Mouhsin Sehhouli et Lakhamy Samoura avaient 15 et 16 ans lorsqu'ils ont trouvé la mort dans un accident de voiture avec des policiers en novembre 2007. Leur mort avait enflammé Villiers-le-Bel, la ville vivant deux nuits d'émeutes semblables à celles de 2005.
Leurs familles viennent de porter plainte contre les trois policiers, qui avaient été innocentés par la justice en octobre dernier. France Info révèle ce matin que Me Jean-Pierre Mignard a déposé une plainte pour faux témoignage contre ces hommes, estimant qu'ils avaient menti aux enquêteurs et aux juges lorsqu'ils avaient assuré ne pas avoir voulu heurter la mini-moto sur laquelle les deux adolescents circulaient sans casque, le soir du 25 novembre 2007.
Les déclarations des fonctionnaires de police «contiennent des affirmations manifestement contraires à la vérité et qui ont été révélées par l’information judicaire et notamment par l’expertise», estiment dans un communiqué Mes Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman. «Ces déclarations des policiers ne peuvent avoir été faites que dans l’objectif de faire obstacle à l’enquête conduite par les policiers de la Sureté Départementale du Val d’Oise et de l’Inspection Générale de la Police Nationale, la Procureure de la République de Pontoise et la Juge d’Instruction, devant qui les fonctionnaires ont déposé, à plusieurs reprises, sous serment».
Au cours du procès, l'expertise mise de côté avait démontré que si la voiture de police roulait «à une allure raisonnable», sans gyrophare, elle était brusquement passée de 59 à 64 km/heure à l'entrée du carrefour, soit une poussée de 5 km par seconde.
Au cours des violences qui avaient éclaté après l'accident, des policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu, un commissaire avait été roué de coups, une école, une bibliothèque, une antenne de police et des commerces avaient été détruits. Cinq informations judiciaires avaient été ouvertes pour ces violences. Et un premier procès s'était déroulé en juillet 2007, devant le tribunal correctionnel quelques mois avant l'audience jugeant de la mort des deux garçons.
Les avocats des familles Sehhouli et Samoura demanderont l’infirmation de l’ordonnance de non-lieu et la réouverture de l’information judiciaire le 17 février prochain devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Versailles.
Le parisien - 08.02.10
Commentaires
Deux choses répugnantes à remarquer dans cette affaire et celles qui lui ressemblent.
D'une part les Policiers sont systématiquement coupables des conneries des voyous , ce serait donc un plaisir de risquer un accident, mortel pour eux aussi. Ils ont tort, longtemps avant les événements, c'est comme çà, la meute aboie avant même de savoir ce qui s'est passé (ou ce qui se passera).
D'autre part, lorsque des indésirables meurent accidentellement, systématiquement là aussi, les familles de ces individus ont l'immense avantage de pouvoir s'exprimer sur les ondes, comme si leur opinion avait de la valeur. Ces familles sont arrogantes, et cause de désordre "spontané" des milieux dits sensibles.
Qu'ils rentrent chez eux, nous ne les considérerons jamais comme des nôtres.
notre soutien est évidemment pour les policiers , sans réserve!
salutations.
A la veille des élections, le gouvernement laisse relancer l’accusation contre ces policiers dans l’espoir de grappiller des voix du côtés des immigrés !
@parvus: malheureux policiers! Ils n'ont rien fait, mais ils ont été frappés après l'accident! Et maintenant on les accuse! Juste avant les Régionales! - procédé grossier!
Ces familles d'immigrés dans la "précarité" se paient des avocats hors de prix! A moins qu'ils ne travaillent gratis, Mes Emmanuel Tordjman et Mignard?