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Agression barbare d'un détenu à Fleury-Mérogis

 "Une attaque d’une sauvagerie inouïe." C’est en ces termes qu’est décrite l’agression dont a été victime Valentin S., le 14 février, dans la cour de promenade du bâtiment D1 de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Il est environ 14 heures, ce dimanche, quand ce prisonnier de 35 ans, placé en détention provisoire pour des faits de violence, rejoint la promenade.

Aussitôt, il est pris à partie par un détenu dont il aurait agressé le frère, quelques mois plus tôt, dans un autre bâtiment de l’établissement. Une bagarre commence. Un cercle se forme. Les surveillants, alertés, tentent en vain de saisir les détails de la scène.
« Le temps qu’ils interviennent, tout est allé très vite, relate une source pénitentiaire. L’agresseur de Valentin lui a baissé le pantalon, puis le caleçon, et a tenté d’arracher à mains nues ses parties génitales.
» Bilan : fracture du corps caverneux et début d’arrachement des parties intimes. Copieusement tabassé, Valentin S. subit, en outre, des lésions périorbitales et un traumatisme crânien. Certains détenus auraient tenté de lui venir en aide. « Ils en ont été dissuadés par d’autres. » Il parvient à sortir tout seul de la cour. Après une semaine d’hospitalisation, Valentin S. a été transféré dans un autre établissement de la région parisienne.
A Fleury-Mérogis, qui demeure à ce jour le plus vaste établissement pénitentiaire d’Europe, les de promenade doivent être prochainement équipées de matériel de vidéosurveillance. Pour l’instant, en l’absence de caméras, tout ce qui s’y passe repose sur les témoignages visuels. A chaud, certains détenus, choqués, se seraient confiés à des surveillants. Mais, devant les gendarmes qui ont été saisis du dossier dans le cadre d’une préliminaire ouverte par le parquet d’Evry , ils ont préféré garder le silence. « Aucun n’a osé donner l’identité de l’agresseur, relate une source judiciaire. Apparemment, Valentin S. n’avait pas beaucoup d’amis en détention. » Son agresseur présumé est toujours dans les murs. Faute de témoignages, l’enquête pourrait être classée sans suite. L’administration pénitentiaire, jointe hier, s’est refusée à tout commentaire.


Le Parisien - 13.03.10

Ndb: On donne le prénom de la victime mais pas celui de l'agresseur...

Commentaires

  • La barbarie est partout, la France est souillée, les vrais coupables sont les membres d'un gouvernement d'occupation complice de la déchéance française.
    Peuple de larves, même les gendarmes n'inspirent pas confiance à des taulards , une façon de protéger les tueurs fous." Fermez la, sinon vos noms seront publiés." C'est de là que part l'omerta.

  • Heureusement qu’il n’est pas mort, sinon nous aurions eu droit au laconique communiqué habituel : « un détenu s’est suicidé….. » ! On note que ce détenu était en préventive, donc à priori innocent ! Et le pharisien se contente de nous dire que cette affaire sera classée « sans suite » ! On peut tuer impunément des innocents dans les prisons françaises ; soi-disant les prisonniers n’ont donné aucun nom. Mais les gardiens qui étaient témoins ? Le pharisien nous donne à chaque fois envie de vomir ! Ignoble, ce torchon !

  • Autre flagrante contradiction du pharisien qui nous dit d’une part que l’agresseur n’étant pas identifié, l’affaire sera classée sans suite, d’autre part que l’agresseur est le frère d’un autre détenu ! Plus menteur que le pharisien, ça n’existe pas (enfin si, il y a figaro et l’immonde).

  • Cher abad, le pharisien ne fait que reprendre les dépêches de l'AFP! Dépêches qu'on retrouve dans tous les merdiats actuellement! Il y a comme une SEULE information qui circule... et jamais de noms! - Là, il y a "Valentin S." : ailleurs il n'y a même pas le prénom de la victime, qui est déjà une petite indication...

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