Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a affirmé mercredi qu'il n'aurait "pas pris sur une liste UMP" un candidat comme Ali Soumaré, alors que le député socialiste MIchel Sapin dénonçait une "méthode de malpropres" et des "saloperies".
"La loi française est ainsi faite que quel que soit le curriculum vitae du candidat socialiste, il a le droit de se présenter, il est éligible", a déclaré M. Estrosi sur RTL.
Alors que les condamnations imputées par des élus UMP à Ali Soumaré ont été partiellement démenties par la justice, M. Estrosi a relevé qu'"il y a un faux et il y a un vrai casier judiciaire" du candidat.
"Si le Parti socialiste a jugé que pour représenter ses valeurs ce candidat en était digne, c'est sa responsabilité. Moi, en tous cas, je ne l'aurais pas pris sur une liste UMP", a assuré le ministre.
Le député PS, Michel Sapin, a dénoncé une "méthode de malpropres" de la part des élus UMP qui ont porté de fausses accusations contre Ali Soumaré, jugeant nécessaires des "sanctions" à leur encontre.
"Ca a été une méthode de malpropres qui a été utilisée par un certain nombre de colistiers ou de soutiens de Valérie Pécresse", chef de file UMP en Ile-de-France, a affirmé l'ancien ministre sur LCI.
"Dans un premier temps", Mme Pécresse "s'est engagée derrière eux, en demandant des comptes sur Ali Soumaré", a ajouté M. Sapin. "Quand on fait de pareilles erreurs, la moindre des choses est de les reconnaître et d'aller sanctionner ceux qui ont été porteurs de ces saloperies", a ajouté M. Sapin.
Le jeune candidat PS d'origine malienne, a été la cible d'une campagne d'élus UMP l'accusant d'être "un délinquant multirécidiviste" en lui imputant notamment une condamnation qui ne le concernait pas.
Axel Poniatowski, tête de liste UMP dans le Val-d'Oise pour les régionales, a estimé que même si une des condamnations attribuées à Ali Soumaré était "erronée" il n'en reste pas moins que le candidat PS a "quand même un bagage assez lourd" sur le plan judiciaire.
"Moi je ne regrette pas la polémique de ces derniers jours, ce que je regrette c'est le cas de la condamnation erronée, du fait d'un homonyme, qui a été divulguée", a déclaré sur France Inter M. Poniatowski.
"Néanmoins, les autres condamnations concernant M. Soumaré sont soit avérées, soit en cours de procédure judiciaire, laissons la justice faire son travail", a ajouté M. Poniatowski qui, la semaine dernière, avait qualifié le jeune candidat socialiste d'origine malienne de "repris de justice, multirécidiviste".
Selon lui, "il est clair" qu'Ali Soumaré "a quand même un bagage qui est assez lourd compte tenu du nombre de condamnations dont il est l'objet".
"C'est un problème pour le Parti socialiste, c'est pas un problème pour nous", a-t-il estimé, affirmant que "les électeurs apprécieront eux-mêmes".
"La loi française est ainsi faite que quel que soit le curriculum vitae du candidat socialiste, il a le droit de se présenter, il est éligible", a déclaré M.
Alors que les condamnations imputées par des élus UMP à Ali Soumaré ont été partiellement démenties par la justice, M. Estrosi a relevé qu'"il y a un faux et il y a un vrai casier judiciaire" du candidat.
"Si le Parti socialiste a jugé que pour représenter ses valeurs ce candidat en était digne, c'est sa responsabilité. Moi, en tous cas, je ne l'aurais pas pris sur une liste UMP", a assuré le ministre.
Le député PS, Michel Sapin, a dénoncé une "méthode de malpropres" de la part des élus UMP qui ont porté de fausses accusations contre Ali Soumaré, jugeant nécessaires des "sanctions" à leur encontre.
"Ca a été une méthode de malpropres qui a été utilisée par un certain nombre de colistiers ou de soutiens de Valérie Pécresse", chef de file UMP en Ile-de-France, a affirmé l'ancien ministre sur LCI.
"Dans un premier temps", Mme Pécresse "s'est engagée derrière eux, en demandant des comptes sur Ali Soumaré", a ajouté M. Sapin. "Quand on fait de pareilles erreurs, la moindre des choses est de les reconnaître et d'aller sanctionner ceux qui ont été porteurs de ces saloperies", a ajouté M. Sapin.
Le jeune candidat PS d'origine malienne, a été la cible d'une campagne d'élus UMP l'accusant d'être "un délinquant multirécidiviste" en lui imputant notamment une condamnation qui ne le concernait pas.
Axel Poniatowski, tête de liste UMP dans le Val-d'Oise pour les régionales, a estimé que même si une des condamnations attribuées à Ali Soumaré était "erronée" il n'en reste pas moins que le candidat PS a "quand même un bagage assez lourd" sur le plan judiciaire.
"Moi je ne regrette pas la polémique de ces derniers jours, ce que je regrette c'est le cas de la condamnation erronée, du fait d'un homonyme, qui a été divulguée", a déclaré sur France Inter M. Poniatowski.
"Néanmoins, les autres condamnations concernant M. Soumaré sont soit avérées, soit en cours de procédure judiciaire, laissons la justice faire son travail", a ajouté M. Poniatowski qui, la semaine dernière, avait qualifié le jeune candidat socialiste d'origine malienne de "repris de justice, multirécidiviste".
Selon lui, "il est clair" qu'Ali Soumaré "a quand même un bagage qui est assez lourd compte tenu du nombre de condamnations dont il est l'objet".
"C'est un problème pour le Parti socialiste, c'est pas un problème pour nous", a-t-il estimé, affirmant que "les électeurs apprécieront eux-mêmes".
AFP. 24.02.10
Commentaires
«quel que soit le curriculum vitae du candidat socialiste, il a le droit de se présenter, il est éligible» : effectivement un noir ne peut être déclaré inégible. Par contre on ne compte plus le nombre de blancs qui en France ont été inéligibles ! Et le racisme n’existe pas en France.
On a certes bien le droit d’être laissé en paix pour des affaires classées. En tant que personne privée, c’est incontestable. Mais en politique, dès lors qu’on se propose de devenir une figure publique, n’est-il pas irréaliste de se proposer au suffrage de ses concitoyens avec un passé qui, quoi qu’il en soit sur le fond, fragilise le candidat ? N’y a-t-il donc aucun candidat PS qui puisse faire l’affaire, sans casseroles au train ? Le PS n’a-t-il pas une Rame Yade à mettre en avant ? Non ? Eh bien tant pis pour lui, que dire d’autre ?