le 26 novembre vers 14 heures sur la rive allemande du Rhin, en aval de Strasbourg.

 Selon le procureur, des examens médicaux légaux ont été effectués le lendemain de la macabre découverte, le vendredi 27 novembre, à Fribourg sous l'autorité des services judiciaires allemands. L'autopsie n'a mis en évidence aucune trace d'agression, qu'elle soit physique ou sexuelle. «Le décès résulte d'une noyade,» a simplement expliqué Jacques Louvel pour qui l'hypothèse d'un enlèvement criminel est écartée. «Nous somme plutôt dans l'hypothèse d'un suicide», poursuit le magistrat.  Les constatations médico-légales montrent par ailleurs que la mort est intervenue après la disparition. 

L'enquête se poursuit tout de même : «Il s'agit de préciser encore les circonstances précises de la mort, a précisé Jacques Louvel. J'insiste sur ce point, la mort paraît contemporaine de la disparition, elle résulte d'une noyade et il n'y a pas de trace que cette noyade ait été précédée par une quelconque violence, notamment sexuelle».  Le procureur a rappelé que la coopération transfrontalière a parfaitement fonctionné dans ce dossier.

Elle avait diparu depuis le 8 nombre dernier

Myriam a disparu le 8 novembre dernier après avoir passé la journée du 8 novembre avec son petit ami, qui l'avait raccompagnée chez ses parents, dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg. Elle était ressortie peu après, vers 23h00, sans emporter ni téléphone portable, ni moyens de paiement. Un témoin avait affirmé l'avoir alors vue en conversation avec un homme, qui ne s'est pas présenté malgré l'appel à témoins diffusé dans la presse locale.

La photo de la jeune fille avait été largement diffusée en France et en Allemagne. Outre une enquête de voisinage, les policiers avaient également eu recours à des chiens pisteurs et des cours d'eau avaient été sondés, sans résultats. Une information judiciaire pour «enlèvement et séquestration» a été ouverte il y a une quinzaine de jours.

Le Parisien - 28.11.09

Cette triste affaire n'est pas sans rappeler celle d'Ophélie Bretnacher, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé dans le Danube à Budapest

Commentaires

  • «la mort est intervenue après la disparition» : on a du mal à imaginer comment la mort aurait pu intervenir avant la disparition. Mais puisqu’on nous le dit, ce doit être possible !
    Et malgré tout, des interrogations demeurent : qu’en dit son ami avec qui elle est sortie juste avant ?

  • Cher abad, cette phrase m'a fait tiquer moi aussi, je pense qu'ils essaient de dire qu'elle était encore vivante une minute avant de mourir! - Le journaliste qui ne sait pas écrire doit vouloir dire qu'elle ne s'est pas suicidée chez elle, chez ses parents ou chez son ami.. ou qu'elle n'a pas été tuée avant d'être jetée dans le Rhin.

    Cette affaire me fait tristement penser à Ophélie Bretnacher, retrouvée dans le Danube.

    Je ne parviens pas à croire au suicide dans les deux cas.

  • Cher abad, vous m'aviez dit de ne plus corriger les fautes dans les articles et vous aviez raison. Je n'ai donc pas rectifié cette phrase calamiteuse.

  • Le suicide est un acte très surprenant. Ceux qui réussissent sont le fait de personnes qui ont parfaitement donné le change. Un mien cousin s'est donné la mort alors que dans l'heure qui précédait il riait à gorge déployée avec des amis. que la veille il avait passé une très agréable soirée, se montrant comme qu'il était toujours, aimable, détendu, très équilibré dans ses propos, l'hôte le plus sympathique qui puisse y avoir. Et là le jour de sa mort, sa femme lui dit :" tu te mets bien tôt à table le repas n'est pas prêt". Il répond " je n'ai pas fait attention, je vais ranger les papiers que je viens de ramener". c'était le type zen toujours et pour tout.
    Mais alors pourquoi 20 minutes plus tard est-il retrouvé mort. Aucun document explicatif. RIEN !
    Excusez moi d'avoir raconté un tel épisode mais c'est pour montrer la curiosité du suicide.

  • Nos belles jeunes filles se suicident . cela devient courant .Mais dans les cités ,la jeunesse se porte bien.Elle ne se donne pas la mort .Parfois meme , c'est elle qui met à mort des innocents .Elle déborde de vitalité .
    La France lui réussit bien .

  • @Jean Jan: le suicide est une pulsion irrésistible, qui ne prévient pas. Cela est très juste.
    Mais Myriam habitait à 45 minutes à pied du Rhin. Elle n'était pas vêtue chaudement comme a dit sa mère. Un témoin dit avoir vu un homme lui parlait alors qu'elle était devant sa porte, dans le rue. Cet homme ou ce jeune homme ne s'est pas manifesté. Et qui est ce témoin? On ne sait rien par les médias, sans doute pour les nécessités de l'enquête.
    Les parents veulent une enquête.
    Il y a bien tout de même un déclic secret qui fait que la personne se suicide.
    Pendant 45 minutes de marche, dans le froid, on peut réfléchir...

  • @Jean Jan: la thèse du suicide arrange la police. L'affaire est close. mais les parents ne l'acceptent pas et ils ont raison.
    On n'a pas assez d'informations pour se faire une opinion personnelle.

    Le suicide d'Ophélie Bretnacher dans le Danube demeure toujours un mystère. Il y a des gens qui peuvent vous désespérer et vous pousser au suicide. Une jeune fille est très vulnérable.

  • A jean jan et à Gaëlle : ce que vous dites sur les suicides est si vrai ! Mais ce qui est troublant dans cette affaire c’est la rapidité avec laquelle les enquêteurs ont conclu au suicide. En fait ils tirent cette conclusion du simple fait qu’ils n’ont pas d’éléments pour établir une autre cause. Mais ile n’ont pas plus d’éléments en faveur du suicide.

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