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Il prononce le mot "bombe" dans un avion: il est incarcéré

Un Français de 66 ans a été arrêté mardi à bord d'un qui faisait escale aux Emirats, pour avoir plaisanté avec son voisin de cabine en employant le mot «bombe». Suite à cette plaisanterie qui a effrayé le personnel de bord, Jean-Louis Lioret qui se rendait de à Bangkok via Abu Dhabi par un de la compagnie émiratie Etihad Airways, a été  immédiatment incarcéré à la prison centrale d'Abu Dhabi.

 « Son voisin lui a demandé de mettre un paquet à côté de lui, où il y avait de la place. Il a dit en plaisantant, « j'espère que ce n'est pas une bombe » et cela a paniqué le personnel de bord qui a alerté la sécurité », a déclaré son frère Michel Lioret, qui a pu s'entretenir brièvement avec lui samedi.

« Il a été descendu de l'avion, a été interrogé par des policiers, à qui il a tenté d'expliquer qu'il ne faisait qu'une plaisanterie et que le paquet en question ne contenait que des cigarettes, mais il s'est retrouvé en prison », a-t-il poursuivi. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que son ambassade à Abu Dhabi avait été informée vendredi de cette arrestation et suivait attentivement la situation.

« Notre ambassade s'est saisie du dossier. Notre section consulaire est en contact avec les autorités émiraties et les a informé que notre compatriote était sous protection consulaire», a-t-on indiqué au Quai d'Orsay. « Une visite aura lieu dès que possible », a-t-on ajouté de même source.

Selon des proches de Jean-Louis Lioret, le voisin de cabine de ce dernier aurait aussi été interpellé, mais on ignorait samedi sa nationalité et s'il avait été maintenu ou pas en détention.

Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord du vol Amsterdam - Detroit, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier et les compagnies aériennes appliquent parfois de façon drastique ces nouvelles consignes de sécurité.

De plus Jean-Lioret n'est pas le premier français à être incarcéré dans une prison à l'étranger pour des incidents dérisoires. Trois français ont été arrêtés le mois dernier à bord du vol Sao Polo - Paris et sont toujours détenus au Brésil.  Il leur est reproché d'avoir semé la panique à bord de l'avion après que celui-ci soit resté bloqué pendant quelques heures sur le tarmac.

Le parisien - 16 janvier 2010

 

Commentaires

  • on se croirait chez les Shaddoks : " plus c'était moins grave, plus ils trinquaient.

  • Ça lui fait les pieds!
    Un pote à Frédo de moins qui n'ira pas ramoner les boxeurs de 40 ans à Bangkok...
    Typiquement français, ce genre de plaisanterie. Le genre de personnes qui s'imaginent, parce-qu'elles sont françaises, sont les rois du monde, qu'il ne pourra rien leur arriver, qu'elles ont une carte blanche qui les sauvera dans n'importe qu'elle situation. Lorsque l'on fait escale dans des pays aussi arriérés, on ferme sa gueule!
    Voilà où cela mène l'éducation de l'héritage des lumières...

  • La pollution sonore de certains Français qui se croient toujours être les dirigeants d'un empire colonial leur joue de très mauvais tours.

    @ Arauris j’aime beaucoup votre remarque concernant le joueur de flûte à coulisse l’affreux Mitterrand. A l’occasion des fêtes de Pâques on pourrait leur offrir un écarteur anal, non ?

  • Quelques déductions s'imposent...

    Il est fort probable que Papi Lioret ait fait sa blague en Français (ne serait-ce qu'au vu du % de nos compatriotes qui parlent une langue étrangère...)

    Quand on apprend la langue d'un pays - quelle que soit la langue et quel que soit le pays - on apprend aussi les rudiments de sa culture. Or, l'humour fait partie de notre culture.

    Ainsi, si l'équipage de bord avait compris sa phrase française, il aurait du comprendre qu'il ne s'agit que d'une plaisanterie et éventuellement lui signaler le mauvais goût de celle ci.

    J'ajouterai aussi que dans ce cas, l'équipage ayant compris, n'aurait peut-être pas apprécié, mais n'aurait pas flippé (ou alors ils sont complètement crétins...)

    Cependant, le cas le plus probable est que le seul mot que l'équipage ait saisi de son discours soit le mot "bombe".

    Or, à l'oral, il y a plein de mots Français, sans rapport avec une blague quelconque, qui peuvent sonner comme "bombe".

    Exemple : Pour un non francophone, comment faire la différence entre:

    "Bon Béatrice, tu me files un bonbon ?"

    et

    "BOMBE et atrice, TUE me files un BOMBE on"

    Et voila comment le mari de Béatrice passerait pour un terroriste tueur récidiviste ! 0% mauvaise blague inside, et pourtant...

    Dans tous les cas, c'est grave d'en arriver la, et cela confirme ce que je dis souvent : Les terroristes ont DEJA gagné en ayant réussi à ... terroriser le monde !

    Cessons donc de nous laisser terroriser, et rions, rions, rions !

  • Parfaitement d'accord avec toi, Philippe! - Dire que c'est le genre de choses que j'aurais pu dire en voyant ce paquet!

  • Bombe en français, bomb en anglais... pas difficile à comprendre pour les hôtesses de l'avion!

    Quele panique grotesque pour une plaisanterie innccente!

    Le sens de l'humour n'est pas islamique, du moins aux Zémirats!

  • Au passant ordinaire: je pense qu'il n'a pas du tout besoin de cet objet!

  • Est-ce que le nabot de l’élysée va prendre la défense de ce plaisantin, mais innocent, comme il l’a fait pour Clotilde Reiss, espionne amatrice, pour les deux gamines trafiquantes de drogue, etc…. ? La réponse est facile à trouver !

  • La plaisanterie telle que nous la pratiquons est inexistante dans les autres cultures.
    et la réaction de cet équipage et des policiers est pour le moins "conne" On arrête pas de parler de bombe autour des aéroports alors il est normal que ce monsieur associe avion et bombe lorsque l'on présente un paquet.
    Enfin cela montre que le monde devient de moins en moins plaisant avec des mots interdits. Le film avec le gouverneur de Floride dont je ne sais écrire le nom m'avait bien fait rire. Dans ce film dès qu'il disait un mot interdit il était puni. La musique classique était remplacée par les musiques de pub.
    Nous arrivons à ce monde là. Le rire, était lui même suspect.

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