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Identité nationale: le débat de tous les dangers! Sarkozy prend peur et se défile...

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François Fillon lors d'un colloque sur "Qu'est-ce qu'être français" à l'Institut Montaigne à Paris, le 4 décembre 2009.
(Cliquez sur la photo)

François Fillon a volé vendredi au secours du débat sur l'identité nationale, jouant la carte de l'apaisement face au concert de critiques qui agite même les rangs de la majorité sur cette question que beaucoup jugent propice à tous les "dérapages".

Un mois après le lancement du débat, c'est initialement Nicolas Sarkozy qui devait clôturer le colloque de l'Institut Montaigne, qui se tenait à l'Ecole militaire autour de la question "Qu'est-ce qu'être français?".

Mais le chef de l'Etat a finalement préféré se faire remplacer par son Premier ministre, l'Elysée expliquant que le président s'était déjà largement exprimé sur la question lors d'un récent déplacement dans la Drôme.

Alors que le sujet a été dominé ces derniers jours par la réflexion xénophobe tenue par un élu local UMP en marge d'une réunion publique, François Fillon s'est attaché à prendre de la hauteur, multipliant les références historiques, invoquant Voltaire, Victor Hugo, Fernand Braudel, Marc Bloch...

La question des minarets s'étant désormais introduite dans le débat, à la faveur de leur interdiction en Suisse par référendum, le chef du gouvernement a répliqué que c'était "l'intégrisme" qui devait être "combattu", mais "surtout pas les musulmans".

"Il est normal et légitime que les pratiquants puissent exercer leur foi dans des conditions dignes. Je préfère des mosquées ouvertes à des caves obscures", a-t-il insisté.

"Quant aux minarets, qui sont d'ailleurs assez peu nombreux en France, je dis simplement qu'ils doivent s'inscrire de façon raisonnable et harmonieuse dans notre environnement urbain et social. La meilleure façon qu'ils le soient c'est de faire confiance pour cela aux maires de nos villes", a poursuivi le Premier ministre.

Répondant aux accusations de populisme à quelques mois des élections régionales, François Fillon a juré que le débat n'était pas de "circonstance".

"On nous a soupçonnés d'instrumentaliser la question nationale, comme si cette question n'était pas lancinante, et cela depuis longtemps", a-t-il lancé. "Le danger n'est pas de débattre ! Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de (Paul) Déroulède et de Vichy", a-t-il poursuivi.

La mise au point répondait clairement aux mises en garde émanant non seulement de la gauche, très hostile depuis l'origine au débat défendu par le ministre de l'Immigration Eric Besson, transfuge du Parti socialiste, mais aussi à celles venues de la majorité.

Mercredi, c'est l'ex-président Jacques Chirac qui estimait que "trop de discriminations" en France "stigmatisent la religion, l'origine, les convictions" et "minent encore notre pacte républicain".

"La question de l'identité, ça ne peut pas être une réflexion de comptoir", a averti pour sa part l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, réclamant "plus de rigueur intellectuelle" pour "éviter le populisme".

Un autre chiraquien, le député François Baroin, jugeait lui qu'une telle discussion à "quelques encablures" des régionales, c'était "gros comme un hippopotame dans une mare asséchée".

"Le seul socle réel de l'identité nationale, c'est le socle démocratique, l'universalisme, l'héritage de la Révolution française", estimait également en privé un ministre du gouvernement. "Dès lors que l'on ramène cette question à des questions raciales et ethniques, c'est juste un sale débat", dit-il.

AFP. 04.11.09

A croire qu'on n'était pas Français avant la révolution de 1789!

Le mépris de Raffarin pour le peuple: les "réflexions de comptoir"!!!

Les seules questions qui émergent de ce débat en forme de boomerang,  ce sont précisément les questions qui fâchent! 

La grande Fête de l'anti-France a tourné court... grâce aux drapeaux algériens déployés et à la votation courageuse du peuple suisse!  

Commentaires

  • Normal que tous se défilent,ils ne savent pas d'où ils viennent,où ils sont,ce qu'ils font ,et où ils vont.

    Leur identité,c'est être sioniste ,fra-mac,parfois les deux.
    Leur identité c'est gloire, puissance et comptes en banque.

    Défendre l'avortement,les minarets,l'immigration,le multiculturalisme,le métissage,l'invasion islamique fait partie de leur identité,bref détruire ce qui faisait la gloire de la France.
    Prouvez-moi que je me trompe.

  • @ JLA
    Permettez-moi de co-signer votre commentaire.

    "Le seul socle réel de l'identité nationale, c'est le socle démocratique, l'universalisme, l'héritage de la Révolution française"
    Cette déclaration, pur jus franc-mac, est une déclaration de guerre à l'idée de nation et une déclaration de guerre à la France et aux nations européennes; car où est la nation dans cet assemblage de mots :
    " socle démocratique, l'universalisme, l'héritage de la Révolution française".
    Et celui qui a fait cette déclaration est ministre !
    Nous sommes "gouvernés" par une bande de franc-macs.

  • Voilà l'anti-France larvaire, ces ceusses tiendraient (tiendront ), en cas de changement, un langage différent et opportuniste, il ne faut pas oublier les prébendes, les avantages, les salaires somptueux et les retraites très Gourmandes, cette myopie là ne les touche pas, par contre leur myopie est totale sur l'état de la France, sa destruction par moult moyens.

    Leur cri de ralliement : "Vive le Roy, vive la Ligue".

  • Le nain a reçu Aznavour !
    ...." Finalement, il recevra à l'Élysée son homologue béninois… Il accueillera également Charles Aznavour pour parler d'identité nationale."

    Le mondialiste et évadé fiscal Aznavour ! qui avait eu en son temps des ennuis pour fraude fiscale !

  • "les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de (Paul) Déroulède et de Vichy" dixit Fillon ; la prochaine fois , ce sera la Shoah !

  • «invoquant Voltaire, Victor Hugo, Fernand Braudel, Marc Bloch... » : il a oublié les deux principaus : Charles martel et Jeanne d’Arc.
    «Le seul socle réel de l'identité nationale, c'est le socle démocratique, l'universalisme, l'héritage de la Révolution française» : effectivement la grande invention de la révolution fut la guillotine. J’espère qu’ils vont bientôt la rétablir. Merci, le nabot !

  • En étant pour les minarets et l'islam de france ,Fillon fait augmenter chaque jour la côte du Front National.

    Allez Fillon continue à stigmatiser le Gaulois.(stigmatiser:mot toujours employé par la gauche contre la droite)

    La surprise sera de taille au printemps.

  • Quelle pagaille dans tous ces discours de basse-cour !
    Vont finir dans des culs-de-basse-fosse ces rastaquouères !

  • Ils sont de la même taille, Aznavour et lui! Il est à l'aise!

  • JLA, vous trompez si peu que je co-signe votre commentaire! On ne peut dire mieux: c'est cela leur identité, anti-nationale et anti-française!

    Ils ont peur de s'approcher de la grande flamme qui les brûlerait!

  • Ceux de 14 -18 ,ceux de 40-45 ,sont ils allés au feu pour la démocratie ,l'universalisme ,l'héritage de la révolution ou pour défendre leur nation ,leur identité ,leur foyer .
    Il faudrait bien qu'on lui fasse la leçon à ce Fillon .
    Est ce la xénophobie qui fait que nous avons déclaré la guerre aux allemands en 1939 ?

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