Des dirigeants d'une vingtaine de pays commémorent la libération du camp, il y a 65 ans.
Une centaine d'anciens prisonniers - contre deux mille il y a cinq ans - participent ce mercredi au 65e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau. Dans quelques années, les derniers témoins de l'Holocauste auront disparu. Sans eux, quelle mémoire en garderons-nous ? À quoi sert le Musée d'Auschwitz, puisque d'autres génocides ont montré qu'il avait échoué dans sa mission de prévention ? Comment donc enseigner Auschwitz à des générations qui n'ont ou n'auront plus de lien direct avec cette tragédie ? C'est sur ces questions que les ministres de l'Éducation des pays membres de l'Union européenne, réunis exceptionnellement à Auschwitz, sont invités à plancher ce mercredi matin, en marge des cérémonies officielles auxquelles assisteront le président et le premier ministre polonais, Lech Kaczynski et Donald Tusk, le chef du gouvernement israélien Benyamin Nétanyahou et les délégués d'une vingtaine de pays. En l'absence du ministre de l'Éducation Luc Chatel, la France est représentée par le secrétaire d'État à la Défense Hubert Falco, accompagné de Simone Weil, de l'historien Serge Klarsfeld, de parlementaires et d'une trentaine de lycéens.
7.000 survivants à la libération du camp
Invité par le gouvernement polonais, le président russe Dmitri Medvedev a dû renoncer à sa visite en raison d'«autres obligations». C'est donc son ministre de l'Éducation Andriej Fursenko qui inaugurera une exposition russe sur la libération du camp. Un groupe d'anciens soldats de l'Armée rouge sera présent. Ils pourront témoigner. À leur arrivée, il y a soixante-cinq ans, Auschwitz-Birkenau ne comptait plus que 7.000 survivants, malades, pour la plupart agonisants. Parmi eux, Primo Levi, qui a raconté dans La Trêve ce terrible épilogue de la Shoah. Dix jours auparavant, le camp avait été évacué par les Allemands : 60.000 prisonniers engagés dans une marche vers l'Ouest au cours de laquelle beaucoup trouvèrent la mort. Avant de fuir, les nazis firent sauter les chambres à gaz dans lesquelles plus d'un million de personnes avaient été exterminées. Faute de temps, les Allemands ne purent faire disparaître les ruines des chambres à gaz numéros II et III, les plus grandes du camp. Elles sont toujours là, chaotiques et de plus en plus illisibles car fragilisés, comme l'ensemble de ce musée à ciel ouvert qu'est Birkenau, par les intempéries. Construites sur un terrain marécageux, les 45 baraques en brique du camp menacent elles aussi à moyen terme de s'écrouler.
Auschwitz-Birkenau est le seul des camps d'extermination à avoir conservé des traces tangibles de l'assassinat industriel organisé par les nazis. Il ne reste en effet plus rien des camps de Belzec, Sobibor, Treblinka ou Chelmno, rasés par les Allemands qui y plantèrent des arbres avant de quitter les lieux. Pour sauver le site, la direction du musée, soutenue par le gouvernement polonais qui finançait seul jusqu'ici l'entretien du musée, a créé l'an dernier un fonds international.
L'Allemagne a déjà offert la moitié de la somme nécessaire (120 millions d'euros) pour réaliser les travaux de conservation.
Le Figaro - 27.01.10
Commentaires
Shimone Vile oublie tous les minis Ossvittchhhhhhhhhhh qu'elle a provoqués.
Sans pudeur, sans honte !!
m'inspire un profond dégoût !
"Ils plantèrent des arbres avant de quitter les lieux."
C'est vrai qu'ils n'avaient vraiment que çà à faire en 1945 !
Chez nous Shimone élimine les goyim et on fait pousser des melons à la place.
Et puis s'ils ont vraiment détruits les chambres à gaz, il reste aujourd'hui des chambres à Gaza.
A qui appartient Le Figaro déjà ;o)
"Construites sur un terrain marécageux, les 45 baraques en brique du camp menacent elles aussi à moyen terme de s'écrouler."
Reconstruire ou non , voilà un shoah cornélien .
Camp d' Esthermination .
Vaste zone antiziklonique , ach!
@Philippe Maréchal: planter des arbres... je ne comprends pas non plus... c'est guère vraisemblable en 45...
Et cet écriteau, avec HALT... que peut-il signifier exactement? Il ne pouvait pas être destiné aux déportés...
«Comment donc enseigner Auschwitz à des générations qui n'ont ou n'auront plus de lien direct avec cette tragédie ? » : et comment enseigner Vercingétorix et Alésia ? L’enseignement de l’histoire n’a nul besoin et n'a jamais eu de lien direct avec les événements que l’on enseigne. Il n’y a qu’à respecter l’ordre chronogique. Un point, c'est tout. La morale et les rancoeurs n’ont rien à voir avec l’histoire ! Tout autre enseignement n’est que bourrage de crâne et propagande. Il est vrai, que notre enseignement, outre qu’il est devenu d’une nullité crasse, est aussi une œuvre de propagande gauchiste, mondialiste anti-française et anti-chrétienne !
Cette fois le lobby des français qui sont plus français que les français ne cachent même plus leur volonté de remplacer l’enseignement de l’histoire par de la propagande.
"[...] une trentaine de lycéens".
Plus tous ceux que les profs d'histoire (collège et lycée) envoient chaque année (cf un reportage, il y a quelques jours sur Fr3, sur un lycée catholique sous contrat qui a fait le ...Voyage ...dans la nuit et le brouillard ...) et où l'on interviewe les élèves avec de ces questions ...!
Cher abad, l'enseignement de l'Histoire n'est plus aujourd'hui que propagande, à sens unique bien sûr. - Je crois avcir lu quelque part que Vercingétorix, Alésia etc...
ne figureraient plus au programme... Il faut faire de la place à la Novhistoire!
Je me suis laissé dire qu'après la libération des camps ils ne furent pas tous immédiatement évacués et qu'un nombre important de prisonniers seraient décédés de morts naturels dues soit aux carences alimentaires, soit à une abondance de biens de consommation qui les auraient rendus malade.
Les camps auraient été définitivement fermés en 1946-47.
Parmi les correspondants de Gaelle existe-t’il une personne qui possède des renseignements à ce sujet.
Voici la prière des escrocs qui fêtèrent le 65ième anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau :
Nos gazés qui êtes au cieux,
Que votre nombre soit sanctifié,
Que les goyims payent pour vous,
Que le règne des sionistes arrive,
C’est à eux qu’appartient la loi,
La puissance et la gloire,
Pour des siècles et des siècles,
Amen (ton pèze) !
Et puis m…e, je reprends mon ancien pseudo, je ne vois pas pourquoi un anonyme veut m’imposer sa volonté. C’est drôle cette revendication dans le temps : je suis présent depuis 1994 et bien moi je n’en ai rien à cirer et pied au cul, c’est le nom de mon blog qui somnole depuis belle lurette.