Un vent de liberté souffle sur l’Europe de l’est. Après le dépouillement des bulletins dans 95,04 % des bureaux de vote, le candidat de l’opposition ukrainienne, Viktor Ianoukovitch, devance la candidate des mondialistes, le Premier ministre Ioulia Timochenko, de deux points (46,14 % contre 48,23 %). C’est une cinglante défaite pour les tenants du Nouvel Ordre mondial qui avaient imposé par la force fin 2004 un régime autoritaire ouvertement antinational et pro-atlantiste. Du côté de la majorité perdante, on parle sans rire de « fraudes massives » * et on fait du chantage à l’agitation de rue, refusant de fait le verdict des urnes.
Défaire cinglante aussi pour le complice de Timochenko, Viktor Iouchtchenko, authentique pion de Washington et Bruxelles, qui n’avait pas hésité à impliquer militairement son pays dans le différent opposant en 2008 Moscou à Tbilissi, multipliant les provocations envers le Kremlin : il n’avait obtenu que 5,5 % des voix au premier tour du scrutin présidentiel du 17 janvier. La politique antirusse imposée par les réseaux mondialistes (Soros, Freedom House, NED…), européïstes et atlantistes depuis le coup d’Etat de fin 2004, et qui risquait de se décliner in fine en nettoyage ethnique de la partie la plus russophile du pays (en Crimée notamment), a donc été rejetée par une écrasante majorité d’Ukrainiens. Car le bilan de la Révolution orange est sans appel : la monnaie a perdu 50 % de sa valeur, le PIB a chuté de 15 % et le chômage touche 20 % de la population de 46 millions d’âmes, de nombreux travailleurs ne perçoivent même plus de salaire.
Durant toute la seconde partie de la campagne, la candidate des Occidentaux et des ONG mondialistes n’a pas hésité à tenter, une fois de plus, de jouer sur les peurs, menaçant même d’un nouveau coup de force en cas de victoire de son adversaire, comme en 2004. Le Premier ministre Ioulia Timochenko a même affirmé que l’opposition cherchait « à prendre le pouvoir par la force », que les aides internationales seraient suspendues en cas de défaite de son camp, tout en cherchant à monter les Ukrainiens les uns contre les autres par un discours de pré-guerre civile à connotation ouvertement atlantiste, notamment à Lvov, bastion anti-russe de l’ouest du pays. Timochenko a ainsi promis que le russe ne deviendrait jamais la deuxième langue d’Etat en Ukraine et s’est vivement opposée dans ses propos à la présence dans cette ex-république soviétique de « bases militaires étrangères », allusion à la flotte russe de la mer Noire stationnée en Crimée, alors qu’elle est ouvertement favorable à l’adhésion à l’OTAN et à l’implantation de basses militaires US dans son pays.
Aussi, Viktor Ianoukovitch, ex-perdant de 2004, fera désormais tout pour apaiser les relations non seulement au sein des différentes composantes de la nation ukrainienne, mais aussi avec la Russie. Non seulement parce que c’est ce que le peuple attend et que l’UE le souhaite, car elle dépend de l’approvisionnement en gaz russe qui transite par le pays, mais aussi parce que le monde des affaires ukrainien fait pression en ce sens. Dans la pratique, cela signifie que le nouveau président, contrairement au couple Iouchtchenko/Timochenko, cessera d’exiger que la Flotte russe de la mer Noire se retire de Crimée, oubliera l’OTAN, refusera de monter les Galiciens (Ukrainiens occidentaux) contre les Russophones de l’Est du pays, la mettra en veilleuse sur des sujets qui fâchent, comme le génocide par la famine organisée par Staline (en 1932-1933, qui fit près de 10 millions de victimes) ou la réhabilitation des anciens de la Division SS Galizien, sans aller jusqu’à se soumettre pour autant à toutes les positions russes. Cela s’appelle faire de la politique réaliste, ce que Kiev semblait avoir oublié depuis 6 ans. Une décennie après le lancement par Vladimir Poutine du redressement national russe, bénéfique à l’ensemble de notre continent, Kiev a sans doute enfin retrouvé la voie de la Sagesse et de la Liberté.
Reste à savoir comment vont réagir les réseaux mondialistes qui appuyaient l’équipe sortante et si les groupes de provocateurs extrémistes stipendiés, comme l’UNA-UNSO, seront une fois de plus mobilisés par le camp des vaincus pour un nouveau coup de force aux conséquences incalculables. Cette semaine sera décisive.
NPI - 08.02.10
Commentaires
Bravo et merci à Viktor Ianoukovitch !
L’espoir naît à l’Est !
Une cuisante défaite pour les amères loques et leurs laquais les juifs israéliens.
La lutte continue !
Il faudra encore chasser la CIA et le mossad de Géorgie.
Après la raclée qu’ils se sont pris les pseudos pro européens géorgiens doivent trembler dans leurs culottes.
Et ensuite mater les Arméniens ces fauteurs de troubles depuis la nuit des temps.
Espérons, mais restons sur nos gardes, les retournements se font et se défont tout aussi vite.
N'oublions pas les pièges de la Perestroïka de Gorbatchtev, ne crions pas victoire trop vite, l'ennemi est rusé, soyons attentifs.
oui! pour l,Europe de Paris-Berlin-Moscou!!salutations
Comme quoi il ne faut jamais désespérer.
Mais il y a encore du travail à faire!
ILS ont une telle capacité de nuisance!