AFP | 13.02.2010 | 16:42
Quelque 5.000 néonazis se sont rassemblés samedi après-midi à Dresde (est de l'Allemagne) pour le 65e anniversaire du bombardement de la ville par les forces alliées, tandis qu'une chaîne humaine a réuni 10.000 contre-manifestants pour dénoncer cette "marche funèbre".
Vers 16H00 (15H00 GMT), environ 5.000 extrémistes de droite étaient réunis sur leur lieu de rassemblement, devant la gare Neustadt, où étaient prononcés des discours, contre 1.300 en début d'après-midi, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police locale.
La police a par ailleurs rapporté "quelques incidents, dont des attaques contre des policiers" de la part de "manifestants violents", sans donner plus de détails.
Non loin de là, de l'autre côté du fleuve Elbe, des contre-manifestants avaient formé en début d'après-midi "une chaîne humaine de 10.000 personnes", à l'initiative notamment de la maire de la ville, Helma Orosz, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la mairie de Dresde.
Cette chaîne humaine, qui s'est formée en début d'après-midi pendant une heure et demie, était une action "symbolique" visant à défendre l'idée d'une "ville ouverte au monde, opposée à la violence et à la xénophobie", a-t-il souligné.
Par ailleurs, "plus de 10.000 personnes participent encore à des actions de blocages" destinées à empêcher les néonazis d'accéder à la place du rassemblement", a déclaré à l'AFP Stefan Thiele, porte-parole de l'organisation antifasciste "Dresde sans nazis", qui regroupe des personnalités des milieux politique, artistique et syndicaliste.
Grâce à ces actions menées sur des routes et des voies ferrées entre la gare principale et le quartier de Dresde-Neustadt, "la marche néonazie n'a pas les mêmes proportions que par le passé", a estimé M. Thiele.
Au moins 6.500 extrémistes de droite étaient attendus à cette manifestation, selon les estimations de la police locale, qui a déployé un important dispositif pour éviter les heurts entre manifestants.
La manifestation organisée chaque année en février à Dresde est l'une de celles où se rassemblent le plus grand nombre de néonazis allemands pour leur traditionnelle "marche funèbre" en hommage aux quelque 25.000 victimes civiles des bombardements alliés sur la ville, les 13 et 14 février 1945.
La Saxe, l'Etat régional de Dresde, est celui d'Allemagne où le parti néonazi NPD est le mieux implanté avec huit députés au Parlement régional.
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25.000 morts officiellement...
Les 13 et 14 février 1945, trois vagues successives de bombardements britanniques et américains ont visé Dresde.
Le centre-ville baroque vieux de plusieurs centaines d'années a été presque complètement détruit.
Les avions alliés ont lâché sur la ville 1478 tonnes de bombes explosives et 1182 tonnes de bombes incendiaires.
Le nombre de victimes, des civils pour le plus grand nombre, a pendant longtemps été incertain.
En 2008, une commission officielle a avancé le bilan maximal de 25.000 morts, alors que les estimations des universitaires faisaient précédemment état de 135.000 tués.
Ce fut l'un des actes militaires alliés les plus contesté et discuté, après la guerre.
RSR ch - 13.02.10
Commentaires
Aucun objectif militaire à Dresde. churchill : prix nobel du crime
@hugo : Churchill dont la mère-catin avait pour nom Jenny Jacobson-Jerome.
La haine des Morgenthau, Baruch, Warburg et consorts a fait de l'Europe et de l'Allemagne (première puissance économique) en particulier, le champ d'élimination des goyim par les bombardements au phosphore.
Les vainqueurs de 1945 ont créé un système financier et économique basé sur le mensonge et la fausse monnaie qui s'écroule aujourd'hui, et tant mieux.
5OOO nés en Asie, ce sont des touristes étudiant l'Histoire d'une ville Martyre, quoi de plus normal .
«aux quelque 25.000 victimes civiles des bombardements alliés sur la ville, les 13 et 14 février 1945.» : révisionnisme, négationnisme quand tu les tient…….. !
Dresde ne présentait aucun intérêt stratégique militaire pour les Alliés. C'était une ville-musée, où étaient réfugiés des femmes, des enfants, des personnés âgées, des civils uniquement.
Churchill, son nom soit maudit à jamais, a été un des plus grands criminels de guerre de tous les temps. Les bombes incendaires au phosphore sont effroyables : lire "L'incendie - L'Allemagne sous les bombes 1940-1945" que je signale dans les Livres, colonne de gauche du blog.
Dresde a été reconstruite avec un courage admirable par les Allemands. Ils avaient heureusement conservé et mis à l'abri les plans des édifices.
On comparaît cette ville à Florence pour sa beauté et son élégance, sa richesse culturelle.
je suis entièrement d'accord avec vos commentaires.
Extrait d'un ouvrage sur DRESDE à donner la chair de poule. Référence in fine.
...deux heures après la première attaque, la gare est libre, les voies sont libres, les trains repartis. D'autres peuvent arriver. Ils arrivent, par dizaines. Et les avions aussi, par milliers.
C'est le massacre.
...la gare est prise en cible par la 2ème flotte...Cent, mille bombes à la seconde!
La gare se soulève, explose, se fracasse, dans une éruption de machines, de wagons, de pierre, de rails. Le fer se broie contre le fer, la chair est broyée dans le fer. Mille morts en une seconde. Et tout ce qui survit, par miracle, fuit dans une débandade d'hystérie.Une brasserie souterraine sous la gare. Le tunnel SHANKE. Là est le salut. Sous l'orage, les gens se précipitent, dévalent les escaliers, s'engouffrent dans la cave, vont instinctivement contre les murs du fond, le plus loin possible des flammes et des éclats. Alors très vite c'est de nouveau l'horreur....Deux jours après, les équipes de secours dégageront le tunnel SHANKE, elles y trouveront, par couches superposées, sur plusieurs mètres, huit cents hommes et femmes morts écrasés...
14 février à 12 heures. 3ème vaugue.
...très haut, laissant derrière elles de longues trainées blanches, la troisième marée d'assaut approchait avec ses milliers de bombardiers et, cette fois, pour mieux parachever le travail, des nuages de frelons qui tournoyaient autour d'elles et piquaient brusquement vers la ville de toute la puissance de leurs moteurs....Mustangs, spitfires accourant par centaines à l'hallali!...
Du haut du ciel, à leur tour, les bombardiers de la 3ème flotte d'assaut piquaient vers la terre. Avec 750000 bombes pour l'apothéose.
Le long du fleuve, ou bien sur les chemin de l'exode repris à rebours, se formaient des colonnes de spectres. Hagards, en haillons, à demi nus, hurlant leur misère et leur peur, la terreur dans les yeux, les rescapés s'enfuyaient....
Quand le bruit des huit mille moteurs couvrit celui de leurs piètinement et de leurs cris, les troupeaux s'arrêtèrent, regardèrent le ciel. En belles formations géomètriques, les forteresses volantes s'approchaient.
Dans toutes les colonnes de fuyards, ce fut la stuppeur...Un long gémissement, une longue plainte parcouru les troupeaux...les avions descendaient du ciel ! Et feu, feu de joie ! Feu sur les fous, les troupeaux en fuite, sur les lambeaux de pierre. Feu sur tout ce qui s'obstinait à vivre, ou à tenir debout !
Les britanniques avaient dirigé les deux premiers assauts. Aux américains de participer à la fête, à la grandiose opération dédiée à STALINE.
Mille cinq cents Liberator, des centaines de mustangs : ah le beau carroussel, la belle guerre à raconter plus tard en mâchant du chewing-gum, aux boys et aux girls du Minnesota et du Texas.
Ces maladroits d'Anglais ont laissé debout de ridicules vieilles pierres ? Pas une ne résistera aux belles bombes made In Usa...
Sur les routes les troupeaux fuient en débâcle. Pas assez vite. A bord de leurs chasseurs ultra modernes, bourrés de munitions, des pilotes qui ont laissé chez eux de jolies femmes blondes et de beaux enfants roses, tirent, tirent et tirent des enfants, des grands mères, des grands pères et des mères à genoux.
Les une après les autres, les escadrilles foncent, prennent les routes en enfilade, les troupeaux en cible, crachent des rafales de toutes les mitrailleuses, remontent dans le ciel, tournoient et recommencent...
Voila un cours extrait du livre "La ville aux toits verts" de Maurice Guillot, édité par presse pockets en 1964 et qu'il faut lire pour juger de la cruauté des Churchill et Roosvelt et de jurer de ne jamais leur pardonner.
Gaelle, je vous laisse le soin de publier ou non ce post un peu long.
Le bombardement de Dresde, sans intérêt militaire mais avec une vue stratégique (impressionner Staline à quelques semaines de la fin de la guerre), a fait environ 39 000 morts identifiés, et à peu près trois fois plus non identifiés (cf. David Irving "la destruction de Dresde", 1964 ou encore les notes de W. Churchill). 135 000 brûlés vifs contre 71 000 à Hiroshima. Dont 98% de civils de tous âges et sexe. On peut comprendre l'envie de s'incliner devant ces victimes qui n'étaient sans aucun doute pas nazies dans leur grande majorité, surtout à cette époque de la guerre. Ce qui est dommage, c'est que l'événement soit récupéré par des extrémistes de droite, la plupart nostalgique de la peste brune. Ce qui est dommage, c'est que le camp adverse, tout aussi extrémiste, vienne faire le coup de poing. Ce qui serait digne, c'est que le peuple, sans distinction d'opinion ou de race, marque de manière respectueuse la mémoire de ce qu'il faut bien reconnaître, fut une atrocité.
A déguisement : «extrémistes de droite, la plupart nostalgique de la peste brune » : vous n’avez rien compris ! Les nazis, en Allemagne et les fascistes en Italie, n’étaient pas de droite et encore moins d’extrême droite, mais de gauche ; les uns comme les autres étaient de purs socialistes : Mussolini et Hitler, comme Staline.
C’est ce que la gauche et la fausse droite veulent faire oublier à tout prix. La peste brune est de gauche, même d’extrême gauche. C’est la propagande de ceux qui s’affublent des qualificatifs de «démocrates, républicains et laics» qui veut faire croire le contraire de peur que le peuple ne s’en aperçoive ! D’ailleurs il suffit d’observer les gouvernements actuels de France et d’Allemagne pour se rendre compte qu’ils font tout le contraire de ce qu’ils ont promis durant les campagnes électorales contre la volonté des peuples ; mais ces peuples n’osent pas réagir, et sont totalement paralysés par la peur d’être traités de «xénophobes, racistes et anti-sémites».
Voilà la tactique de ces dictateurs. Voilà la véritable oppression dictatoriale, la véritable peste brune de ces gouvernements gauchistes qui se sont peu à peu emparés du pouvoir depuis plus de 30 ans sous les oripeaux de la fausse droite !
Abad
Exact! Le front populaire a voté les pleins pouvoirs à PÉTAIN. L'assemblée nationale était aux deux-tiers de gauche. LAVAL, DORIOT, DÉAT étaient des socialo-communistes. MUSSOLINI était un instituteur socialiste. HITLER était un communiste qui a fait de la prison pour avoir participé au putsch de MUNICH, comme disent les historiens, et qui était en fait, une révolution rouge! Le N.S.D.A.P. doit se lire dans un miroir comme le Parti des Travailleurs Allemands Socialistes National. Ils inversent tout ces germains, un peu comme l'anglais et leur ice-cream, crême glaçée...
Le nazisme est une réaction de HITLER face au socialisme apatride international qu'il a vu se manifester à MUNICH.
@jewdocha: merci pour ce texte qui raconte avec exactitude l'effroyable tragédie de Dresde.
C'est une horreur que l'Histoire ne doit jamais oublier. Un crime contre l'humanité dont les auteurs n'ont pas été jugés.
Pas de "Nuremberg" pour Dresde. Il faut faire connaître l'histoire de cette ville martyre. Il faut garder la Mémoire de ces 135.000 morts innocents. Pour moi, je considère cela comme un devoir.
Encore merci
à arauris: vous écrivez "HITLER était un communiste..." - Non! Il menait la croisade contre le blochevisme!
Ce n'était ni un homme de droite, ni un homme de gauche: c'était un "hitlérien"! Un nationaliste allemand!
@gaelle
En 19, en tous cas?
@ arauris: 1919. Voici ce que trouve dans wikipédia à prpos d'Hitler: "Début septembre 1919, Hitler est chargé de surveiller un groupuscule politique ultra-nationaliste, le Parti ouvrier allemand, fondé un an plus tôt par Anton Drexler. Sur la fin d'une réunion dans une brasserie de Munich, il prend à l'improviste la parole pour condamner vivement une proposition d'un orateur. Remarqué par Drexler, il se laisse convaincre peu après d'adhérer, et transforme vite le parti en Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).
Son magnétisme et ses capacités d'orateur en font un personnage vite prisé des réunions publiques des extrémistes de brasserie. Ses thèmes favoris — antisémitisme, antibolchevisme, nationalisme — trouvent un auditoire déjà réceptif. "
Il n'a jamais été communiste ou marxiste-léniniste.