Un grand sourire, un regard brillant de joie et une sérénité visible sur les traits de son visage. Fatoumata Kamarako a changé au point qu’on se demande s’il s’agit bien de la même femme qu’il y a quelques mois. « On est heureux, glisse-t-elle. C’est notre premier Noël au chaud ! Les enfants sont contents. Ils ont chacun leur chambre et s’épanouissent.
»Hier, Fatoumata et Mohamed s’apprêtaient à passer leur premier réveillon de Noël dans des conditions normales, avec leurs trois enfants, dans un appartement chauffé et confortable. Le grand luxe après cinq années passées dans un squat, au 300, boulevard Charles-de-Gaulle à Villeneuve-la-Garenne. Un squat dont les occupants 35 familles ivoiriennes ont été évacués en août dernier par la préfecture pour être relogés dans des appartements après un séjour à l’hôtel.
« C’est formidable d’aller à la salle de bains quand on veut »
En pleins préparatifs de Noël, Fatoumata s’affairait dans son F4 vêtue d’une simple robe d’intérieur, des claquettes aux pieds. Un confort qui lui était devenu étranger. Dans son salon où trône le sapin de Noël et ses boules colorées, la mère de famille raconte son bonheur. Celui de « de pouvoir faire la cuisine », par exemple. « Et de se doucher. C’est formidable d’aller à la salle de bains quand on veut, sourit encore Fatoumata. Au 300 (NDLR : le squat), il fallait attendre son tour. » A condition d’avoir charrié des litres et des litres d’eau avant de commencer la toilette.
Les deux petits, 14 mois et 4 ans, sont nés alors que leurs parents vivaient dans ce squat. L’aîné avait été confié à une parente à Paris pour lui permettre de suivre sa scolarité. « Maintenant, lui aussi vit avec nous. C’est le bonheur », renchérit Mohamed, le mari de Fatoumata. C’est grâce à la ténacité et à l’implication de cet homme que toutes les familles ivoiriennes du 300 ont pu s’en sortir.
Désigné « délégué principal » des squatteurs par ses compagnons d’infortune, c’est lui qui a discuté avec les autorités depuis 2004, notamment Alain-Bernard Boulanger, maire UMP de Villeneuve. « Il s’est engagé pour régulariser ceux qui étaient en situation irrégulière et nous reloger. Nous avons établi une liste de 35 familles. Moi, je me suis engagé à ce qu’il n’y ait pas de problème… mais j’ai été parfois tenté de baisser les bras. » Fatoumata abonde : « Je lui ai dit plusieurs fois de tout arrêter, mais il s’est accroché. » « J’ai bien fait, reprend Mohamed. J’ai toujours su qu’on s’en sortirait. »
Vers midi hier, tandis qu’il partait prendre son poste d’agent de sécurité sur les Champs-Elysées un emploi qu’il a assuré même en vivant dans le squat , Fatoumata s’apprêtait à se mettre en cuisine pour recevoir dignement ses invités : « Des amis qui étaient avec nous au 300. »
Le Parisien - 25.12.09
Commentaires
Quand nous sommes arrivés en France en 1962, ma famille (mes parents, mon frère, ma soeur) et moi, nous n'avions guère le choix, ni de rester en Algérie, c'était "la valise ou le cercueil", ni de choisir le lieu de notre "villégiature". Nous avons été accueillis dans un modeste appartement par des membres de notre famille qui nous avaient précédés d'un mois, puis nous avons été logés dans les bâtiments désaffectés des ouvriers qui avaient construit le barrage de Donzère-Montdragon, dans le Vaucluse, près de Bollène. Puis nous avons été logés dans des "préfabriqués" à Orange, tout ça à nos frais avec le peu d'argent qui restait à mes parents. La différence avec les susnommés, c'est que, hélas, nous étions "Français".
Ce racisme anti-Français était, et est toujours, fils du communisme, lui-même fruit pourri des pharisiens pour diviser le monde et régner sur lui. Communisme et Capitalisme sont de faux antagonistes, mais deux complices, deux marionnettes. Le pharisien Lénine ( de son faux nom) disait :" la révolution passera par Paris et Alger". Il parlait du futur planifié. Charles n'était qu'un pion , l'Idiot Utile, mais une vraie malédiction pour notre Pays.
TOUJOURS BABEL , CETTE FOLIE DES PHARISIENS.
Et pendant ce temps, on met au chômage les Français, on les jette à la rue et on ne les soigne plus !
@ Dragon: merci pour votre témoignage.
Cet article du Parisien est une véritable provocation.
Amicalement
les cons qui s'adorent espagnols ont cherché en vain l'eldorado, eux ils l'ont trouvé. Il ne fallait pas chercher si loin. merci l'Affrance. Mais non pas de merci à dire, les assos de toutes sortes leur disent qu'ils sont chez eux chez nous, c'est nous qui leur devons tout.
N'oublions pas une certaine Toussaint en 1954, mais là, ce fut pour commencer la chasse contre des bienfaiteurs, qui durent quitter leur pays ( faites du bien a des vilains, ils vous ch...t dans la main).
C'est le contraire maintenant, faisons de même, c'est ce qu'on nomme la Reconquista, et chassons cette plaie infecte pour la France et l'Europe.
@hugo: c'est à genoux qu'ils devraient dire MERCI à la France! Ils ont tout et ils n'ont jamais rien fait pour elle!
Merci la France! Merci les familles françaises qui ne peuvent pas se loger, faute d'argent, de chômage! Merci les petits vieux qui ont faim et froid parce qu'ils n'ont qu'une retraite misérable après avoir trimé toute leur vie!
On va leur apprendre un jour à dire merci avec un coup de pied au c..!
J'aimerais bien voir l'état de cet appart neuf dans quelques années!
@Gaelle
Vous êtes optimiste, je voudrais bien voir l'état de cet appartement dans une quinzaine de jours.
Une bauge reste une bauge.
Chère Gaëlle merci. Puissiez vous dire vrai. J'espère vivre le jour de la reconquête. Mon fils qui travaille en interim pourra peut être trouver un appartement à louer
@hugo: merci pour votre commentaire. Se loger est devenu très difficile pour les jeunes Français, même s'ils gagnent bien leur vie.
C'est un SCANDALE!
On ne construit que pour les très très riches ou pour les immigrés.