La frange la plus défavorisée représente 3,7% de la population française, selon le dernier rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale. L'organisme s'inquiète de la montée de la «désespérance».
Certes, la France ne compte pas plus de personnes pauvres qu'il y a dix ans, mais elles sont de plus en plus pauvres. Selon le dernier rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) publié ce jeudi, près de huit millions de pauvres vivent en France et la situation des plus vulnérables s'est «dégradée».
Dans les chiffres, le taux de personnes vivant sous le seuil de pauvreté -908 euros par mois- est resté stable à 13,4% en 2007, contre 13,6% en 1998, soit plus d'un Français sur huit. Mais le nombre de personnes vivant avec 602 euros a augmenté de 2,1% à 3,1% sur la même période.
«La situation des plus pauvres s'est donc sensiblement dégradée», selon l'ONPES. Un phénomène d'autant plus inquiétant que «la dégradation du marché du travail, en touchant les personnes qui étaient déjà les plus vulnérables, engendre un risque d'irréversibilité du chômage et de la pauvreté». Un million de personnes vont se retrouver en fin de droit en 2010, selon le gouvernement.
Les effets de la crise ne sont de plus pas compris dans ces statistiques, qui s'arrêtent à 2007. L'ONPES souligne que les associations sont «particulièrement préoccupées par l'augmentation des demandes d'aide alimentaire et financière enregistrées depuis l'automne 2008».
Les travailleurs pauvres de plus en plus nombreux
Grâce à des données de terrain, l'organisme public qui fête ses 10 ans a enregistré un autre signal inquiétant : les jeunes et les personnes âgées ont été de plus en plus nombreux en 2009 à recourir aux aides sociales. D'autre part, le nombre de travailleurs pauvres ne cesse également de grandir, passant de 1,7 million en 2005 à 1,9 million en 2007, soit 7% des travailleurs.
«Phénomène nouveau», l'ONPES relève «une désespérance accrue des personnes pauvres», de plus en plus dépressive et révoltées. L'organisme n'y voit pas l'effet de la crise, plutôt «l'expression d'un processus long de fragmentation de la société française».
La CFTC a également publié ce jeudi un «appel aux candidats aux élections régionales», dénonçant «une plus grande paupérisation de la société». Les victimes «en sont les jeunes, les femmes, les retraités et les demandeurs d'emploi en fin de droits», selon le président du syndicat, Jacques Voisin. La CFTC, s'adressant aux candidats aux élections régionales, appelle à la mise en place «d'un véritable projet de société reposant sur la richesse de nos territoires».
Le Figaro - 25.02.19
Commentaires
Un dégoût né d'une immense colère, anime les Français qui savent que des indésirables venus de partout, vivent de l'appauvrissement des nôtres, étrangers logés à nos frais, dorlotés, chouchoutés dans des hôtel avec alloc pour tous et toutes , souvent des familles descendant du lapin.
Qui se cache, ou ne se cache plus, pour ruiner notre Pays avec un cynisme et une effronterie qui demandent de riposter fermement.
Les élections ne suffisent pas, ce qu'il faut, c'est une violente réaction des Français de plus en plus taxés, amendés, fliqués, CéSéGés, au-delà de l'écoeurement.
«Certes, la France ne compte pas plus de personnes pauvres qu'il y a dix ans» : bandes d’ânes, vous pensiez qu’il y avait de plus en plus de pauvres en France ! Heureusement que figaro, le célèbre valet de chambre, est là pour vous ôter toutes les idées fausse que vous avez reçues ! Et après ces bonnes nouvelles, vous ne dites pas : « merci, le nabot » ?
@Turigol : comme c'est vrai !
Mais les français ne se rendent pas compte de l'ampleur du désastre de l'immigration, ils commencent à peine à entrevoir avec les burqa et Quick hallal, l'ampleur de l'invasion qui a démarré il y a maintenant plus de trente ans.
Pendant que les pauvres de France et d'Occident s'enfoncent dans la misère, l'immigration qui est une véritable invasion est entretenue plus que grassement par les pouvoirs publics.
Un ultime sursaut de survie est à espérer, ou bien une guerre terrifiante, sinon, j'avoue que je suis assez pessimiste sur le sort de notre Patrie. Pessimiste, mais pas résignée, j'utiliserai donc la seule arme en ma possession : mon bulletin de vote.
Et j'ai 32 ans , je ne suis donc pas une vieille aigrie comme nos ennemis pourraient le faire croire !
A LENI : soyez rassurée : vos commentaires ne font en aucune manière penser à une vieille aigrie, même pour nos ennemis ! Au contraire, la vigueur de vos opinions et la détermination que vous montrez en les exprimant font plutôt penser à une personne dans la force de l’âge.
Merci, chère LENI, pour votre vibrant témoignage! Vous dites vrai, vous exprimez la révolte des jeunes Français encore LUCIDES!
Se résigner, actuellement, revient à trahir notre pays: il faut voter, c'est ce que craint le plus l'Ennemi!
@LENI
Le bulletin de vote la seule arme en votre possession.
D'accord.
Mais n'auriez-vous pas de parents, un grand-père, chasseurs devant l'Eternel, possesseurs d'une pétoire en bon état dont ils n'auraient pas vraiment l'usage ?
Dieu aidant, ce serait un commencement dans l'usage des objets de défense, puis plus tard de vrais moyens légitimes et nécessaires, sans aller jusqu'à la bombe A (un peu lourde à porter), et un peu de Krav Maga par dessus.