Un sous-officier français est mort lundi matin en Afghanistan et un officier a été très gravement blessé lors d'une attaque contre une patrouille franco-afghane dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul. C'est l'Elysée qui a annoncé l'information dans un communiqué en milieu de journée.
Le président Nicolas Sarkozy a précisé que ce sous-officier était décédé lors d'une «attaque meurtrière» lundi matin «contre des militaires français qui patrouillaient avec une section de l'armée nationale afghane dans la vallée d'Alasay, au nord est de Kaboul».
37 soldats français tués en Afghanistan
Dans son communiqué, le chef de l'Etat a fait part de sa «vive émotion». «Un sous-officier a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan, tandis qu'un officier a été très grièvement blessé», a poursuivi Nicolas Sarkozy, en s'associant « à la douleur de leurs familles et de leurs proches».
Ce décès porte à 37 le nombre de militaires français ayant trouvé la mort en Afghanistan.
Nicolas Sarkozy a ajouté que «ses pensées (allaient) également à leurs compagnons d'armes de la 1ère Brigade Mécanisée et du 402ème régiment d'artillerie de Châlons-en-Champagne». Il a réaffirmé en outre «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes». Condamnant «avec force cette violence aveugle», il a «exprimé la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité».
Le Parisien - 11.01.10
«Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan», a-t-il conclu.
Le Parisien
Commentaires
Le brave homme, il ne veut pas de soldats Français tués dans un pays qui n'est pas le leur, alors, le coup d' génie, c'est d'en envoyer d'autres plus nombreux pour le faire savoir.
Et pendant ce temps, on accueille et on bichonne les déserteurs Afghans !
Faire tuer des Français pour des intérêts hostiles et étrangers à la nation, c’est de la haute trahison. Il faudra bien un jour qu’ils rendent des comptes !