Le parquet régional de Cracovie a annoncé mardi que le commanditaire du vol de l'inscription en allemand "Arbeit macht frei" de l'ex-camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, retrouvée dimanche, était un étranger ne résidant pas en Pologne.
"Le principal commanditaire est une personne qui n'habite pas en Pologne et n'a pas de citoyenneté polonaise", a déclaré à la presse Artur Wrona, procureur régional.
Il a refusé de confirmer ou de démentir les informations de la télévision polonaise TVN 24, selon lesquelles "la piste menait en Suède".
Le parquet de Cracovie préparait "une demande d'assistance juridique à un pays européen", s'est borné à déclarer M. Wrona.
Le procureur a sévèrement critiqué la manière dont était assurée la sécurité de l'ancien camp d'Auschwitz-Birkenau.
"Le site n'a pas été protégé de façon adéquate", a-t-il déclaré, sans exclure une enquête de parquet à ce sujet. Selon lui, la nuit du vol, les malfaiteurs sont entrés à deux reprises dans l'enceinte du camp, sans être inquiétés par les vigiles.
La police polonaise a montré mardi à la presse l'inscription (qui signifie le travail rend libre), volée vendredi dernier et retrouvée dimanche coupée en trois éléments.
La police a dit que les voleurs avaient arraché la lettre "i" de "frei', dernier mot de l'inscription, qui est restée sur les lieux du vol.
Cinq personnes, des repris de justice, ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi dans le nord de la Pologne par la police qui a également retrouvé l'inscription.
Les cinq hommes âgés de 20 à 39 ans ont été inculpés de vol et de dégradation d'une pièce appartenant au patrimoine mondial de l'Unesco. Ils encourent des peines allant jusqu'à 10 ans de prison.
Selon M. Wrona, quatre d'entre des eux sont passés aux aveux, alors que le cinquième, chef présumé du groupe, qui aurait été en contact avec le commanditaire, a refusé de coopérer avec le parquet.
Les quatre exécuteurs du vol se sont fait promettre pour cette besogne 20.000 zlotys (4.780 euros) à partager entre eux, a indiqué le procureur.
L'inscription en métal, mesurant 5 mètres de long, figurait au-dessus de la porte d'entrée du camp d'extermination d'Auschwitz établi par l'Allemagne nazie en 1940 en Pologne occupée.
Sa disparition avait provoqué une immense émotion, au sein de la classe politique en Israël, en Pologne et en Allemagne, ainsi que dans la diaspora juive à travers le monde.
Le Matin ch - 22.12.09
Commentaires
Ben voyons, qui aurait été assez stupide pour placer une telle inscription dans sa maison ou tenter de la vendre même au marché noir ?
On s'étonnera de la rapidité de la capture de lampistes
travaillant pour de la menue monnaie AVc un maximum de risque .
Ceci ressemble bien à un vol "sur mesure" à but propagandiste .
Ils encourent jusqu'à 10 ans de prison. Plus que les violeurs de gamines...
Je pense que les commanditaires sont les dirigeants de Pôle Emploi ;o)
Bien trouvé Philippe : ils ont dû perdre le nord, ces dirigeants du Pôle ….. emploi !
@abad et à Philippe Maréchal: et si ce mystérieux commanditaire était un musulman vivant en Suède? Ils sont nombreux dans ce pays!
Il y a des camps aussi en Palestine! L'embargo est total à Gaza! Vous avez lu la lettre du curé de Gaza que j'avais mis récemment en note?
Le patrimoine "mondial" de l'unesco..
Ce truc est une fumisterie, son patrimoine, une supercherie.
La France et d'autres Pays d'Europe existaient avant ce machin et peuvent se réclamer , seules , à avoir un Patrimoine (ce mot trouve sa racine dans Pater = père, ce que nous ont laissé nos pères).
Ce bidule machin-chouette ne doit être traité qu'avec mépris.