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La mondialisation du climat: une aubaine pour les "pays pauvres"

CARTE techniques pour réduire la puissance du soleil.jpg
"Ôte-toi de mon soleil!" (Diogène de Sinope)
(Cliquez sur la carte pour la voir en entier)

Le premier projet officiel d'accord mondial sur le climat qui prévoit de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 1,5°C ou 2°C, sans trancher entre les deux options, a été présenté vendredi à Copenhague. Evènement

Au même moment, à Bruxelles, l'Union européenne annonçait une aide de 7,2 milliards d'euros sur trois ans (2010, 2011, 2012) aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables aux ravages liés à ce réchauffement climatique.

Le texte de sept pages, daté de vendredi 8h30 et dont l'AFP a obtenu copie, servira désormais de base aux discussions et sera encore âprement négocié entre ministres, puis chefs d'Etat.

"Les parties doivent coopérer pour éviter un changement climatique dangereux en reconnaissant que la hausse de la température moyenne globale par rapport aux niveaux pré-industriels ne doit pas dépasser (2°C) (1,5°C)", indique ce document qui émane du groupe de travail placé sous l'égide de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques et dirigé par le Maltais Michael Zammit Cutajar.

"Le texte a de nombreuses lacunes, il met en lumière les désaccords mais montre aussi clairement qu'un accord est possible", a réagi Kim Carstensen, du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Encore inachevé sur plusieurs points, ce projet appelle les pays industrialisés à prolonger la durée des engagements pris dans le protocole de Kyoto (qui expire fin 2012), de 2013 à 2020, répondant ainsi à une exigence très forte des pays en développement.

La formulation est plus vague pour les Etats-Unis, non partie à Kyoto, dont les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre figureraient en annexe.

Par ailleurs, un autre projet propre aux négociations Kyoto suggère deux durées d'engagement possibles - 2013-2018 ou 2013-2020 - et un objectif de réduction de 30 ou 40 % des émissions des pays industrialisés.

A l'initiative des petits Etats insulaires, particulièrement menacés par la hausse du niveau des océans, une centaine de pays en développement militent pour une limite à 1,5°C, qui supposerait de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 85% d'ici à 2050 par rapport à 1990.

"Il nous sera absolument impossible d'accepter un accord qui nous conduirait vers un réchauffement supérieur à 1,5°C", assure Collin Beck, chef de la délégation des Iles Salomon (Pacifique). "Ce que nous négocions ici c'est notre survie", précise Antonio Lima, son homologue du Cap Vert.

Une étude du service météorologique britannique publiée cette semaine estime "virtuellement impossible" d'atteindre l'objectif de 1,5 degré étant donnée la quantité de gaz à effet de serre déjà émise dans l'atmosphère.

Sur la question des financements, qui génère les plus grandes frustrations, le document ne s'avance pas pour le moment sur les montants ou l'architecture. Mais surtout ne tranche pas entre contributions volontaires des Etats et prélèvements automatiques. Il inscrit en revanche un mécanisme immédiat (fast start) d'aide aux plus pauvres pour 2010-2012.

Ainsi, le chèque européen - 2,4 milliards d'euros/an pendant trois ans (2010, 2011, 2012) - doit financer un pot mondial abondé par les nations riches de près de sept milliards d'euros par an. L'UE prendrait ainsi 30% du total à sa charge.

C'est "un encouragement considérable au processus" a réagi à Copenhague Yvo de Boer, le plus haut responsable climat de l'ONU, appelant les autres pays industrialisés à abattre leurs cartes.

Mais le sommet de Bruxelles ne règle pas la question - cruciale pour les pays en développement - du financement de l'aide sur le long terme, évaluée à 100 milliards d'euros par an de 2013 à 2020.

A l'extérieur du Bella Center, la police danoise, déployée en force dans Copenhague, est sur les dents à la veille de la méga-manifestation convoquée par plus de 500 organisations.

Vendredi, elle pourchassait déjà les militants du mouvement "Our Climate - Not Your Business", qui ont organisé des actions sauvages en ville pour s'opposer à "l'influence du monde des affaires sur les négociations climatiques"

Trente-cinq personnes ont été arrêtées à "titre préventif" et emmenées dans un centre spécial d'internement, installé dans un ancien entrepôt de bière.

 

AFP. 11.12.09

Commentaires

  • Après les huns, les arabes, les mongols, les turcs, le péril jaune, les rouges, les islamistes, l'humanité viet de trouver son épouvantail, pour les prochaines décennies.
    Rafraîchir la planète!
    Pourquoi ne pas commencer par rafaîchir les volcans?
    Ils en lâchent, eux des pets foireux. Comparés aux pets de souris du bilan-carbone des U.S.A.!

  • J'imagine un pet du gros Gore : c'est plus de CO2 que ma petite voiture en une semaine !
    C'est du délirium, mais très mince !

  • C’est du délire. Cet article est un tissu de mensonges et d’inepties, comme sait bien les concocter l’AFP, spécialiste du bourrage de crâne. Passons sur cette idée saugrenue de refroidir la Terre : ils n’ont visiblement aucune idée de ce qu’est le rayonnement solaire.
    Une fois de plus il est important de préciser que les pays qu’ils qualifient de pauvres sont en réalité des pays très riches, car ce sont eux qui détiennent toutes les matières premières, tandis que les pays qu’ils qualifient de riches sont en réalité pauvres, car sans matière première et n’ont pour toute richesse que le travail de leurs peuples !

  • Cher abad, vous avez tout dit et je n'ai rien à ajouter. Totalement d'accord avec vous!

    Amitiés!

  • Des scientifiques russes sont partisans en cas de changement climatique avéré , de la thèse refroidiste .
    Dès lors nul besoin de céder à l'hystérie de la thèse réchauffista initiée par Al Carbone et ses gaz à effets de serre en se lançant dans des projets relevant de la démence .

  • La thèse du réchauffement climatique due à l'activité humaine n'est qu'une invention pour racketter les pays développés .
    Car si certains pays riches en ressources naturelles n'arrivent pas à se développer c'est en raison de ce soit-disant réchauffement climatique ! Chirac va confirmer car il CROIT en l'égalité des civilisations ! la preuve : il a imposé une taxe pour les billets d'avion ( car les races n'existent pas , qu'on se le dise ! ).

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