Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Elisabeth Badinter contre le devoir de maternité

Badinter Elisabeth.jpg
Élisabeth Badinter, 65 ans, est mère de trois enfants. Femme de lettres, philosophe féministe, elle publie "Le conflit, la femme et la mère " (Flammarion, 270 p, 18 €). Elle est une des trois filles du publicitaire Marcel Bleustein-Blanchet et la femme de Robert Badinter.
Dans un nouveau livre, où elle fait de nouveau usage de sa liberté de ton, la philosophe combat l'idée que la femme doit tout à son enfant, « son lait, son temps, son énergie ».

Entretien

Vous décrivez une « révolution silencieuse », le retour de la maternité au coeur du destin féminin. L'a-t-elle jamais quitté ?

Il y a trente ans, on débattait publiquement de l'émancipation des femmes, de l'égalité entre les sexes, du partage du travail. Les femmes défendaient leur liberté, une diversité de styles de vie et de modèles maternels. Depuis, une révolution souterraine a eu lieu. On exalte l'identité féminine. Des pressions s'exercent pour retrouver le modèle de la mère au foyer. C'est une régression que beaucoup d'Européennes refusent. Plus d'un quart des Allemandes restent sans enfant.

Faire le choix de la maternité, est-ce forcément aliéner sa liberté ?

Je ne mène pas un combat contre la maternité. Je mets en garde les jeunes contre le retour d'une idéologie naturaliste. Je crie au casse-cou si elles font le choix de l'épouse dévouée à son foyer. Qu'elles n'oublient pas qu'un couple sur deux ou trois se sépare. Que rien n'est pire que de se retrouver sans emploi, seule avec un enfant. Ou, faute d'avoir les moyens de se séparer, de devoir rester aux côtés d'un homme qui ne vous convient plus ou qui vous maltraite.

Vous avez toujours combattu l'idée d'instinct maternel. Avec ce livre, le combat continue...

En effet. De l'OMS au ministère de la Santé, en passant par les pédiatres et les sages-femmes, on assigne aux femmes le devoir d'allaiter. Toutes le doivent, le peuvent, c'est un commandement de la nature. Sinon, vous avez droit à cette phrase culpabilisante : « Vous ne voulez donc pas le meilleur pour votre enfant ? » Désolée, mais il y a deux catégories de femmes. Celles qui aiment à se retrouver dans l'état de mammifère et celles qui détestent. Celles qui adorent allaiter et celles qui n'aiment pas. Nous n'appartenons pas à l'espèce des babouins, qui font tous la même chose.

Vous poussez le bouchon très loin : le nouveau maître de la femme serait le bébé !

C'est une provocation. Mais quand on prétend que « c'est à la mère d'allaiter le bébé, le père n'a pas à donner le biberon », de fait, le père disparaît et le partage des tâches recule.

Vous mettez dans le même sac naturalistes, écologistes, adversaires des biberons et défenseurs des couches-culottes lavables. Amalgame ?

C'est le même mouvement d'idée : priorité au naturel. L'histoire des couches-culottes est révélatrice. Plus de couches jetables, elles polluent. Le raisonnement écologiste l'emporte sur le raisonnement féministe qui voudrait que l'on produise des couches biodégradables. Et surtout que l'on ne me dise pas, comme Mme Duflot, que la solution est la couche lavable que les hommes aussi peuvent enfourner dans les machines à laver. Les hommes ne font pratiquement rien à la maison.

La France possède un taux de natalité record. Cela affaiblit-il votre thèse ?

Les Françaises sont formidables : elles n'abandonnent ni le travail ni la maternité. On ne les culpabilise pas pour qu'elles ne soient que mères au foyer comme la « Mutter » allemande ou la « mamma » italienne. Notre politique nataliste est l'une des meilleures d'Europe, malgré le manque de places en crèche. Mais pour combien de temps ? Face à ce reflux du combat féministe libératoire, je mets en garde les jeunes générations : ne vous soumettez pas à un modèle exclusif.

 Ouest-France - 11.02.10

Ndb: encore une pourrisseuse!

Commentaires

  • Un des monstres destructeurs des Nations, surtout Chrétienne comme la France ( ce qui en reste), mais attentive aux nations anti-chrétiennes.
    Au fond, c'est une substitution d'enfants par le meurtre, la Shoah de petits Français .

  • Avec son mari nous avons l'étalage d'un socialiste sans vergogne:abrogation de la peine de mort(les familles des victimes aiment bien)libéralisation des relations homos,entrée de la Turquie en europe,euthanasie,bref la pourriture sioniste qui a la haine des vertus de la famille,sa femme ne fait pas mieux.
    Ces gens sont des toxiques.

  • ah bon ! elle est femme de lettres et philosophe ? mais pour qui? salutations.

  • Elle s'attaque même, dans sa haine congénitale, à l'amour maternel! Quel serpent!

    Elle et son mari sont des pourritures.

  • Elle regrette de na pas avoir zigouiller ses enfants quand ils étaient encore dans son ventre : à cette époque, elle ne connaissait pas la mère-veille ! Pourtant elles se ressemblent beaucoup.

  • @ abad: elles se ressemblent en effet, physiquement et amoralement! Tous des reptiles!

    Comment aller s'en prendre à l'amour maternel? Comment, à l'aide d'amalgames et de sophismes, vouloir faire insidieusement tant de mal?

    "Nous ne sommes pas des babouins"! Une mère qui se consacre à son enfant, c'est une babouin?

    Ce mépris si profond pour les femmes européennes normales! Quelle horrible mégère!

  • @ Gaëlle Mann veuillez svp excuser le texte qui suit, mais je ne puis me retenir devant les allégations de cette pouffiasse de très haute extraction. En un mot je la déteste elle et son caniche d'époux !

    La Badinter souffrant du syndrome de Fachoda est une femme vivant hors de toutes les vicissitudes de la vie quotidienne et ne saurait être un phare de la pensée.
    De plus, ce n’est pas son athéisme qui en fait un modèle à suivre.
    En outre elle a appris à naviguer dans les eaux troubles des femmes sentant le patchouli et la perte blanche et par conséquent est et restera toujours une raclure de bidet.

  • En quoi l'instinct maternel qui est un acte naturel est-il répréhensible ?
    Cette femme est folle à lier comme son mari avocat le plus bas d' Inter comme l'appellait Desproges .
    Toutefois ,la femme ne doit pas être une poule pondeuse !
    L'image de la famille Européenne stable gènerait-elle cette
    dégénérée.


    Constatons qu'elle n'a que 65 ans et qu'elle possède pour au moins 10 ans encore un potentiel de nuisance intact .
    Son mari par contre , gaga comme Rocard et Giscard Festin, sent le sapin .

  • @marcel: déjà qu'il y a tant d'enfants délaissés, sans affection, ou pire battus et torturés...ELLE N'A PAS HONTE?

    Encore une petite fille de 4 ans morte sous les coups du concubin de sa mère! Je ne mets plus ces fait-divers qui me soulèvent le coeur et me donnent envie de pleurer.

  • @Le passant ordinaire: je n'ai rien à vous pardonner, car je pense exactement comme vous au sujet de cette femelle. C'est pour quoi j'ai mis cet article!

  • Quelle horrible tronche ghettoïde, cette Badinter-Bleustein et quel discours "protocolaire" !

  • @Philippe Maréchal: oui, nous sommes tout à fait d'accord!

    Elle est très "protocolaire", en effet! Effrayante!

    C'est curieux, on dit pourtant que les mères juives couvent leurs enfants... Il est vrai qu'elle écrit pour d'autres femes et d'autres enfants, dont elle se moque bien!

  • c'est vrai qu'elle n'a que 65 ans ? on lui en donnerait 80. On a l'impression qu'elle les a eus toute sa vie

  • @hugo: selon wikipédia, elle est née le 5 mars 1944 à Boulogne-Billancourt. Elle va donc avoir 66 ans. Mais je ne suis pas allée vérifier sa carte d'identité!
    Elle paraît en effet plus vieille que son âge, cette mégère!

Les commentaires sont fermés.