Trois lycéens, soupçonnés d'être les auteurs d'inscriptions racistes sur les murs de la future Grande mosquée de Saint-Etienne, ont été mis en examen et laissés en liberté sous contrôle judiciaire, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. Ces jeunes, âgés de 18 à 20 ans et inconnus des services de police, sont scolarisés dans un lycée professionnel de Saint-Etienne.
Ils ont été convoqués devant la justice le 23 mars. D'ici là, ils ont interdiction de se rencontrer et de porter des armes. Un quatrième lycéen, placé en garde à vue lundi soir en même temps que les trois autres, a été libéré, aucun élément n'ayant été retenu contre lui.
Les prévenus ont dits être des sympathisants d'extrême-droite mais ne feraient pas partie d'un réseau organisé, selon le parquet.
Le Point - 03.03.10
Commentaires
Encourageant de savoir que notre vraie jeunesse Française est bien vivante et courageuse.
Des modèles pour les engourdis, un réconfort pour ceux qui sont lucides et n'acceptent pas de démissionner.
Bizarre pour de simples tags, là la répression est sévère avec inculpation de ces jeunes et jugement rapide: mais dans ce cas ce sont des jeunes dits d’extrême-droite ! Suivez mon regard ! Ah, si ces jeunes avaient été des boursiers ! On leur aurait trouvé toutes les excuses du monde et encouragé dans leur voie naturelle ! La justice : on ne peut même plus dire, c’est deux poids deux mesures ; c’est des tonnes d’un côté, le laxisme encourageant de l’autre !