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L'église Saint-Germain de Charonne fermée par précaution

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Eglise Saint-Germain de Charonne (XXème)
PARIS, 5 déc 2009 (AFP) - Paris: l'église Saint-Germain de Charonne fermée par précaution

L'église Saint-Germain de Charonne à Paris (XXe arrondissement), aux assises fragilisées, a été fermée au public, de même que son cimetière et le trottoir qui la longe, a annoncé samedi la Ville de Paris dans un communiqué.

La décision a été prise par la préfecture de Police, a précisé la mairie, propriétaire de l'édifice.

Construite à flanc de colline sur un sol argileux, l'église "présente, depuis sa construction au XIIe siècle, une instabilité chronique qui a justifié des travaux récurrents", explique la mairie.

Ainsi, au XIXe siècle, des arcs-boutants ont renforcé sa façade sud.

La mairie avait engagé en 2007 une étude approfondie sur la stabilité de ce monument classé. Des sondages géologiques et archéologiques ont "confirmé la médiocre qualité du sol et la faible assise des fondations".

"Pour minimiser les risques liés à la nature argileuse du sol, des travaux de dévoiement des descentes d'eaux pluviales ont été réalisés cet automne par la Ville", poursuit la mairie.

Cependant, des signes inquiétants sont apparus. Des dispositions de confortation provisoire ont été décidées, avant "des travaux de consolidation définitive des fondations".

"Consciente des conséquences inévitables sur les célébrations et les activités paroissiales, de plus à la veille de Noël", la Ville "assure les fidèles de sa détermination à tout mettre en oeuvre pour que l'église puisse être rouverte" dans "les meilleurs délais".

L'église, qui était celle de l'ancien village de Charonne, est une des deux dernières de Paris (avec celle du Calvaire) à avoir gardé son cimetière.

Ce dernier abrite 650 tombes, dont celles des deux fils d'André Malraux (morts dans un accident de voiture en 1961) et de leur mère Josette Clotis (happée par un train en 1944), ainsi que de Robert Brasillach, l'écrivain fusillé à la Libération pour collaboration le 6 février 1945.

La Croix.com

Commentaires

  • Bon, ce n’est ni une synagogue, ni une mosquée : alors on ne va pas en faire un plat !
    Cela me fait penser que, depuis au moins 5 minutes, je n’ai pas entendu parler des nazis ni de la shoah (par balles ou autres). Que font donc le Crif, la licra, BHL, etc…. ?

  • Cher abad, ce n'est qu'une très vieille église française qu'on laisse peu à peu tomber en ruine, et qu'on ferme juste avant Noël. Dans son cimetière, il y a la tombe de Robert Brasillach, régulièrement profanée sans qu'on en parle dans les médiats.

    Bâtir des mosquées cathédrale avec minarets (le muezzzin sera remplacé par un jet de lumière...) est beaucoup plus important que la restauration des églises, du patrimoine religieux de la France.

    Les catholiques iront prier dans des caves... retour aux Catacombes romaines...

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