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Le Louvre attend les pharaons noirs

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Pyramides et nécropole de Méroé

A quelques kilomètres des rapides du Nil et de la route reliant Khartoum (Soudan) à la mer Rouge, elles surgissent, tel un mirage, sur des dunes de sable fin balayées par le vent, au coeur d’une plaine désertique. Une trentaine de sublimes pyramides de grès ocre brun, dont certaines ont été rénovées, témoignent de la majesté du royaume de Méroé qui régna sur cette partie de l’actuel Soudan, entre 270 avant et 350 après Jésus-Christ.

C’est la nécropole des pharaons noirs. L’une des civilisations antiques les plus énigmatiques, avec son mélange d’influences africaines, égyptiennes et gréco-romaines. Beaucoup moins célèbres que les pyramides d’Egypte, les vestiges de Méroé constituent pour les archéologues une mine d’informations et de trésors enfouis. Des restes qui font l’objet de campagnes de fouilles , et dont le Musée du Louvre montrera pour la première fois les plus belles pièces dans l’exposition « Méroé, un empire sur le Nil », du 26 mars au 6 septembre.
Ces pyramides furent découvertes par le Nantais Frédéric Caillaud dans les années 1800, puis visitées par des archéologues allemands et maintes fois pillées. « Contrairement à l’Egypte, on n’a jamais trouvé une tombe vierge », précise l’égyptologue Claude Rilly, chercheur au CNRS. Mais on a découvert des sculptures, des bronzes, des céramiques, des bijoux et des ossements. Pas de momies, car les Méroïtes n’embaumaient pas les corps. On estime que 40 rois, 5 reines et 45 princes furent inhumés ici. Plus pointue que le modèle égyptien, chacune des pyramides comporte une chapelle, une stèle, une table d’offrandes et une chambre funéraire. Les murs sont gravés de représentations des souverains. Des dieux aux traits moyen-orientaux côtoient des divinités aux cheveux crépus et aux traits africains. Ce genre de témoignages, on le retrouve au nord-est de Khartoum, dans un paysage de désert et de pitons rocheux en pierres volcaniques, où se dressent les temples de Naga et Moussarawat. Des vestiges sacrés d’une richesse inouïe, édifiés en hommage au dieu Amon. On peut y admirer des colonnes merveilleusement ouvragées, des statues d’éléphants de l’Atlas, des déesses aux seins nus et des scènes de victoire où les prisonniers sont représentés avec des traits de soldats romains ou de guerriers nubiens.
Le Parisien - 02.02.10

Commentaires

  • «Le Louvre attend les pharaons noirs » : le Louvre peut toujours attendre. «C’est la nécropole des pharaons noirs » : Ah, bon quelle preuve en a-t-on ? Ces pyramides semblent être des œuvres de la période décadente de la grande civilisation égyptienne, par leur taille beaucoup plus modeste…..

  • Cher abad, il n'y a aucune preuve, comme pour tant d'autres choses qu'il faut croire! Ces pyramides se sont écroulées: on les refait!
    Ca sent la décadence et le politiquement correct!

    Ont-ils voulu copier les magnifiques pyramides de Giseh? Qui, elles, ne se sont pas écroulées!

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