L'ancien président de SOS Racisme pourrait succéder mi-mars à Louis Schweitzer à la tête de la Haute autorité de lutte contre les discriminations.
L'horizon s'éclaircit un peu pour Malek Boutih. Dépourvu de toute fonction importante à la direction du PS depuis fin 2008, l'ancien président de SOS Racisme pourrait rebondir dans les prochains jours en prenant la présidence de la Halde. Le 8 mars, Louis Schweitzer quittera en effet son bureau de la rue Saint-Georges, après cinq années de mandature. Et pour lui succéder, l'Elysée lorgnerait singulièrement sur Boutih, un «pro-Royal» régulièrement présenté par ses camarades socialistes comme «Sarko compatible». Selon son entourage, sa nomination pourrait être officialisée dès lundi.
Rue de Solférino, Malek Boutih, 45 ans, est devenu indésirable depuis longtemps. Nommé en 2003 secrétaire national du parti sur les questions de société, puis chargé deux ans plus tard de la lutte contre le racisme, son rapport sur l'immigration - dans lequel il se prononce en faveur de quotas et de flux migratoires régulés - est enterré en 2005 par la direction du PS. Proche de Julien Dray, il soutient dès 2006 la candidature de Ségolène Royal à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Une position qui lui vaut, après le congrès de Reims et sa bataille intestine, de perdre son secrétariat national.
«Premier des sarkozystes»
Depuis, Boutih n'a eu de cesse de taper sur la direction du PS. Epinglant début 2009 le contre-plan de relance de Martine Aubry à qui il reprochait de reprendre des «recettes usées». Critiquant régulièrement un PS «bunkerisé» et «autiste». Taclant un parti qui «n'a plus de rapport avec la réalité sociale du pays». Votant plus récemment contre l'investiture d'Hélène Mandroux en Languedoc-Roussillon, dans laquelle il voyait «une utilisation du racisme pour des manœuvres d'appareil». Des critiques qui lui ont valu d'être publiquement taxé par ses camarades socialistes de «premier des sarkozystes».
Le 8 mars - à une semaine du premier tour des régionales -, son affectation à la présidence de la Halde pourrait donc être un geste d'ouverture supplémentaire de la part de Nicolas Sarkozy, après les nominations de Didier Migaud à la présidence de la Cour des comptes et de Michel Charasse au Conseil constitutionnel.
Le Figaro - 24.02.10
Commentaires
« à une semaine du premier tour des régionales -, son affectation à la présidence de la Halde pourrait donc être un geste d'ouverture supplémentaire de la part de Nicolas Sarkozy» : non seulement lèche-botte, ce valet de chambre de figaro, mais en outre abruti : un véritable geste d’ouverture du nabot serait de s’en aller et de le nommer à la Présidence de la république à sa place !
Il est "sarko-compatible". Un de plus !
Qui, au fait, n'est pas "sarko-compatible" ???!!!
effectivement ! méme si cela nous concerne en aucune façon, on est obligé de subir leur petite cuisine et autre tripatouillage!salutations.
Qu'il le nomme Président de la République de la Haine et qu'on n'en parle plus!
Qu'avons nous à faire de ce genre de corniaud, qu'il aille au Maghreb montrer ses compétences, nous n'avons pas besoin de ces étrangers arrogants.
Encore un coup de pied occulte à donner de bon coeur.
Français, la sieste est finie, levez-vous, il faut Bouter, beaucoup Bouter et Bouter encore, le Karscher, c'est vous, relevez fièrement la tête, qu'eux la baissent (sans jeu de mots).