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Marine Le Pen: insécurité à l'école, halte aux parlottes!

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE MARINE LE PEN
Vice-Présidente du Front National

Insécurité à l’école : halte aux parlottes, de l’action maintenant !

Colloque, commission, table ronde : le gouvernement a dû se gratter la tête pour savoir quelle camelote il allait vendre à l’opinion publique pour lui faire croire en son intention de s’attaquer à l’insécurité scolaire…Ce sont finalement des « états généraux de la sécurité à l’école » (c’est beau comme du Jack Lang !) que le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, vient d’annoncer pour avril prochain. En politique comme ailleurs, manifestement le ridicule ne tue pas…

Cette annonce purement médiatique, qui vise comme d’habitude à endormir les Français, ne résoudra bien sûr aucun problème. Elle débouchera comme toujours sur quelques déclarations d’affichage, aussi inutiles que dérisoires, dans la veine des « équipes mobiles de sécurité », rebaptisées « équipes statiques de sécurité » depuis que leur inefficacité totale a été constatée à Tremblay-en-France le 15 janvier 2010 (rappelons que, sous leurs yeux, une adolescente a été lynchée devant son collège par une cinquantaine de jeunes).

En réalité, le gouvernement multiplie les annonces électoralistes, mais ne fait jamais rien. Tous les ans depuis 2002, Nicolas Sarkozy promet aux Français, la main sur le cœur, de « s’occuper des bandes » et de faire régner « la tolérance zéro ». Et tous les ans, le nombre d’agressions, de bagarres violentes voire de meurtres s’accroît dans nos établissements scolaires. UMP et PS comme d’habitude se renvoient la balle sur le sujet, mais en réalité les deux n’ont nullement la volonté d’agir contre la violence scolaire, que ce soit au niveau national ou local.

Face à l’inaction totale du gouvernement, le Front National entend profiter de sa présence dans les Conseils régionaux pour porter l’idée d’un relèvement général des exigences à l’école, la mise en place d’une carte de lycéen infalsifiable, et la création d’une police de protection des lycées. Pour l’heure, et c’est tout à fait anormal, les professeurs et les surveillants se trouvent en première ligne face à la présence de bandes souvent armées.

Corps de la police nationale spécialisée dans la délinquance scolaire, la police de protection des lycées aura vocation à rétablir l’ordre dans les établissements où la situation est la plus dégradée. En charge des lycées, les régions joueront un rôle premier dans la mise en place de cette police, sur le modèle de la police des transports obtenue en Ile-de-France grâce à l’action des conseillers régionaux du Front National.

Halte à l’enfumage et aux parlottes ! Les Français ont désormais compris que ce gouvernement pourra continuer encore longtemps son petit jeu de manipulation de l’opinion publique, sans que rien de concret n’en sorte jamais.

Marine Le Pen les appelle à se faire bruyamment entendre dans les urnes les 14 et 21 mars prochains.

NPI - 16.02.10

Commentaires

  • Marine ne peux que constater et le déplorer comme chacun d,entre nous, mais il y a encore toute une foule , qui considérera ces propositions comme extréme et atteinte aux libertés etc. . .!alors que seules des mesures radicales peuvent enrayer la violence et l,insécurité, le reste n,étant que de la littérature de gare!salutations.

  • «le Front National entend …. porter l’idée d’un relèvement général des exigences à l’école, la mise en place d’une carte de lycéen infalsifiable, et la création d’une police de protection des lycées» : c’est certainement ce qu’il faut faire dans l’urgence. Mais à plus long terme, il n’y a qu’une solution équitable pour tous : rétablir une véritable sélection des élèves basée sur un véritable contrôle des connaissances. La discipline s’établira d’elle-même, et la sécurité reviendra. La majorité des élèves actuels n’ont rien à faire dans les lycées et collèges où on veut à tout prix les maintenir.

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