Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Manifestations à Athènes un an après la mort de Grigoropoulos

Athènes manif 06 12 09.jpg
Athènes le 6 décembre 2009

Des heurts entre groupes de jeunes et policiers ont éclaté dimanche dans plusieurs grandes villes de Grèce après les manifestations commémorant la mort d'un adolescent tué il y a un an par un policier à Athènes, qui ont rassemblé des milliers de personnes.

Selon des sources policières, près de 230 personnes -- 130 à Athènes et une centaine à Salonique -- ont été arrêtées lors de ces rassemblements en mémoire d'Alexis Grigoropoulos, 15 ans, dont la mort avait déclenché l'hiver dernier des violences urbaines inédites dans le pays.

A Athènes, des heurts ont opposé des groupes de quelques dizaines de jeunes et la police après la fin de la manifestation, selon la police et les médias.

Aux abords de la place Syntagma, dans le centre de la capitale, des jeunes vêtus de noir et cagoulés ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes et de matraques.

Une vingtaine de personnes, dont une femme de 55 ans battue par la police, ont été blessées lors de ces affrontements, selon les médias.

Avant le début de la manifestation, le recteur de l'université d'Athènes, Christos Kittas, a été légèrement blessé lorsqu'un groupe de jeunes a occupé le bâtiment du rectorat. Il a été hospitalisé pour "irrégularité du rythme cardiaque".

Des drapeaux rouges et noirs de groupes de la mouvance anarchiste étaient visibles sur le toit du rectorat, mais celui-ci a été evacué par les occupants dans la soirée.

En fin de soirée, dans le nord d'Athènes, une centaine de jeunes ont attaqué des policiers devant le stade olympique où se jouait un match de football de première division entre les équipes athéniennes Panathinaikos et Atromitos, endommageant plusieurs véhicules.

Le match a été interrompu pendant 30 minutes à la suite de tirs de gaz lacrymogènes par la police.

Des incidents ont également éclaté à Salonique, la grande ville du nord de la Grèce, où quelques milliers de personnes ont manifesté. Une dizaine de magasins ainsi que des véhicules ont été vandalisés.

Plusieurs milliers de manifestants, dont de nombreux jeunes, avaient répondu à l'appel d'organisations d'étudiants et de lycéens et de partis de gauche pour commémorer la mort jeune Alexis, tué par balles dans la soirée du 6 décembre 2008 par un policier lors d'un contrôle dans le quartier contestataire d'Exarchia, au centre de la capitale grecque.

Sa mort avait déclenché des violences urbaines qui avaient duré près d'un mois, radicalisant une frange de la mouvance contestataire.

L'un des banderoles portées par les manifestants portait l'inscription "la jeunesse n'oublie pas"; une autre tendue devant l'université affirmait: "l'Etat et le capital assassinent tous les jours".

Lors d'une cérémonie privée dimanche matin sur la tombe de l'adolescent, dans la banlieue sud de la capitale, la mère de l'adolescent avait appelé les manifestants à défiler dans le calme pour honorer la mémoire de son fils.

Les quelque 6.000 policiers déployés dimanche pour encadrer les défilés devaient rester sur le qui-vive lundi dans l'attente d'autres manifestations, organisées par des coordinations étudiantes et lycéennes, des organisations de gauche et des syndicats.

Placé en détention provisoire, le policier auteur des tirs fatals à Alexis Grigoropoulos doit être jugé à partir du 20 janvier pour homicide volontaire. Il affirme avoir tiré en l'air alors qu'il était assailli par un groupe de jeunes gens.

AFP. 06.12.09

 

Commentaires

  • Ce n'est que pour faire un essai.

  • Ces émeutes se sont poursuivies aujourd’hui et à vrai dire on ne voit pas pourquoi elles cesseraient : les Grecs ne sont pas mieux lotis que nous : chez eux aussi, on met en prison les policiers qui tentent de faire respecter la loi et on laisse les voyous se livrer tranquillement à leurs violences : les Grecs ont les mêmes dirigeants que les nôtres, et comme eux ils oeuvrent à la substitution des populations !

  • Cher abad, je pense qu'en Grèce, avec ces manifs, on a un bel exemple du Plan et du mondialisme sioniste!

    Tout se passe en effet de la même façon que chez nous!

  • rip a toi enfant de la révolte et que gronde la colère du drapeau noir sur le monde capitaliste et fasciste!!!

  • Complètement gaga ce barraga-ga !

Les commentaires sont fermés.