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Sarkozy absent à l'inauguration du Salon de l'agriculture

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L'absence de à l'inauguration du Salon de l', samedi, fait grincer quelques dents. Premier à dégainer, Jean-Michel Lemétayer, de la FNSEA, a estimé vendredi sur Europe 1 que le Président avait «beaucoup de difficultés avec le monde paysan». Contrairement à ces deux dernières années, le chef de l'état n'inaugurera pas le salon samedi, mais le clôturera le dernier week-end, «plutôt le samedi 6», a indiqué jeudi l'Elysée.

 
  «On aurait bien aimé qu'il inaugure le salon de l'agriculture; cela aurait été un signe de sa volonté de défendre cette profession», a expliqué le président du principal syndicat agricole français. Jean-Michel Lemétayer doit par ailleurs rencontrer mercredi le président de la République pour lui demander une rallonge au plan de soutien au secteur. Nicolas Sarkozy avait annoncé fin octobre à Poligny (Jura) un plan comportant 650 millions d'euros de «soutien exceptionnel de l'Etat» et un milliard d'euros de prêts bonifiés pour permettre à l'agriculture de faire face à une crise «absolument exceptionnelle». La FNSEA voudrait obtenir une rallonge du montant de ces prêts à taux réduit, a précisé son porte-parole.

A la question de savoir si les agriculteurs et le président se «comprennent», le président de la FNSEA a répondu: «Je pense qu'il n'y a pas toute la compréhension, parce que le président Sarkozy a beaucoup de difficultés avec la campagne, avec le monde paysan».

Bruno Le Maire : les agriculteurs « ne seront pas déçus »

Réplique, quelques heures plus tard, sur la chaîne I-Télé, du ministre de l'Agriculture. « Les agriculteurs doivent bien comprendre qu'il y a deux gestes forts dans ce salon. Il y a l'inauguration, que je ferai demain avec le Commissaire européen à l'Agriculture: c'est la première fois», a déclaré Bruno Le Maire. «Et puis, le deuxième signal fort, ce sera la clôture par le président de la République», a-til ajouté.

A cette occasion, les agriculteurs «auront des signes de soutien fort. Ils ne seront pas déçus parce que le président est à l'écoute du monde agricole. Il a une vraie attention sur le secteur», a-t-il expliqué, sans vouloir en dire plus «avant la semaine prochaine». «L'objectif, ce n'est pas d'annoncer à chaque fois de nouvelles aides», a toutefois précisé Bruno Le Maire, mais «de montrer qu'il y a une perspective pour l'agriculture en France».

D'après le ministre, «il y aura des choses nouvelles, qui ne sont pas forcément habituelles dans la relation qu'a le président de la République avec le monde agricole. Ce sera le signal d'un rassemblement du monde agricole et l'ouverture de perspectives pour l'avenir».

La forme que pourrait prendre ce «rassemblement» n'est pas encore connue mais plusieurs hypothèses circulent comme celle d'une «table ronde» avec l'ensemble des organisations syndicales. Des contacts auraient été pris dans ce sens auprès des syndicats.

André Bouchut (Confédération paysanne): « Une forme de mépris des paysans »

Des syndicats plus ou moins partagés sur l'absence de Nicolas Sarkozy à l'inauguration du Salon. La Confédération paysanne, syndicat minoritaire, s'est dite «surprise pour ne pas dire choquée». «C'est gênant, on vit la crise agricole la plus importante depuis plusieurs décennies et le fait que le président ne vienne pas le jour de l'inauguration, c'est un signe, soit qu'il n'a pas de solutions soit qu'il a peur des paysans, des manifestations», a déclaré André Bouchut, responsable de ce syndicat proche de la gauche. Pour lui, «c'est une forme de mépris des paysans, en tout cas de la dure période qu'ils sont en train de vivre».

La coordination rurale (CR), en revanche, ne s'en est pas formalisée. Pour ce syndicat minoritaire, proche de la droite, «cela ne va pas changer grand chose pour les agriculteurs que le président Sarkozy passe au salon. L'important c'est qu'il défende l'agriculture européenne à Bruxelles», a déclaré son président François Lucas.

Les «Jeunes Agriculteurs» (JA) d'Ile-de-France, organisation proche de la FNSEA, ont déploré de leur côté un «manque d'implication» du chef de l'état à propos de son passage en clôture du salon.

Le Salon de l'Agriculture se déroule du 27 février au 7 mars, au Parc des Expositions situé porte de Versailles à Paris.

Le parisien - 26.02.10

Commentaires

  • Prends garde ,Nicolas , les agriculteurs sont las de toi et la jacquerie menace .
    On est loin du temps où ils trouvaient Jacques(Chirac) "Bonhomme ."
    La race sarkozine produit peu de lait , est agressive et dominatrice et sa femelle est rachitique au museau plat
    tandis que son beuglement est faible .

  • J'oubliais , le nain a aussi une bête à pis à ses côtés (1ère dame à pis) .

  • Meueueueueuh ! Casse-toi pauvre cooOOOOooon !

  • Est-ce que les agriculteurs vont enfin comprendre que le nabot, en bon exécuteur des ordres des mondialistes, veut la disparition des agriculteurs français, comme celle des pêcheurs, des ostréiculteurs, des éleveurs, des artisans des médecins libéraux, des petits commerçants, etc…. ?

  • Cher abad, mais oui, c'est cela qu'il faut comprendre, que les agriculteurs devraient comprendre!

    Amitiés

  • " casse toi (toi même) pov'c..... "

  • On aurait bien aimé qu'il inaugure. Cela aurait été un signe de sa volonté de défendre cette profession.
    Nombreux sont ceux qui évoquent la première participation du chef de l'Etat au salon il y a deux ans, marquée par le fameux "Casse-toi, pauvre con!" lancé à un visiteur qui ne voulait pas lui serrer la main.
    Certes, l'actuel chef de l'État a toujours été moins enclin à aller "tâter le cul des vaches", comme le faisait Jacques Chirac, mais là, il vient de provoquer la colère du monde agricole en faisant savoir qu'il n'inaugurerait pas le salon cette année

  • @lapin: oui, le monde agricole est en colère et il a bien raison de l'être! ON veut détruire l'agriculture française, après avoir quasiment détruit la pêche, cassé les bateaux. Tout cela est mauvais pour l'avenir. Sarkozy a eu tort de ne pas inaugurer ce salon: c'est une faute politique grave, une de plus à son débit. Il était en vacances au cap Nègre...

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