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Vol d'un drapeau français par des basques autonomistes: deux mois de prison avec sursis requis

BAYONNE — Deux mois de prison avec sursis ont été requis mardi à l'encontre de trois militants du mouvement des jeunes indépendantistes basques Segi, jugés par le tribunal correctionnel de Bayonne pour "vol de drapeau français en réunion" le 11 novembre 2009.

Le procureur de la République a réclamé en outre une amende de 500 euros pour ces militants qui ont refusé une proposition de "stage de citoyenneté" que le parquet leur avait proposé en lieu et place du procès.

Le vol d'un drapeau français, qui ornait un monument aux morts à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques), avait été commis lors des commémorations du 11 novembre. Des gendarmes témoins du vol ont identifié les trois jeunes gens, deux garçons et une fille âgés de 20 à 23 ans, dont deux ont reconnu les faits.

A l'instar du parti indépendantiste radical Batasuna, Segi est un mouvement autorisé en France mais interdit en Espagne en raison de ses liens présumés avec l'organisation indépendantiste armée ETA.

Le président de l'Union des anciens combattants d'Ustaritz, Jean Tanneau, à l'origine de la plainte, a souligné à l'audience la volonté de son association de "défendre le symbole des jeunes gens morts à la guerre". Il a réclamé une amende d'un "euro symbolique".

"Nous ne partageons pas les valeurs que représente ce drapeau", a lancé l'un des jeunes prévenus, avant de préciser que l'acte n'était "pas prémédité".

Le procureur a estimé que le vol d'un drapeau dressé sur un monument aux morts était un "acte un peu minable, tout sauf un combat politique".

L'avocat des trois prévenus, Me Felipe Aramendi, a assuré que leur acte "n'avait pas pour but de porter atteinte à la dignité des morts". Le drapeau français représente pour eux "la négation de droits", a-t-il dit.

Une quarantaine de jeunes basques s'étaient réunis à l'extérieur du tribunal, brandissant des pancartes autonomistes en mimant une scène de carnaval basque, non loin d'un autre groupe qui réunissait un nombre à peu près identique de membres de l'Union des anciens combattants d'Ustaritz.

Le jugement a été mis en délibéré au 16 mars.

AFP. 16.02.10

Commentaires

  • bien que ce geste soit répréhensible du fait du symbole! ceux qui ont brulé le drapeau national sur la canebiére à marseille, n,ont pas été condamné !géométrie variable! salutations.

  • J'en conclus que le Pays Basque est loin de Cavaillon !

  • @parvus: les CPF qui brûlent le drapeau tricolore ne sont ni arrêtés ni condamnés!

    Pour les basques, dont je réprouve le geste indigne (et pas seulement "minable") sur un monument aux morts français,
    on s'émeut davantage...

    Notre drapeau est-il un torchon?

    Je crois qu'à Toulouse, en pleine "liesse", des CPF ont arraché le drapeau français (et occitan, aussi) du Capitole? Des témoins assurent l'avoir vu brûlé...
    Pas d'arrestation, pas de punition à la mesure de cet acte scandaleux! Et combien révélateur de leur véritable identité
    étrangère!

  • bien entendu gaélle! d,ailleurs pour remonter à environ de plus deux décennies lors d,un passage de feu le roi du maroc Hassan II , à Paris , des énérguménes avaient bruler notre drapeau national, celui ci avait dit , au maroc cela serait considéré comme un crime!autres temps autres moeurs!salutations.

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