Nicolas Sarkozy en a appelé mercredi à la "sagesse" des académiciens, face à "l'appauvrissement" du débat, en remettant son épée de tout nouveau membre de l'académie des Sciences morales et politique à son conseiller diplomatique, Jean-David Lévitte.
Alors qu'est engagé un difficile débat sur l'identité nationale française, le président a estimé que "le débat public est difficile dans notre pays, si difficile qu'il risque l'appauvrissement. Trop souvent, nos contemporains croient avoir traité un sujet lorsqu'ils ont déversé un déluge de mots sur un désert d'idées".
"Faut-il s'étonner si rien ne pousse ? Au contraire, le travail académique est dans la mesure, l'efficacité: moins de mots, plus d'idées. Si l'on pouvait recommander ça à un certain nombre de médias, notamment à la télévision!", s'est-il exclamé.
Aux yeux du président, "le travail académique, c'est le progrès. Si j'osais une comparaison audacieuse, je dirais que le travail académique, c'est un peu le développement durable de la pensée. C'est pourquoi je souhaite que la République puisse faire appel plus souvent à vos compétences", a-t-il ajouté.
Il a rendu un hommage appuyé à son conseiller diplomatique, reçu sous les ors de la République en habit vert, lui adressant "un discours de la reconnaissance, l'un des plus beaux mots de notre langue", notamment pour son travail accompli en tant qu'ambassadeur aux Etats-Unis "pendant la pire crise que les relations entre la France et les Etats-Unis aient traversée ces dernières décennies" (crise irakienne).
M. Sarkozy a également rappelé que M. Lévitte avait servi "trois fois l'Elysée, six ans sous Giscard, cinq ans auprès de Chirac - si si si, fantastique - et deux ans et demi avec moi. Et on n'a pas fini".
"C'est la seule personne totalement compatible avec les trois. Triplé sans précédent. Vous êtes inoxydable, et c'est normal que vous soyez devenu immortel", a-t-il conclu.
AFP. 09.12.09
Un sage de Sion?
Commentaires
La seule identité nationale qui va ressortir c'est celle que les sages (de sion) auront décidés.
Bien naïf ceux qui pensent changer le cours des choses tel qu'il est programmé.
Ces débats sont pipés et y participer donne le sentiment faux d'être acteur.
Alors que pour eux nous ne sommes que mouton bêlant.
A part une révolution sanglante.... La vie continuera sous les ordres et sous la dictature.
Je pense que nous allons mourir de notre naïveté.
J'aimais beaucoup Jean Yann il avait une vue très claire et très avant gardiste des choses et des événements.
On voit bien qui, dans l’ombre, tire les ficelles depuis toujours sous la cinquième république : les sages de Sion !
" le débat n'est plus fait pour élever mais, si possible, pour rapetisser", a-t-il insisté.
Mais augmente la hauteur des talonnettes , car ton débat entre "élus " ne nous concerne en rien.
Quel protocole !
Scions la branche pourrie qui soutient les sages!